Rencontre avec les letyistes

Quelques jours passèrent, le voyage en bateau fut aussi bref qu'à l'habitude. Nous avions failli être intercepté par un navire côtier de l'île hexagonale. Si nous n'avions pas eut le navire le plus rapide de l'endroit, nous n'aurions pu les distancer. Ehryna allait rager de nous savoir vivant et loin de son île. En chemin je songeai à l'anneau qui avait été brisée et abandonnée lors du combat contre les morts-vivants. Je n'avais pas su la protéger comme Vinh'san l'aurait sans doute voulut. Je m'en voulait un peu, mais maître Renard se devait de sembler passif à tous les évènements. Pis, il devait même le faire ressentir à ses ennemis qui sondait sa tête. Je n'avais pas encore trouvé comment faire intérieurement pour seulement dévoiler ce que je devais dévoiler. Je ne savais même pas bloquer une attaque mentale. Si Maître Varsen avait été là, il n'aurait peut-être pas été fier de moi. Bien que c'était supposé être mon égal, il était et resterait suppérieur à moi jusqu'à ce que j'atteigne son niveau côté magique, force et savoir.

Nous arrivâmes donc au devant d'Amrill. Notre approche avait été annoncée car nous fûmes hôtes d'un certains accueil. Metalio avait renvoyé une partie de son armée, soit près du trois quart. Il restait cependant à la Vallée des elfes, attendant le retour de Melroth qui était sensé être allé parlementer avec les nains de Gwedorf. Je ne misait pas sur le retour imminent du dragon, mais il fallait toutefois qu'il se dépêche vu son état et vu l'alliance qu'il avait promie qui était maintenant en maintenance.

Ce fut Ezilias qui vint à notre rencontre. Un abrutis du plus haut point. Metalio ne savait pas choisir son monde apparement. Ezilias était un remplaçant de Metalio qui devait tenir la ville en ordre durant son absence. Ce qu'il faisait très malement. Je soupirai et acceptai l'invitation à dîner de ce dernier tout en sachant que cela durerait plus que le dîner.

Après quelques heures passée en sa compagnie, je réussis enfin à le convaincre qu'il était temps pour nous de partir. Les letyistes présents dans la ville avaient fait en sorte de m'informer de leur présence dans l'auberge le Pot-de-Vin. Une auberge de mauvaise qualité situé directement à l'entrée de la ville et qui vendait son vin vraiment trop cher. Je m'y rendit, prenant soin de faire détacher Jin que nous avions reficellé lors de notre arrivée sur le bateau. Nous avions tous changé nos habit de voyage pour des vêtement plus convenable. Jin était n'avait pas changé ses vêtements. L'auberge fut finalement en vue!

Je m'approchai en copagnie des deux frères et de Jin. La table où étaient assis les individus que m'avait présenté Jin comptait exactement 4 chaises libres. Nous nous assîmes pour constater que Jin avait très bien représenté ces gens malgrés sa cécité. Cela me faisait presque croire qu'il feintait son aveuglement, mais ses yeux étaient véritablement détruit et cela ne mettait aucun doute que quiconque ne puisse voir avec des tels yeux.

-Comme vous vous en doutez je suis Maître Renard. Je vous ai convoqué avant que ce ne soit vous qui le fasse et je doute que vous m'auriez trouvé aisément si je n'avais pas voulu vous voir. Je ne dis pas ça pour vous manquez de respect, mais seulement pour vous démontrez l'importance de Maître Renard. Peut-être avez-vous déjà entendu parler de la confrérie? Avant que Jin incombe ma compagnie, je venais pour vous demandez ce que vous veniez faire ici et comment comptiez vous vous faire accepter? J'aimerais qu'on mette l'emphase sur ce sujet avant de passer à autres choses.

Je me tus, observant chacun des hommes avec vigilance, doutant toujours de leur bonhommie. Je ne pouvais me fier à des gens qui avaient ou plutôt qui auraient tenté de nous tuer moi et mes deux élèves. Je me foutais pertinement de l'avenir de Jin lorsque nous étions sur le point de nous faire attaquer. J'ignorais encore que c'était lui.

J'avais toujours de la méfiance à leur égard. Il ne fallait pas simplement m'exposer ce qu'ils prétendaient qu'ils venaient faire ici pour que je les crois. De plus, c'était l'un deux qui avait commendé l'attaque en forêt que je n'avais d'ailleurs vraiment pas apprécié.

-Je ne peux vous dire où trouver ce que vous recherchez. Peut-être le trouverez-vous ici si vos intentions sont réelle, sinon vous serez chassé ou tué. Amrill a souffert d'une guerre dernièrement et en souffrira certainement de d'autres. Un héros du nom d'Ikar avait mené les hommes à la révolte et avait su défendre la ville lors de la riposte ennemie. Je ne tiens pas à ce que vous veniez troubler la fragile paix instaurée. Si vous voulez une mission ici, commencez par instaurer une soupe populaire. La guerre et le déplacement de l'armée a épuisé les récoltes et les gens ont faim. Jin m'a dit que l'un de vous voulait s'entretenir avec moi. Si vous voulez bien vous donnez la peine de venir à l'écart, bien en vue de mes hommes qui sauront réagir au moindre petit accorchage, il me fera plaisir de vous parler.

