Quand la jeunesse s\'envole...

La pluie raviva l’odeur du sang que nous avions garder dans nos vêtements. Malgré le danger que cela pouvait bien invoquer, je me sentais légère. Prête à battre n’importe quoi. La force que nous nous étions échangés par ses baisés me semblait volatil. Un peu comme la pluie qui glissait sur ma peau et dans mes cheveux, celle-ci glissait de mon corps et y revenait, piquant ma peau de mille fouets, maniés par là main d’une créature si minuscule qui ne pouvait qu’habiter l’imaginaire.

Soit. Les éclaires me faisaient toujours le même effet. D’ailleurs cela me rappela la première fois que j’avais rencontré le gamin. Il avait tonné aussi. Soit. Aujourd’hui, c’était plus violent. Les éclairs effrayaient notre dernière monture. Cependant Mikä avait le contrôle. J’étais calme.

Quand les tambours du ciel eurent fini de signaler leurs présences, ou peut être même, d’envoyer un message quelconque, nous nous arrêtâmes. Bonne idée, si on constatait un instant l’état quelque peu lamentable de nos vêtements du moment. Quand je vie Mikä s’éloigné, je ne pausa pas de question, qu’il fasse ce qu’il avait à faire. Ce ne fut que quand il revint avec deux lièvres qu’un autre moment de ma vie avec lui gamin me revint. La nuit avec les loups. D’ailleurs, je crois qu’il avait encore les marques sur l’épaule. Le tout se déroula dans un silence qui ne me semblait pas familier à tous ceux que j’avais déjà connus.

Je n’aurais sut mettre le doigt sur ce qui n’était pas pareille. Ce n’était pas, dans mon cas, un sentiment de béatitude… Je l’observais, de mon air tranquille, assuré, comme à mes habitudes donc…

Je soupirai silencieusement. J’avais envie de revivre cette expérience qu’était celle de caresser les lèvres de mon vis-à-vis des miennes. Cela m’était si étrange, encore si peu connue, que ça en devenait comme le jouet qu’on offre à une petite fille et qui, curieuse, veut en connaître toutes les facettes le plus rapidement possible…
Je n’aimais pas l’image. Mais je devais bien m’avouer que c’était cela donc j’avais l’air, intérieurement.

Mâchouillant mon bout de lièvre, je persistais à regarder ailleurs, dans le vide plus exactement, là où j’avais l’habitude de m’abriter quand mes pensées allaient au galop vers un endroit qui m’était inconnu ou que j’avais besoin de faire le vide… Je fini par me lever et pour me changer les idées, pris une gourde que nous avions sans doute dérobé à un de ses passants lors de notre dernier voyage et me dirigea vers un petit arbre à feuille plates. De là je fis couler les gouttes qui s’y étaient amassées…
Je me retourna, regardant Mikä un instant, puis revint, la gourde maintenant pleine. Je deuxième lièvre était en train de ce faire cuire, au dessus des flammes, une branche lui passait de part en part, mais ce n’est pas cela qui attira mon attention. Des papillons étaient venus danser autour des flammes.

Je savais que ces choses aimaient le feu, les ayants maintes fois aperçus sur mon continent, vagabonder autour des torches. Mais jamais autour d’un animal en train de cuire.

… C’était étrange.

Quand des papillons arrivèrent autours des flammes qui léchaient la viande, ce qui n'arrivait jamais, je me demandai qui les avait envoyé. Peut-être était-ce Thör, qui regardait en ce moment dans ma direction... Ou plutôt dans celle des papillons?? Ou était-ce moi sans le vouloir?? Ou bien je me faisais seulement des idées. Quoiqu'il en soit, je pensais que c'était une sorte de signe. Je fini de cuire la viande correctement et je vint m'asseoir à côté de celle que j'aimais. Je ne pensais pas être très bon dans la poésie, ni en quoi que se soit de romantique, sauf pour l'atmosphère, donc je ne dit rien. Je ne fit que manger, observer le feu et finalement m'étendre à côté de ma belle pour regarder les étoiles qui apparaissaient tranquilement. Je reconnaissais certaine d'entre elle, d'autre pas. Je me demandai si Thör voyais les même quand elle était chez elle. Je failli lui poser la question, mais je retint ces mots. De un, elle n'aimait pas parler et de deux, cela aurait brisé ''l'atmosphère''.

