Retour à l'île Hexagonale

Le voyage avait duré 5 jour jusqu'à l'île, mais nous étions arrivé. Les frère Lonsanglot s'étaient remis de leur rencontre plutôt moche avec les nains et moi j'avais pris un peu de repos durant le voyage en mer. À l'arrivée, je fit convoquer Vinh'san. J'avais quelques mots à lui dire concernant le mariage et la possibilité d'une alliance avec les nains de l'île.

En attendant l'arrivé de Vinh'san, je fis venir des cartes de l'île ainsi qu'un officier qui connaissait bien la périphérie de l'île. J'autorisai, ou plutôt j'ordonnai à Illera de prendre des notes sur les explications de l'officier sur le moyen le plus sûr et le plus court de se rendre dans leur montagne. L'Île n'était pas immense, mais je ne voulais pas perdre de temps. Si Vinh'san arrivait après mon départ et bien il attendrait mon retour pour que je puisse lui parler.

Quelque prétendants avaient été recruté dans les rangs elfiques. J'ordonnai à Cecil d'aller voir de quoi ils étaient capable au combat. J'acceptais beaucoup de monde, mais personne qui ne sache pas se défendre. Il fallait au moins que le prétendant sache courir si les missions tournaient mal. J'avais l'intention d'en amener un ou deux dans mon mandat de diplomatie. Je ne tenais pas à ce qu'il meurt si les nains décidaient qu'il y avait trop d'elfe dans les parages!

Vinh'san était en train de discuter avec le roi drake de la Péninsule Reptilienne. Cette partie qu'on oublie souvent de mentionné fait quand même partie du terrain du Conseil de l'Hexagone.
Suite à la libération des peuples du joug elfique, les nagas qui avaient escorté la confrérie du renard et Vinh'san, ainsi que d'autres, jusqu'à l'Île Héxagonale avaient rejoints les drakes et s'étaient alliés à eux, et avaient tentés de les pacifiés un peu. Ce dernier point n'avait pas été très concluant, mais le fait qu'après le dernier raid aérien des drakes, les guerriers soit revenus les mains pleines de "dons amicaux de la part des petits êtres" les avait déstabilisés et les avait aidé à croire en un possible pacte de non-agression.

Puisque Vinh'san avait déjà eu à faire aux nagas, il avait été envoyé négocier avec eux et les drakes pour qu'ils soient représentés au Conseil de l'Hexagone. Il était clair que les nagas étaient favorables à cette idée, mais les drakes restaient sceptiques. Malgré l'insistance de la dame naga et du "maréchal délivreur", le roi drake sentait un piège.

Vinh'san avait accordé au roi drake que si le roi elfe demandait sa présence au Conseil de l'Hexagone c'était pour son propre intérêt et non celui des drakes. Mais ce serait une occasion de faire valoir leurs droits.

Alors qu'il réussissait presque à convaincre le roi drake, on le contacta. Maître Renard était revenu. Vinh'san rageait intérieurement. Il devait laisser tomber les négociations. Après avoir laissé l'affaire presque gagné aux mains de la dame naga, il repartit vers le bateau qui l'avait amené.

Et donc ce fut un jour après qu'on l'ait convoqué, qu'un elfe au visage ridé par une vieillesse apparente se présenta là où devrait être Maître Renard.

Deux jours plus tard nous étions fin prêt à partir. Si Vinh'san n'avait osé se pointer avant, je le retrouverait bien plus tard. Je demandai à Cecil de me présenter les meilleurs prétendants au combat. Il me fit une courte description des trois elfes et je tint enfin ce discours :

-Il me fait plaisir de voir que vous vous intéressez à la neutralité et à l'équilibre du monde. Je suis Maître rde la confrérie du renard et peut-être votre futur maître si les circonstances le permettent. Nous allons aujourd'hui entreprendre une mission de diplomatie avec les nains. Peut-être un d,entre vous, ou même les trois n'ont aucune affinité avec ceux-ci, mais le devoir de la confrérie passe avant les goût personnels et les guerres raciales.