-VOus me faites perdre mon temps Jin. Je suis ici pour offrir aux... aux letyistes un endroit où "habiter". Ensuite si ton maître n'ose venir lui même en personne c'est qu'il manque de respect à la confrérie même. Je suis désolé messires pour le manque que je vous ai porté au début de la conversation... C'est qu'il y avait un certain malentendu comme vous avez pu le constater. Amrill serait l'endroit idéal pour vous installer... Du moins d'ici à trouver un meilleur endroit. Pour ce qui est d'Erhyna, je ne verrai pas d'inconvénient à ce que vous m'aidiez à la renverser à nouveau. Je crains qu'elle ne soit devenu une liche et cela compliquera largement les choses. Je vous conseile aussi d'attendre le retour de Metalio pour demander audience pour vous installer. Le présent consulaire n'est pas très apte à recevoir une telle visite. De plus en attendant le retour de Metalio, il vous jugera mieux étant donné le respect que vous lui porteriez.

Après la conversation, nous partîmes au palais pour nous reposer,laissant là un Jin qui n'avait pas eu ce qu'il voulait. Je l'avait suivi, trop suivi. Maintenant s'il se mettait en travers de ma route, il en châtierait. Je n,allais pas accepter outrage de sa part ou même de celle de son maître.

Le lendemain j'enverrais quelqu'un à Gwedorf pour annoncer la signature du traité. Nous, nous partirions à Valérian où nous allions demander au souverrain de signer lui aussi. Je n'y étais pas retourné depuis ma transformation et je me demandais comment j'allais y être accueilli.

Tandis que Maître Renard partait, Gweldryn resta un moment en présence de Jin, qui discutait avec son maître. Au bout d'un moment, quand le paladin fit mine de partir, Jin l'arrêta d'un geste.

Sir Gweldryn. Il est temps que vous arrêtiez d'entraver le retour en ces terres du Guide Minar. Donnez moi ce diadème où vous comprendrez pourquoi vous ne pouvez rien sans agilité dans un combat singulier.

Pour seule réponse, le démon dégaina son épée d'argent. Jin soupira, attrapa sa faux et la cassa contre le mur. Deux sabres en sortir. L'un était à l'intérieur, l'autre faisait la lame du bous inférieur de la faux. Il les plaça de façon habituelle avec celui qui était dans son dos et il se positionna. Il se battrait à mains nues. Il ne devait pas tuer Gweldryn. Son bras gauche était devant, vertical au sol, l'autre en arrière, horizontal.

Gweldryn attrapa son épée à deux mains et donna un simple coup d'estoc, une main menant l'épée, l'autre poussant sur le pommeau. Si l'épée touchait, elle rentrerait. Jin dévia rapidement de l'avant-bras gauche et du bras droit frappa le crâne du démon qui recula de quelques pas. Il murmura quelque chose et frappa d'un coup descendant. Jin eu le mauvais réflexe qu'il avait acquit à se battre contre des humains : il tenta de stopper l'épée en attrapant le poignet de son possesseur. Sa force ne fut pas suffisante et il du tenter d'esquiver, ce qu'il fit plutôt mal. L'épée entailla son flanc gauche et il tomba. Il était sur le ventre. Le paladin le va l'épée d'une main, pointe vers le bas, et tenta de l'abattre sur une jambe de l'homme pour le clouer au sol. Mais ce dernier se leva sur ses avants-bras et attrapa difficilement la tête du grand démon entre ses chevilles. Il tourna sur lui même, ce qui le fit tomber et il entraina dans sa chute le démon qui heurta le sol en pleine tête. Le diadème tomba. Jin se releva vivement, plus vivement que Gweldryn et se précipita vers le diadème, vainement vu qu'Isto l'avait dans une main.

Vous dîtes œuvrrrer pour ressssssusssciter Sssir Minarrr? Essspérrrons que ccce n'est pas un mensssonge.

Isto donna le diadème à Jin qui le prit avec reconnaissance et courut dehors, tentant de rattraper Maître Renard.

Isto? Pourquoi?
Sss'il ment, il mourrrrrra. D'un autrrre côté, je sssuis éterrrnellement fidèle à Minarrr, pas à votrrre culte.
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De son côté, Maître Renard eu le loisir d'entendre une voix dans sa tête.

Bonne réponse. C'était sagesse que ne pas accepter la demande de Jin. Mais maintenant, apprends que ce sont mes machinations. Il ne fallait pas que tu saches que ce soit moi, pour que je sache si tu étais définitivement digne de confiance. Mieux que de satisfaire mes attentes, tu m'as impressionner.
Maintenant, je t'en prie, au nom de la vie sur mon île et de la mise à mort d'Ehryna, va voir Jin et donne lui mon doigt. Mon âme y est. Celle de Minar est dans son diadème. Trouve nous un soigneur compétant capable de nous ressusciter dans nos corps et apte à soigner les yeux de Jin, et nous combattrons de nouveaux à côté.
J'ai fait une erreur en laissant Ehryna vivre, je dois la réparer.