Je respirai profondément, tournai mon regard dans la direction de Thör qui était encore assise, et rencontrai ses magnifique yeux, qui faisait un contraste avec son allure féroce de félin. Elle avait vraiment changé depuis ce baiser. Elle essayait encore de se donner des allures de roc, sans émotion, mais ses yeux ne pouvait résister. Ou peut-être n'essayait-elle pas de cacher ce qu'elle ressentait, mais avec son expérience de vie, cela devait être comme respirer, elle était comme obligé de le faire. Je ne savais pas la réponse, mais voyant que son regard allait encore une fois changer de direction, je m'approchai doucement et l'embrassai dans un long baiser tendre et doux. Pas comme celui de ce matin, incertain, nerveux, mais avec de l'assurance et de ... l'amour?? J'était comme dans un autre monde. Le temps s'arrêtait encore une fois, me donnant la chance de gouter un peu à elle...

Toujours cette… sensation. Un Vide immense dans le creux de mon ventre, c’était presque comme sentir le vent sur ses organes internes… ou avoir des crampes. Je sentis le sol se dérobé sous moi, je n’avais plus qu’une seule chose à quoi m’accrocher, ses lèvres. Alors, sans annoncer rien, car c’était comme dans une panique imaginaire que j’agissais, je ne savais pas trop d’ailleurs, encore une fois, ce que je faisais. Un simple désir instinctif, peut être… la sensation qu’il me donnait, cet instinct là, c’était celui d’un danger quelconque, toujours ce nuage d’interdis qui me flottait au dessus de la tête, qui me grondait des choses qu’y auraient fait fuir une tornade de sa trajectoire. Moi… moi je ne fis que m’accrocher d’avantage, ouvrant doucement les lèvres pour prendre celles de Mikä avec une ardeur que je ne connaissais que dans les combats, à moins que ce ne fut avec plus de douceur. Je ne sais pas.

Chose certaine, je sentais le tissus du linge de Mikä sous mes mains, d’ailleurs celles-ci étaient parties je ne savais où, refermant leurs doigts qui échappaient à mon contrôle sur cette marre de texture molle, je sus à la très grande conscience que j’avais de la position de mon corps, que je venais de l’attirer à moi, brutalement. J’avais fermés les yeux, mais je voyais des flammes. Une marre de flamme. J’entendais le crépitement, le sentait cette chaleur étrange qui vous pinçait la peau furtivement quand on gardait nos mains plus de trois secondes au dessus d’une bougie sur tout mon corps.

Je m’avouais avoir une respiration qui n’avait rien à voir avec le calme et la sérénité. Bon. Voilà… Maintenant, c’était ses cheveux, doux, noir comme le néant, que j’avais dans une main, mais où était passé l’autre? Toujours ce même tissu. Elle n’était pas perdue.

Quand mes yeux s’ouvrirent, souffrant de trop de flamme en eux, une fraîcheur inattendus les baignas d’une lueur que j’avais généralement, quand j’étais très en colère, ou peut importait pourquoi, quand un sentiment fort m’envahissait… Je le savais car, la peau pâle de Mikä, celle de son visage, était baignée d’une légère lueur violette, faisant concurrence à celle du feu…
Les reflets s’entrechoquaient, se battaient pour être la seule à posséder cette peau qui du coup, me semblait de vue, très douce. Sa pâleur, délicieuse, captait toutes les lumières, alors que ses cheveux les étouffaient. Je glissai une main sur ce visage que me fascinait, tout d’un coup, et arrivé aux lèvres, que mon pouce sépara doucement, je ressentis ce qui m’avait toujours été défendu. Mais comme un fruit qui me semblait d’un coup très appétissant, je n’avais qu’une seule envie, mordre à pleine dent…

Je ne savais plus ce que je faisais... Elle m'entrainait dans une sorte de tempête. Là ou je ne savais plus ou donner de la tête. Elle m'embrassais comme une bête et moi, inconscient, je retirais ma chemise. Je ne m'en rendait pas compte, mais le feu grossissait. Pas parce que le terrain était sec. J'était responsable de cela, ou mes sentiments en était responsable.

