Le château de l'île hexagonale

Zertyline prit la première l'initiative d'entrer dans le château. Elle ne se sentait pas rassurée même en la présence de Cristo.

Ellle se dirigeait droit vers le centre du château bien décidée à obtenir sa liberté à force de marchandage avec la reine, elle lui livrerait le traître Vin'san, cela suffirait-il ?

-Nous sommes ici pour parlementer en but d'une alliance messire Sparda. Je crains fort que vous ne veniez à l'instant de mettre notre ''mission'' à l'eau... Et je dois dire que je n'en suis point désolé. Partons d'ici!

Cristo était peut-être un bon négociateur, mais il savait quand il n'y avait aucune chance de réussite et c'était précisement le cas à cet instant.

-J'ai remarqué qu'il y avait des sentinelles d'ici à la plage et qu'ils étaient nombreux. S'ils nous voient revenir au bateau comme si de rien n'était, ils s'interposeront sans doute et nous poserons bien des question. Il faut trouver un moyen de rejoindre VInh'san. Il saura quoi faire et il connaît cette île bien mieux que nous. Je l'ai entendu dire qu'il y avait des rebelles de l'autres côtés de l'île. SI nous y parvenons nous serons sauf... Du moins pour un moment.

Les rebelles s'en venaient aider à réchapper à Zertyline, Cristo et Sparda. Sans doute Vinh'san se sentait-il avoir une dette non payée envers Ikar. Sinon serait-il venu? Cristo en vint rapidement à une telle conclusion... à moins que ce n'étaient les dires de Melroth qui avaient ainsi agis. Quoiqu'il en était Cristo ne lui en voulait pas de venir les aider. Autrement ils seraient morts... Et peut-être ainsi Melroth pardonnerait-il Vinh'san pour sa sois-dit-en trahison.

-Vinh'san... Je ne crois pas que Melroth retiendra ses coups sur les rebelles. Il a l'intention de vous détruire pour l'avoir détruit lui.

Cristo avait dit cela sans voir Vinh'san, se doutant bien de sa présence.

-Mettez Zertyline en sureté. Le seul assez puissant pour l'y assuré est sans doute Sparda. Désolé Dame Zertyline, mais je ne puis faire autrement. Melroth m'en voudrait de votre mort. Il avait une grande confiance en Ikar et bien que peu le pense, je crois qu'il l'en aurait jugé assez bien pour sa propre protégée, ce qui signifie l'importance qu'avait Ikar pour lui. S'il vous plaît... Pour Ikar, restez en vie.

Soudain mes hommes se montrèrent de derrière les arbres. Leurs capes les rendaient presque invisible dans quasi tous les terrains. Je m'avançai parmis eux et pointai mon regard vers Zertyline. Elle ne me regardait pas, mais devait savoir depuis un bon bout de temps que j'étais là. Elle ne parut qu'à peine surprise de la présence des confrère du renard.

-Dame Zertyline... Si je puis me permettre, vous ne serez jamais seul. Ikar nous a tous marqué d'une façon ou d'une autre, et bien que vous pouviez le croire infidèle, indésirable par moment et lui en vouloir jusqu'à mort, je puis vous assurez qu'il ne voulait que votre bien et qu'il n'est mort que pour vous. Il ne se serait pas sacrifié pour la totalité de Ramandrek. C'était un homme fier, mais il temps que vous fassiez votre deuil. Dame Zertyline, je vous demande sincèrement d'adhérez à ce qu'il a toujours voulu vous faire adhérer ; la confrérie du Renard.

Soudain Druedan fut là aussi. Je trouvai cela bien interressant car je ne l'avait pas vu ni entendu venir... Pour un barbare il était bien silencieux.

-Quant à vous Vinh'san, vous devez rester dans la confrérie. On ne la quitte pas si facilement. Finissons votre mission et faisons la paix. Vous ne pourrez continuellement retarder votre venue parmis nous. J'ai une place spéciale qui vous REVIENT de droit.

Llorna émergea des feuillages. Dans sa main gauche, la flamme bleue brûlait toujours. Dans sa main droite, elle tenait une épée longue.

Sales petites pe...
*Votre offre ne m'intéresse pas, quand le comprendrez vous? Je n'ai jamais rejoins la Confrérie du Renard. Un autre elfe nommé Ralisto m'en a parlé mais je me suis contenter d'aider de toute ma puissance un ami chère.
Cependant, je maintiens que je suis prêt à appuyer votre position auprès des elfes de cette île afin qu'ils se joignent à vous. Mais à une condition, aidez-nous à protger cette île de Melroth. Pour ehryna, Llorna, dont j'emprunte le corps, et moi-même nous en chargeront.*

Les quelques rôdeurs de Llorna retournèrent sous le couvert de la forêt en emmenant les gardes elfes.