Vinh'san se tut, espérant que Maître Renard avait reconnu sa voix. C'était la seule chose qui faisait foie de son identité. N'importe quelle mage aurait pu lui dire ça, mais pas avec une assez bonne imitation de sa voix.

Ainsi donc Vinh'san n'avait jamais cessé d'être le maître de Jin. Je comprenais maintenant pourquoi il fallait qu'il me juge digne de confiance. Il savait sans doute qu'Ikar avait été Maître Renard avant moi et c'était la raison qui l'avait poussé à demander à Jin de me donner son doigt. C'était aussi ce qui expliquait que son "maître" lui parlait dans sa tête. Vinh'san était retourné à l'état d'esprit qu'il avait emprunté sur le bateau... Mais maintenant il était enfermé dans son doigt.

Jin arriva en courant derrière moi, me disant la presque même chose qu'il avait dit à Gweldryn. Si Vinh'san ne m'avait pas parlé, le combat se serait terminé avec la mort de Jin. Cecil le toisa d'un regard plus que brutal, si on pouvait voir la brutalité dans les yeux d'un homme.

-Calme toi Cecil. Son maître c'est Vinh'san. Il n'est que partiellement mort. Je viens de l'apprendre. Si ce Jin n'est qu'un abruti qui ne sait aucunement user de diplomatie, Vinh'san n'en ai pas un.

Je tendis le doigt à Jin. Je ne sourit pas, l'air plutôt sévère, comme pour lui faire comprendre que s'il échouait sa mission, ce qui allait lui arriver serait pire que tout.

-Je ne connais de meilleurs personnes aptes à réssuciter que les nécromanciens. Le seul problème c'est de les contraidre à user de leur pouvoir pour nous. Pour ce qui est des soigneurs, il faudra retourner à la vallée des elfes pour soigner vos yeux Jin. Je crois que Vinh'san s'en veut de vous avoir mis dans un tel état.

*Maître Renard, pour ce qui est des nécromanciens, j'en suis moi même un. Et nous pouvons compter sur Malin Keshar ainsi qu'un certain Abarest, quoiqu'il faudra probablement le payer. Les quelques autres peuvent être contraints.
Alors allons vite fait soigner les yeux de Jin puis allons trouver Malin.*
Je suis encore apte à me battre, seule chose que je sache faire. Autant s'occuper de vous, Vinh'san.

Vinh'san n'allait pas remettre en cause les dires de Jin. Il savait qu'ils étaient vrai.

*Bien, allons-y. Où est Sparda? Malgré son air de brute finie, sa présence m'était rassurante.*

De son côté, Cecil se demandait si ce n'était pas un piège. Il restait prêt à dégainer. Illera lui fit signe de rester calme. Il avait autour de lui les trois sortes de sphères différentes. Il préparait donc une onde défensive. CE sort qui permettait seulement d'éloigner les gens et de les décontenancer suffisamment longtemps pour s'enfuir. Ainsi, c'était ce qu'il préparait pour son frère s'il tentait d'en finir avec Jin.

-Eh bien, peut-être serait-il temps pour vous Vinh'san d'apprendre qu'on ne contrôle pas les gestes de la confrérie. Vous devriez inculquer cela à Jin aussi pendant que vous y êtes. La prochaine fois que l'un de vous ME demande de faire quelque chose, je le fait fouetter s'il a un corps de chairs et s'il est un fantôme, je m'arrange pour le laisser et voir l'enfermer dans le monde présent. Il n'aura jamais de répis.

Je pris la direction du lac maudit. Je sentais qu'il s'y passait quelque chose de puissant et j'avais bien l'impression que Sparda y était impliqué. Ce qui était étrange c'était que je sentais Zertyline et une autre force, sans doute le bébé, semblable à Zertyline. Je pouvais certes me tromper.

Jin se mit à marcher à la suite de Maître Renard, qui était suivit de prêt par Cecil et Illera lorsque Vinh'san lui parla :

*Ne t'inquiète pas. Il est sympathique. Enfin j'espère. Dans le pire des cas, nous massacrerons Ehryna jusqu'à ce que ses tripes lui ressortent par les orifices des yeux et nous retournerons vivre tranquillement loin de la Confrérie du Renard, ça nous évitera de les contrarier.*

Jin commençait à se méfier un peu de Maître Renard. Quelqu'un ayant trop d'estime pour sa personne à ce point ne pouvait pas lui plaire, et encore moins l'apprécier. Il serait peut-être temps de retourner dans son trou perdu, tranquille.

Je ne m'inquiète pas, je suis trop inconscient pour ça. Suivons le, aidons le jusqu'à avoir obtenue ce que nous voulons. Après, nous rembourserons notre dette envers lui et nous serons libre de partir. Heureusement que vous n'avez jamais prêté serment à cette confrérie.
*Elle a tout de même quelque chose de bien : elle n'a pas encore flanché. À ma faible connaissance, jamais un Maître Renard n'a été mauvais. Je ne sais pas comment ils sont choisis, mais il semblerait que ce soit un bon moyen.*
Peut-être. Bref, ramenons Maître Minar parmi nous et redressons le letyisme.