En attente des héros

Ma nuit fut courte, mes rêve étranges. Je me réveillai avec un rage envers ces... êtres. Elle disparut lentement. Je n'avais aucune raison d'en vouloir aux vampires pour le moment. Et je voyais déjà Alucard comme un second maître. Je m'assis sur mon lit, en sueurs. Je pris mon épée et me préparai à partir. Le chef d'équipe allait sans doute bientôt venir nous chercher après cette courte nuit à tous. Étrangement je n'étais pas fatigué du tout. Comme si j'avais dormis une nuit complète. J'étais habillé, je regardais par la grande fenêtre qui donnait sur la cours. La pluie balayait les derniers restes des créatures qui s'en étaient prises à nous. Pourquoi? Sans doute dans l'ultime but de mettre un terme à la confrérie.

Une autre idée aussi germait en moi : Et si ce n'était qu'un test? À ce rythme là, nous allions perdre plusieurs membres rapidement. Je ne compterais certainement pas parmis les morts. La confrérie était ma dernière chance, je n'allais pas la perdre.

Je me levai sans attendre le ok d'Alucard et je me dirigeai dans la salle commune. J'étais le premier arrivé.

Lyo, qui avait fini par s'endormir dans un couloir, ne trouvant pas les dortoirs si finement indiqués par Alucard, fut réveillée en sursaut par les hurlement de ce dernier.

( C'est pas possible, on peut pas dormir en paix dans ce pays ? Ah...)

Elle se leva et s'étira un moment pour faire partir cette horrible douleur dans le dos. Elle se nota dans un coin de la tête que quitte à dormir, autant dormir bien, et qu'il faudrait qu'elle se trouve un lit decant.

Alucard continuant de crier, elle se dirigea en trotinnant vers la cour, poussa la porte, et salua gentillement le vampire.

Je fus le premier dans la cours, Alucar y était déjà, criant nos nom. Lyo suivit de près. Je ne savais plus ce que penserait de moi Alucard. Pourquoi m'avait-il demandé de le tuer plus tôt dans la soirée? Ma "capacité" en était sans doute la cause. Je voulais tout savoir maintenant, comme un jeune apprenti à la recherche de son identité, mais je savais bien que le temps viendrait.

Je saluai Alucard, puis Lyo et attendis patiemment l'arrivée des autres. Je me demandais ce qui adviendrait de ceux qui ne se présenteraient pas.

On ne pouvait donc pas travailler en équipe? Eh bien tant pis pour les perdants, même si j'en était un. Tout le monde n'était pas présent, mais c'était aussi bien comme ça, j'avais plus de chances d'avoir de la nourriture saine ce midi. Je visualisai mon environnement lentement, faisant mine de réfléchir. J'avais déjà mon idée! Si je ne pouvais aller aux chaînes, alors l'une d'elle viendrait à moi. La pluie cessa, un vent frais carressait mes oreilles tantôt canine, tantôt humaine. Le soleil jouait à cache-cache avec les nuages. Je ne savais pas les faiblesse d'un vampire, mais j'avais vu alucard se battre. Et comme les vampires et les loups-garous ne semblaient en constant conflit, je me disais que leurs pouvoirs étaient équivalents.

Je rentrai à l'intérieur du bâtiment, laissant les deux autres réfléchir. J'allai m'armer d'un arc de guerre et d'une flèche à laquelle j'attachai une corde. Je montai ensuite sur le toit de l'édifice par une grande fenêtre au dernier étage. Personne n'avait encore remarqué ma présence. Alucard était à mon niveau en hauteur, mais à près de dix mètres de distance du toit.

Je mis ma flèche en joue, je fermai un oeil. Je visais l'épaule, je ne voulais pas ni le blesser gravement ni le tuer. Seulement réussir à avoir mon repas. Un test? Quel test? Je lâchai la corde... Je la vis passer juste à côté d'Alucard, à un poil de la cible. J'étais piètre archer. Le vampire se tourna vers moi et sourit un bref moment. J'avais encore le temps de le surprendre, mais je devais faire vite. Je reculai du rebord et fonçai à toute vitesse sur le démon. Je sautai dans le vide...