Je tiens à vous informer que la mission peut être dangereuse. Si je vous ai choisi c,est pour vos aptitudes à vous défendre au combat. Je ne vous demanderai pas de combattre pour la confrérie dans cette mission et si cela tourne mal, je vous conseille de fuir et non de combattre. Combattez si vous n,avez d'autre choix que de combattre. Maintenant si l'un d'entre vous veut partir, il est encore temps...

Personne ne fit de mouvement pour partir.

-Bien dans ce cas partons. Le matériel vous a déjà été préparé.

À peine ces mots dit, un éclaireur accouru pour me prévenir de l'arrivée imminente de Vinh'san. J'étais quelque peu outré par cette arrivée tardive, mais je décidai de retarder le départ pour lui parler. Il avait sans doute à me parler lui aussi!

Lorsque Vinh'san fut en face de Maître Renard, il le salua d'abord respectueusement puis lui parla :

Les letyistes se sont implantés en Ramandrek? Ce sont des alliés potentiels pour votre confrérie. J'ai travaillé pour ce culte avant d'arriver en Ramandrek. Ce sont des idéalistes qui avaient réussit à rendre leurs idéaux réels durant deux ans. Puis des démons ont détruit leur Empire.
Sinon, que me vouliez vous?

Le désir d'aider la confrérie démontrait un intérêt plus dévellopé qu'autrefois chez l'elfe. J'avais entendu parlé des arrivants, et j'avais déjà l'intention d'aller les rencontrer, mais il fallait faire les chose dans l'ordre et la première chose à faire était d'aller convaincre les nains avant la signature du traité d'alliance.

-J'ai effectivement entendu parler de nouveaux venus en Ramandrek. Pour l'instant ce n'est pas ce qui me préoccupe. Comme tu le sais déjà, Melroth va faire signer un traité d'alliance réunissant tous ceux qui s'opposent à Shamar et à leurs alliés. J'ai proposé la signature aux nains de Gwedorf dans les montagnes infinies, mais il ne veulent pas apposer leur sceau à côté de celui de peuples elfiques. Le roi m'a dit que la seule solution serait qu'un groupe de nains montrent l'exemple. J'ai alors pensé aux nains de l'île et me voici. J'aimerais que tu m'accompagne pour leur parler. Tu as sans doute plus eu à faire avec eux que moi et je ne connais pas leur caractère.Ensuite si tu le veux nous pourront parler de ce qui est moins urgent comme les letyistes.

Je terminai ma phrase presque en râlant. Si Vinh'san était simplement venu pour m'informer des letyistes, je lui en voudrais.

Vinh'san laissa son regard errer avant de reprendre la parole.

Les nains de nos montagnes... vas-y, il t'accueilleront en grand sauveur, tu les as libérés. Mais vas-y sans moi. Pour deux raisons. Je ne sais pas si tu as vu, mais je donne l'impression d'un vieillard humain. Les esprits veulent mas mort. Pourquoi? Je n'en sais rien. Ils considèrent que j'ai assez vécu, et je n'irais pas l'encontre de leur volonté.
La deuxième raison est que pour la seule fois où j'ai côtoyer les nains, c'était durant la révolte des peuples contre les elfes. J'étais chargé de la défense de la citadelle elfique, et je l'ai fait. Je travaillais pour Ehryna à l'époque. Finalement, nous avons été surpassés et nous avons dû fuir vers le seul port disponible, de l'autre côté des montagnes naines. Ils nous ont coursés durant des heures sans relâche, la haine donne des ailes, et finalement j'ai révélé mes talents de nécromancien. J'ai exterminé leurs troupes et les autres qui les accompagnaient. Suite à ça Ehryna m'a bannit pour usage de la nécromancie, et tu connais la suite.
Maintenant que tu sais ça, et que tu sais probablement à quel point les nains peuvent être rancuniers, tu t'accordera avec moi sur le point que si je viens avec toi, tu prends le risque de tout faire échouer, même si je les ai aidé à se délivrer par la suite.
Quant à la proposition de diriger une armée, je suis trop vieux pour le faire. Quand je dirige une armée, je suis au contact tout autant que mes troupes, je ne peux pas diriger et rester derrière. Désolé. Par contre, je peux t'accompagner et te conseiller de mon mieux.
Réfléchis-y, et quand tu reviendras des montagne donne moi ta décision. Quant à ton traité, j'ai entendu dire qu'Illera était venu sur cette île pendant mon exil et qu'il a recueillit des informations sur à peu près tout, notamment les mœurs naines. Profite de son savoir, s'il le veut bien.