Je l'aimais, mais je ne savais pas ou m'arrêter. Je ne voulais pas qu'elle me jette comme un amant d'une journée ou comme un homme faible. Je ne voulais pas la voir me refuser comme on refuse l'invitation odieuse d'un voisin ignoble. Mais tout ça ne menait à rien. Je ne pouvais pas me décider. Je me levai finalement, torse nu, allant vers le cheval et empoignai la couverture de selle pour l'étendre par terre.

Je m'étendis, le regard absent, attendant la réaction de Thör...

Il était parti… Non. Il n’avait qu'interromps tout cela. Je ne savais pas quoi faire. Pour une fois dans ma vie. Le feu commençait à me consumer autre chose que les yeux. Je brûlais d’une envie que je n’avais jamais explorée. Ce n’était pas comme vouloir tuer, désirer ce rassasier ou encore, simplement, se laver. Non. Ça… c’était quelque chose qui me prenait par les tripes et qui me tiraient vers un abîme donc je n’avais jamais mesuré la proximité. Il était là, juste à côté, n’ayant aucunement plus d’expérience que moi, mais pourtant, à mes yeux, beaucoup plus serein.
Montrais-je ma faiblesse? Je dirais que non, je la sentais, mais la montrer, loin de moi ce réflexe. Je m’étais accoté sur mes mains, l’observant tout en me demandant ce que nous allions faire à présent… En faite, j’avais déjà mon idée, mais il me semblait que tout c’était passé très rapidement. D’abord, ce matin, le baisé, et puis maintenant, cette envie brûlante, lancinante…

Je me mordis l’intérieur des joues. Ce n’était pas dans ma nature d’hésiter. Alors, suite à cette grande vérité qui venait de m'exposer à la figure, mais que je savais cependant depuis ci longtemps, je laissa une fois de plus mon instinct me montrer la vois, bien que cette fois-ci, avec une certaine prudence.
Tout cela me donnait l’impression d’être en chasse de quelque chose que je ne pouvais voir, un désir diffus qui ne se matérialisait que par la présence d’une personne. Mikä. Je ne sais pas si j’ai soupiré alors, mais je me sais, que, rendu à la hauteur de l’homme en question, j’avais cette franche envie de déposer mes lèvres autres que sur ses lèvres à lui. Mes mains d’ailleurs, rêvassaient, poser sur la couverture, de toucher la peau qu’elles savaient être douce, du garçon.

Ah… j’avais chaud. Horriblement, il me semblait que mes vêtements se collaient à moi, cependant, je ne semblais pas sur le point de les enlever, préférant peut être que ce soit lui qui le fasse, je n’en avais aucune idée, je ne voulais pas creuser la question.
Le contraste me frappa alors.

Sa peau, blanche, pâle, n’était autrement que le contraire de la mienne, et ses cheveux, si noir, comparé aux miens, blancs, ne pouvaient qu’être l’opposé. Autant pour le genre du physique. C’en était presque… Soit.

Je n’y pensais déjà plus depuis un bon nombre de secondes déjà, mes yeux, toujours luisant, occuper à regarder les étoiles, maintenant, nos formions une espèce de jeux d’échec à nous seuls. Couché à côté de lui, je ne pouvais cependant pas me résoudre à me perdre dans la contemplation du draps savamment déposer dans le ciel et de ses brillances…
Mes yeux venaient de revenir à ma proie première. Je me retourna alors sur le côté, leva une main dans l’espace et, toujours guider par ce besoin brûlant de le toucher, je déposa un doigt sur ses lèvres, que je m’amusa ensuite à faire descendre sur sa mâchoire, son coup, puis la ligne droite que ses muscles avaient formés, sur son torse d’abord, puis son ventre. Je fis cela pendant un petit moment, le simple plaisir résidant dans le fait de savoir qu’il n’allait pas protester…

Peut être aussi, le poussais-je, dans une envie que je n’avais pas encore perçus, à me toucher aussi…

Le désir devenait de plus en plus ardent. La sueur perlait sur mon visage, sur ma peau... Partout!!! J'avais chaud, Mes mains moites carressaient légèrement ses hanche sous ses vêtements. Elle ne m'avait pas encore repoussé?? Alors elle ne le ferais pas si j'allais plus loins. Du moins, l'espérais-je. Au diable les convenances. De toute façon était-je vraiment un homme de convance?? J'enlevai le reste de mes vêtements, puis fit de même avec les siens. Je la renversai sur mon corps chaud d'une fièvre maladive et la contemplai dans tout son être. Je l'avais déjà vu nue, mais maintenant c'était différent. C'était comme un acte interdit que de simplement l'admirer dans toute sa splendeur. Ses cheveux d'un blanc pure me faisait penser à elle comme d'un ange et sa peau sombre, à un démon. Mais en bien plus divin.