Crocs-Vides regarda la scene d un air amusé , il réléchit un peut et se dit que ça ne lui nuirai pas de sauter un repas, il avait déja endurer pire , il se dit qu'il pourrait même peut être aider les plus désavantagés (il pensa a Nebelia en priorité) , il se creusa les meninges quelques instant et appela son corbeau

"Va te poser sur l épaule de ce cher Alucard et prend une forme massive , non pas pour le faire tomber mais pour le forcer à decendre d'une bonne dizaine de mètres"

Le corbeau s éxecuta donc il alla se poser sur l épaule du vampire , Crocs-vides tappa dans ses mains et le corbeau prit la formes d un magnifique griffon Noir argenté avec un rangée de plumes bleues nuit qui lui traversait le dos, il venait de mutiplié son poids par plus de cent cinquante

[un corbeau pesant entre 1 et 2 kg et un griffon entre 200 et 300 kg )

L'atterissage fut moins douloureux que je m'y attendais. J'atterris sur mes quatre pattes avant de me relever lentement, chaîne dans la bouche. Je la pris dans mes mains en guise de victoire. Je ne savais pas si j'avais le droit d'utiliser mes pouvoirs de lycans dans cette épreuve, mais chacun usait de leurs forces. La prochaine fois, il faudrait bien que l'épreuve se fasse sans pouvoir car je comptais bien apprendre à me battre et à survivre sans mes la force du lycan que j'étais. Je ne comptais pas me faire découvrir loup-garou dans un endroit ou j'allais le regretter.

Une vive douleur traversa mon avant-bras droit. Le membre était enflé. Avec l'excitation du moment, je ne m'étais même pas rendu compte que j'étais blessé. Je ravalai un grognement et je me dirigeai vers la salle commune où j'attendrais les autres en prenant du repos. Je m'étendis sur un divan avec encore la chaîne en main.

Lyo n'avait pas eu le temps de réagir devant la vitesse d'action d'Alucard.
Quand il fut partit de la chambre, elle se releva, se recoiffa en vitesse, et se dirigea tranquillement vers la cour.
En passant devant la porte, elle remarqua les chaines, abandonnées sur le sol. Elle la attrappa et se les enroula autour des bras.
Quand elle fut dans la cour, elle s'accouda contre un mur et dit en se tortillant les cheveux :

" Alors, c'est quoi, ce repas ? "

Elle eut un sourire satisfait en regardant les autres, incrédules.

Crocs-Vides fu le premier arrivé à la salle d'entrainement, il savait qu'Alucard était quelqu'un qui avait horreur de la traitrise et de la malhonnêteté ce qui lui fit nourrir autant de haine que son confrère pour Lyo il lui envoya un message psychique

*Que veux tu que j'en fasse?*

Puis ne voyant que personne n'arrivait il dégaina son épée "Crépuscule" et commença a s'enttrainer en répetant les huit mouvements de bases d'escrime.

Alucard sorti tranquillement de la chambre. Il portait ces habits normaux, chics, et ces gants en satin noir. la finesse se ces gants trahissait les bandages épais qu'il y avait en dessous. Le vampire alla à la salle d'entrainement et s'adossa lourdement à un mur. Il observa la technique de croc-vide, qui paraissait correcte. Les coups était nets, precis, la conclusion fut faite, c'est un bon combattant à l'épée.

"Elle me le paiera croc-vide ne t'en fait pas...Allons à la salle à manger maintenant, que j'explique a ceux qui n'ont pas de chaine qu'ils ne mangent pas ce midi."

Puis Alucard se dirigea vers la salle à manger, ou Maitre renard l'attendait, sur la table au fond de la sale, surélevée par une petite estrade. Alucar dse mit devant la table, tira sa révérence, et prit la parole :

"Puis-je sieger à vos cotés Maître?"

[hrp : si une partie d'un post qui fait intervenir un autre personnage ne correspond pas au vouloirs du joueur de ce personnage, parlez a à maitre renard ou a moi, on editera.]

-VOus siègerez en face de moi Alucard. Quant aux deux gagnants, ils siègeront à ma droite et à ma gauche. Les autres pourront nous regarder manger assis à terre.

Je pris une courte pause pour observer les regards, tous différents les uns des autres. Certains plus soumis que d'autres. Et d'autres gardant obstinément la fierté dans leurs yeux. Celui des deux gagnants était entre la joie et quelque chose qui s'apparentait à de la pitié pour leurs camarades. Du moins c'est ce qu'ils laissaient paraître. Quant à Alucard, il semblait honoré d'avoir en quelques sortes, la place de l'égal de maître Renard ou un grade tout juste en dessous. Ce qu'il ne savait pas, c'est que je ne pensait pas être meilleur que lui. Tout le monde était égal, mais tout le monde a un rôle différent à jouer.