Vinh'san allait partir puis il se retourna et posa un anneau en argent dans la main de Maître renard avant de lui souffler dans l'oreille :

Cet anneau contient l'âme d'Ehryna. Je n'imaginais pas mourir aussi tôt lorsque je l'ai emprisonnée dedans. Et tu es la seule personne en qui j'ai confiance et qui semble avoir encore un bout d'avenir devant lui, probablement assez pour rencontrer quelqu'un qui prendra la relève. Un nécromancien pourra en tirer de la puissance, peut-être, mais on peut aussi pratiquer un exorcisme dessus si tu juge qu'Ehryna devient trop dangereuse. C'était ma dernière vengeance, totalement personnelle, pour avoir souillé mon âme en m'apprenant à tuer en son nom, et pour avoir causé la mort de mon père.

Vinh'san se retourna et repartit vers la citadelle. Il était temps de rédiger un testament.

Maître Renard regarda Vinh'san s'éloigner lentement. Dans le plus grand des secrets, il versa une larme pour l'ancien compagnon d'Ikar qui allait bientôt s'éteindre. Le temps était compté autant pour Vinh'san que pour Melroth, mais le dragon avait au moins une chance de s'en sortir.

____________________________________________________

Je pris la route vers le territoire nain en compagnie des frère Longsanglots et des trois prétendants. La route serait longue à pied, mais je ne tenais pas à attirer l'attention avec de belles montures qu'aurait pu nous offrir le roi. J'avais un bâton de marche avec des inscriptions elfiques, naines, humaines et dragonniennes. Ces inscriptions étaient une signature de chaque peuple qui vouaient un respect énorme à Maître Renard. Ce respect n'allait pas jusqu'à l'amitié, mais c'était un droit de passage pour chaque contrées que je visitais.

En marchant une chanson me vint :

Autrefois quand les grands parcouraient le monde,
Que les petits entraient aussi dans la ronde,
Que les maîtres de la forêt encore gambadaient,
Que les nouveaux arrivants toujours festoyaient,
Le soleil flamboyait pour tout et chacun de ce monde!

Les souries dansaient avec les chats,
Les chiens galopaient à côté des étalons,
Les corbeaux étaient amis avec les rats,
Et la pleine lune que nous regardions,
Était aussi ronde que des enfants le ballons.

...

La chanson continua quelque peu alimentant le train de chaque compagnons qui se dirigeaient vers les montagnes majestueuses de l'île. Certes elle était mal traduite venant de la langue des anciens, mais je l'avais chanté du mieux que je pouvais. Quand vint le dernier couplet, un long silence s'installa. Je demandai finalement à Illera :
-Quelle façon serait le plus adéquate pour parlementer avec les nains?

A genoux.

C'était la réponse d'Illera.

Je veux dire : la première fois qu'ils m'ont vu, j'aurais aimé faire quelques centimètres de moins. Mais il faut dire qu'ils n'aimaient pas beaucoup les elfes à l'époque.
Comme je ne connais pas l'histoire personnelle du roi durant ces derniers temps, je ne peux pas vous proposer de l'aborder avec des condoléances.
Ces nains haïssent qu'on affiche sa richesse, donc ne portez qu'un bijoux, si possible avec un minimum de rapport avec le peuple elfe.
Et évitez de faire des détours, prenez le chemin le plus court vers chez eux, sinon vous risqueriez de passer non loin de leur cache d'or, et là ils pourraient mal l'interpréter.
Et aussi, rangez vos armes où déposez les, gardez juste à portée des dagues ou des couteaux, cachés.
Un cadeau dans le style du métal serait le bienvenue, pensez à demander aux elfes, il leur reste probablement de l'or ou autre chose de valeur dont il ne se serviront plus.
Tels sont les conseils que mon expérience peut vous donner

» L'Île Héxagonale
» Le château de l'île hexagonale
» Départ de l'île hexagonale
» En route vers l'Île Héxagonale
» Retour à la citée