*Bref, retournons sous les feuillages. C'est bien faible face à d'autes elfes, mais nous en aurons besoin. Quant à toi Sparda...*

Vinh'san laissa un moment de silence flotter avant de reprendre.

*Si Zertyline survit et son enfant aussi, je t'assure que tu ne combattras plus pour l'or mais pour te détendre.*

Durant le court chemin qui menait au camps des rebelles, ils croisèrent presque en permanence des tombes. C'était les tombes de ceux qui étaient tombés au combat, elfes, humains, nains, orcs, trolls, drakes, nagas et dragons, quoiqu'ils étaient plus rares.
Vinh'san en profita aussi pour expliquer leur position, ce que les rebelles comptaient faire et l'état actuel de santé de Jin.

Lorsqu'ils furent arrivés, on leur assigna une couche et Llorna alla voir l'entraineur de Jin, tandis que Vinh'san était sortit de son corps pour se tenir à disposition de ses compagnons.
On sentait facilement qu'il apréciait peu cet humain-animal qui tentait coûte-que-coûte de l'avoir à sa botte.
Mais il était aussi intêressé par Druedan et sa façon de voir la nature qui les entourait. Il avait probablement remarqué qu'elle n'était pas naturelle, et que sans les esprits sylvestres cette forêt ne serait même pas l'ombre d'elle même. Peut-être avait-il aussi déjà remarqué que certains arbres bougeaient. Les woses. Les âmes des chamanes elfes avaient fusionnés avec ces arbres pour continuer de servir leur peuple. Vinh'san avait fait à peu près la même chose.
Ces réflexions rapelèrent à Vinh'san quue plus qu'une personne était apte à faire cela et qu'il n'était même pas sûr qu'il était encore en vie. De lui dépendant quand même les négociations qui suivraient avec les esprits de la nature.

*Nous verrons bien...* dis-je pour moi même en silence.

Je ne pensais pas que Vinh'san allait être accepté parmis les elfes à nouveau. Les elfes étaient fiers et nobles. Au mieux, après la probable perte du pouvoir d'Ehryna, il serait toléré, mais jamais considéré comme elfe. De plus s'il souhaitait venger et / ou continuer ce que son meilleur ami et compagnon de route avait commencé, ce serait avec la confrérie du renard qu,il serait le mieux placé. Bref, s'il n'acceptait pas aujourd'hui, demain il le ferais. Je me rapprochai tranquillement de Sparda tandis que les autres étaient affairés ailleurs :
-Sparda, si tu maintiens en vie Zertyline tout le temps qu'elle en aura besoin, je te fais don de n'importe lequel de tes voeux. Protéger Zertyline est très significatif pour moi.

J'ajoutai tout bas :
-Pour continuer ce qu'ikar à commencé...

-Eh bien, si vous n'y voyez pas d'inconvénient j'aimerais avoir vent de vos plans pour prendre le contrôle de la capitale. Je ne veux point me vanter, mais j'ai été un grand stratège autrefois. Je connaissais quelqu'un qui disait : Un bon soldat gagne la guerre au combat, mais un grand stratège la gagne avant qu'elle commence.

C'était Ikar... Ou Plutôt maître Varsen du temps où il était maître Renard. Je souhaitais bien qu'il ait raison car je n'avais pas envie de faire perdre des vie inutilement. J'avais déjà perdus des hommes en mer. Chaque vie était une de plus pour aider au maintient de la confrérie.

C'était histoire de stratégie : Si on remportait la victoire sans trop de perte, les elfes de ce continent verrait l'appui de la confrérie et y porterait certainement aide au besoin.