-Ikar, Lyo, vous seconderez Alucard dans la prochaine épreuve. Il veut, je crois vous ammenez dans un donjon pour une quête qu'il vous fera connaître lui-même. N'allez pas croire que votre tâche sera facile.

Je me tournai vers le reste du groupe et dis :
-Je crois Alucard, que certains ici ne se sont pas présenté ce matin. J'ignore où ils se trouvent, mais je leur assignerai les pires corvées lors de votre absence. Il ne doit y avoir personne qui n'enfreigne le réglement. La prochaine fois, je laisserai le plaisir à votre chef d'équipe, le loisir de décider ce que sera la punition, et je doute qu'il soit aussi clément que moi.

Le repas arriva finalement, servis par les elfes eux-même. La nourriture semblait délicieuse.

Alucard mangeait sans grande faim, la matinée n'avait pas été très concluante : de nombreuses blessures aux mains, l'utilisation inutile de la transformation, les plus braves élèves ne pouvait manger le midi, et enfin Lyo decidait de le demonter a chaque fois qu'il s'inquietait pour elle...quel remerciement ! Quand le repas fut terminé, Alucard se leva et passa à travers la salle pour sortir, sans prêter attention à qui que ce soit, la cape émettant un bruit de froissement leger à chaque pas. Arrivé à la porte, il prit la prole :

"Venez tous."

Alucard les attendait dans la cours. Quand tout le monde fut dehors, Alucard s'addressa aux vainqueurs de la premiere épreuve en premier.

"Suivez moi, prenez votre équipement complet"

Puis il parla avec croc vide.

"J'ai quelque chose à te demander : les perdants de ce matin doivent malgré tout s'entrainer. Fais les passer les uns apres les autres en combat singulier contre toi, le principe n'étant pas ni de les blesser ni de les humilier, mais de leur mettre du plomb dans la tête, leur apprendre à reflechir VITE. chaque coup que tu leur mets à cause de cela leur fera 20 pompes. Passez-y l'apres midi sans relache. Je pense que tu ne devrait pas etre trop fatigué."

"Les autres, restez ici, Croc vide va vous expliquer la demarche a suivre."

Puis Alucard se dirigea vers la sorti du donjon, suivi par Ikar et Lyo.

Lorsque Alucard, Lyo et Ikar sortirent du donjon, ils purent croiser une personne, accompagnée d'un garde. Cette personne était un humain comme n'importe quelle autre, ce qui était un tant soit peu gênant au milieu des elfes abritant un groupe de rebelles, mais accompagné d'un garde, ce pouvait être un messager, comme n'importe qui d'autre. En tous cas, il semblait à première vue ne pas avoir lieu de s'inquiéter.

Lorsque cet homme entra dans la cour où se trouvait encore les gens qu'Alucard avait quitté, quoiqu'ils commençaient déjà à s'organiser pour les actions qui suivraient ce départ. Cependant, cette personne pouvait susciter une certaine attention par le fait que personne ici ne le connaissait, du moins elle ne le pensait pas.

Alors que les regards des éventuelles gens intéressés par cet homme en tenue de forestier se posaient sur lui, quelque chose sembla se passer chez le garde qui se prit la tête dans une main, comme prit d'un vertige, puis releva les yeux sur celui qu'il avait accompagné et, visiblement surpris, dégaina une épée et la posa sur le cou de l'homme, avant de jeter un regard à un autre garde et sembla hésiter. Le nouveau venu parla, tout en s'adossant au mur et masqua du mieux qu'il pouvait les bruits de sa respiration. Il était visiblement éprouvé par un effort intense.

La véritable personne... que tu connais est elle... pas moi.

Il reprit son souffle tandis que le garde remettait de l'ordre dans son esprit et les derniers événements arrivés. Le forestier leva les yeux sur une personne qui semblait être celui qu'il cherchait, regardant l'épaule de cette personne.

