Jamais la route n'avait été aussi longue et sans interruption pour moi. L'intelligence que j,avais naguère me revenais peu à peu et je commençais à ressentir les engourdissement du voyage jusqu'à Shamar. Mon corps continuais de marcher, m'épuisant de plus en plus. Chaque pas projettait une douleur dans mes jamabes qui se propageait lentement dans tout le corps. Je ne me rappelais plus d'où je venais, mais encore l'image de la femme me revenait. Cette fois plusieurs place différente dont l'une dans une auberge naine où j'avais passé la nuit avec elle. J'étais donc le père de l'enfant qu'elle portait. Je ne pouvait pousser plus ma pensé pour avoir du regret, du chagrin ou de la colère. Je ne connaissais pas encore les sentiments. Chaque chose revenait tranquillement à moi.
Arrivé au château du roi que je ne reconnu pas dans les quelques souvenirs qui me revenaient par intermitence, je donnai mon nom sans savoir qu'il m'appartenait.
-Ikar
-Montrez moi la marque.
De quelle marque parlait-il? Je n'avais pas de marque. Le garde devait se tromper, mais mes mains ne mentait pas. Celles-ci relevèrent la manche de mon bras gauche, dévoilant un tatou qui couvrait la totalité de mon avant bras. Du feu, une épée, un guerrier qui semblait danser au milieu des flammes. Si j'avais pu comprendre que ce guerrier, c'était moi... Si j'avais pu me rendre compte que la ville était Shamar. La même ville que j'avais combattu autrefois. Non, je ne me souvenais pas de cette sombre ville au passé noir et à l'avenir sanglante et guerroyante.
Le garde me conduisit dans une salle où déjà deux autres hommes comme moi attendaient. Soudain Armenök entra dans la salle et je regagnai complètement l'usage de tout. Seul les souvenirs étaient encore flou dans ma tête.
-Ikar Brechende, Mörder Delfine et Spieler Navman. Tous trois des héros de jadis qui combattirent pour le salut de l'homme. Aujourd'hui emprissonné dans le monde des vivant dans la même envellope charnelle qu'autrefois. Je vous relâche aujourd'hui. Je vous donnerai les ordre directement dans votre tête. Allez vous reposer maintenant. Vous trouverez vos chambres par vous même.
Tous trois nous quitâmes la pièce, rejoignant nos appartements respectifs sans même savoir pourquoi nous savions où ils étaient. Je commençais à me demander si dans ma vie d'avant je n'avais pas été seigneur, ici.