*Ce plan me convient parfaitement. Et de toutes façon, nous n'avons pas le temps d'attendre. Partons dès demain matin. Si vous le désirez nous pouvons vous permettre d'envoyer un émissaire à la citadelle dès maintenant pour aller plus vite demain, mais ça augmenterais les chances d'embuscade de la part d'Ehryna. Elle n'est pas parituclièrement intelligente, mais pour être fourbe, la nature l'a bien aidée.*

Vinh'san retourna dans le corps de Llorna qui était venue mettre au courant les nouveaux venus de la règle qui régissait le camp :

Personne ne doit sortir du campement sans mon autorisation ou celle de Rllor, celui qui a entrainé votre ami aveugle. Notre survie en dépend.
Et si une dryade vient vous voir cette nuit, sait-on jamais, elle peut bien avoir des goûts altérés par la nature actuelle des elfes, éviter au plus possible de l'importunée mais tentez de rester au camp.
*Je précise que toute blessure envers cette dryade pourrait venir à causer la mort du coupable. Et cette mort peut très bien venir de Llorna plus que de cette dryade. Elle est la protectrice de cette forêt.*

Après avoir annoncé cela, Llorna partie, en se chamaillant intérieurement avec Vinh'san. Ce dernier sentait revenir le temps de son enfance et en était heureux. Ce sentiment le changeait de l'amertume habituelle qui l'hantait.

Zertyline près de Sparda en avait marre de se laisser faire.La protéger était bien beau mais le danger venait d'elle.

Elle se dirigeat vers le maître renard.

Il ne m'a jamais sembler qu'Ikar voulait me faire rentrer dans la confrérie.Il à toujours voulut m'en cacher l'existence et m'y éloigner.
N'avez vous pas entendu de mes compagnons que ma vie était la chose la plus importante à ces yeux et il ne voulait en aucun cas que je l'a perde.

Aujourd'hui il voudrait surement que je vive heureuse et que j'élève notre enfant, même si pour cela je reconstruit ma vie.

Néamoins je pourrai à terme rentrer dans cette organisation, mais je ne le ferais pas avant de savoir ce qu'il m'attend et avant d'être entouré d'un amour nouveau.

Il faut que je revive à présent pour que l'enfant à naitre ne soit pas un fardeau pour le monde.

Ses yeux se tournèrent discrètements vers deux hommes, tout deux mystérieux mais qui l'attirait en cela, ils avaient une partie d'Ikar dans leurs âmes.

Le maître renard devait être capables de comprendre le message de Zertyline et si c'était le cas et qu'il tenait à la participation de la démone, alors les deux hommes serait en compétition, sans le savoir toutefois.

Les jeux sont lancés : Druedan et Sparda

Le soleil perçait à grand peine au-travers des épaisses frondaisons, les hommes avaient le coeur inquiet, pour eux, il n'était sans doute pas plaisant de marcher dans un milieu si sombre mais pour Druedan, l'Homme-Loup, ce n'était qu'un grand sentiment nostalgique au point-même qu'il se sépara du groupe un instant pour réfléchir seul.

Lorsqu'il retourna auprès de ses compagnons, ceux-ci étaient tous dans une situation de défense, Sparda avait éliminé deux gardes et le statu quo semblait bientôt devoir flancher et disparaître. Constatant avec un soupir qu'il faudrait bientôt se battre, Druedan tira sa longue épée d'une main et dégaina de l'autre une impressionnante hache de bûcheron, un regard froid se dessinait sur son visage.

(HRP : Au fait, j'ai répondu dans un nouveau sujet, jugeant celui-ci un peu innaproprié. Vous n'êtes pas obligé d'y aller répondre tout de suite, mais j'aimerais que Vinh'san y jette un coup d'oeil. Je vais répondre à ce post, admettant qu'il se passe avant celui que j'ai posté hier)

M'approchant de Zertyline pour que seule elle entende, parlant bien plus bas que ce qu'un homme, un elfe, un démon ou quoi que ce soit à qui le message n'était pas destiné ne puisse entendre :
'' Quand le deuil terminé, il revient,
Il observe le passage de nos âmes,
À travers des yeux qui ne sont plus,
Mais qui resteront jusqu'à la mort,
De celle qu'il aime et qu'il attend,

Il n'est pas mort en vain,
Car aujourd'hui il revient,
Même aillant dit que non
Son amour est trop puissant,
Et c'est ce qui le rend fort.''
Lorsque vous voudrez en savoir plus sur ce que je viens de dire, vous viendrez me voir j'en suis certain.

Et je m'éloignai, entammant la marche qui me mènerais vers le château.

Le jeune démone cru quelques secondes à l'espoir de revoir Ikar dans les vers de l'étrange homme.

Mais elle se renfrogna rapidement quand elle reprit conscience que son amant était bel et bien mort.

Elle sortit soudainement de la conversation et s'approcha du premier "lauréat" : Druedan.

Elle le fixa droit dans les yeux sans dire un mot

Puis finalement:

Que fais-tu là, et que veux-tu ?

Elle désirait le connaitre un peu mieux mais elle n'était pas très douée pour entamer une conversation. Surtout que le barbare n'était pas du genre bavard.