Maître Renard? Peu importe, si ce n'est pas vous, rapportez lui ces paroles, je vous prie. Vous semblez suffisamment influent pour l'approcher et pour qu'il tienne compte de vos paroles, toujours dans la perspective que ce ne soit vous.
Avant de décliner mon identité, je vais expliquer comment je suis entré ici. J'ai quelques talents d'illusionniste, dont j'ai fait usage sur cet elfe. Malgré mon endurance et ma volonté, maintenir une illusion me permettant de me faire passer pour un autre garde, uniquement à ses yeux, et marcher sur un pas approprié, j'ai été soumis à un effort et à un stress auquel je ne suis pas habitué.
...(L'homme reprit son souffle et laissa à son interlocuteur le temps, peut-être inutile, d'assimiler ces informations.)
Maintenant, mon identité. Je ne me connais pas moi-même, aussi me nomme-t-on l'Inconnu. J'ai visiblement eu une amnésie et mes souvenirs débute en prison. On m'a dit que je commençait à peine à la purger et je n'en connaissais pas même la cause, les gardes refusant de me la communiquer.
...
Après cela j'ai développé un don pour l'illusion, comme vous avez pu le voir et j'ai appris, dans certaine circonstance que j'aimerais garder pour moi, les arts d'un chasseurs. Considérez moi donc comme ce que nous pourrions appeler un mélange entre un illusionniste de talent intermédiaire, et un rôdeur de même grade.
...
J'ai récemment entendu parler de la Confrérie du Renard, au hasard par une personne parlant trop fort dans une taverne assez peu peuplé, ce qui devrait atténuer son manque de prudence. J'ai par ailleurs retrouvé cette personne morte comme déchiquetée par des bêtes sauvage dans les plaines blanches, près de lieu où l'herbe venait de pousser bien avant l'autre dans une formation particulière. La terre avait été retournée selon un schéma qui me laisse douter que ce fut pour un champ, mais plus pour une défense sommaire.
...
Tout ceci me laisse à penser que cette personne à eu le temps de divulguer, peut-être sous la torture, ce qu'il savait sur votre confrérie, et visiblement ce serait une force militaire. Je vous conseil donc de maintenir une bonne sécurité. L'herbe ayant pousser un peu vite par rapport à la normale sur ces terres retournées, je pense qu'il doit y avoir des représentants d'un peuple proche de la nature, comme des elfes, mais si tout les membres de ce peuple sont basés ici, ce me semble obsolète.
...
La raison de ma venue n'était pas de vous avertir de ceci, je dois bien l'avouer, mais de vous demander un service. Je désire simplement entrer dans votre confrérie, serait-ce pour ma vie entière. Votre cause ne m'a pas entièrement convaincue, mais je suis totalement en manque de vivres et je ne pourrais survivre ben plus longtemps. J'ai besoin d'un lieu où vivre, et je peux le faire contre mes services.
...
J'aimerais le faire sans m'engager auprès de vous autrement que par les liens d'un contrat, mais s'il le faut, je le ferais.

L'homme commençait à reprendre vigueur et se redressa, se tenant droit de sorte que s'il le fallait, on puisse juger son physique facilement. Il attendrait le temps qu'il fallait. Il avait déjà fait beaucoup à son goût en venant avertir la Confrérie du danger potentiel d'un armée en marche, ce qui l'avait poussé à parcourir une certaine distance, et tout personne normale lui rendrait la pareil au moins pas un repas simple. Il n'espérait pas plus qu'un simple brouet de légumes avec peut-être un deux morceaux de viandes qui flottaient dedans, mais ce serait suffisant pour lui permettre de retourner en forêt se mettre en chasse et trouver un lieu ou dormir.

Après être sortit de la salle à manger, un homme posa sa main sur mon épaule. C'était un humain avec certaines facultés. Je ne savais pas quoi, mais l'homme en question me le révéla. Il voulait également faire partie de la confrérie. Le problème c'était que c'était à moi d'interpeller ceux que je voulais à mes côtés. Cet homme devait passer par le même passage que tous les membres de la confrérie, il n'y avait pas de passe-droit. Par contre rien n'empêchait cet homme de devenir un bon allié. Et ses pouvoirs d'illusioniste pouvaient servir. J'enlevai la capuche qui cachait mon visage et regardai l'inconnu directement dans les yeux :

-Je suis effectivement maître renard. Je crois que vous avez frappé au bon endroit. Si vous passez le même entraînement que mes élèves aujourd'hui, je verrai ce que je peux faire. Mais tout d'abord entrez dans cette salle et mangez, vous me semblez faible. Vous aurez besoin de toute votre force pour affronter ce qui vous attend. Au plaisir!

Je disparus.