J'appuyai sa tête contre la mienne, et l'embrassai à nouveau. Lui carressant le dos jusqu'au bas des cuisses et remontant jusqu'au cou. Et mon âme se perdit en elle, tandisque que je rêvais éveillé. Comme révélant mes plus intimes secrets à un être que je redécouvrais chaque jour...

Mon contrôle physique envoya balader mes barrières mentales. Je n’avais plus rien à quoi m’accrocher. J’aimais son contacte. Nullement timide, j’étais perdu dans une brume particulière. Et je dois bien avouer que le fait de n’avoir aucun contrôle sur mes mouvements étaient quelque chose de tout nouveau, c’était si étrange… si… bon.
Le soir, après mon premier fleurissement, j’en rêvai. Je crois que je m’étais endormis contre lui, ou peut être que non, plus emmêler qu’autre chose. Épuisée, c’était sûr. Je palpitais littéralement, même dans mon sommeil.

C’était cela que, moi une gladiatrice, ne pouvait connaître sur mon continent? Un plaisir de cette sorte, interdit, pour le simple caprice de ses dieux donc je n’étais même pas sûr de l’existence, alors que les confrères masculins se faisaient récompenser de femme après un combat glorieux. Cela n’avait aucun sens… c’était… d’une absurdité! Comment mon instinct était-il passé à côté de ça pendant toutes ses années à guerroyer dans une arène pour le plaisir des foules, bien que ce ne fût pas particulièrement ma raison ?

… j’ai le sentiment qu’en dormance, mon corps c’était passablement serré contre celui de Mikä. Je n’avais aucune preuve, puisque je dormais alors, mais au petit matin, à mon réveil plus exactement, mes yeux s’étaient ouverts sur ce qui me semblait être un morceau de peau. Une peau que j’avais goûter, d’ailleurs, avec un déroutant plaisir.
Je sais que dans mon soupire, l’air l’avait frôler sans que je n’aille eut à lever un cil. Peut importait, il dormait encore, à ce qui me semblait…
Des gestes simples et remplient de précautions m’aidèrent à m’extirper de l’enchevêtrement de bras et de jambe qui nous liais tous deux ensembles. En quittant sa chaleur, j’eu froid. Aussi, mis-je mes vêtements rapidement.

Je l’avoue, pendant deux minutes, je resta là à l’observer, l’envie d’avoir cette peau douce et mature sous mes doigts, contre mes mains, ou encore plus simplement, contre moi, venait me tirailler les membres, jusqu’à livrer une sensation de picotement dans ceux-ci. Je suppose que c’était normal, mais je ne cessais de repenser à tout cela avec l’envie de le refaire, rien que pour voir si, la deuxième fois, tout était pareille ou si, avec le temps, comme de l’eau bien froide qui devient chaude, tout cela n’aurait été que chimère…

Je ne crois pas.
Cependant, hache dans le dos, je ravivai le feu. Je n’avais aucun doute maintenant, il allait se réveiller bientôt. Mine de rien pendant mes heures de garde, quand il avait se corps de gosse… quand il était un enfant, je l’avais longuement observée. À la longue, j’avais appris à savoir ce qui annonçait sa sortie imminente du monde des songes.

Je décolla mes yeux de son corps, qui d’ailleurs, toujours nu, laissait sa blancheur rayonner légèrement quand le soleil la touchait, sans doute la réchauffant. Avisant le lièvre qui avait fini par brûler dans les flammes, je pris une bouffé d’air frais des montagnes et, en l’enlevant de sa branche de bois, l’envoya au loin. Dans la nature, rien ne se perdait, surtout si c’était naturel.

Alors un lièvre cramé...

Je fit des rêves étranges. Troublants. Je me réveillai malo à l'aise. J'était encore nu et je ne savais plus trop pourquoi j'avais fait ça. J'avais de l'attirance pour Thör certe, mais de là àlui faire l'amour?? Bah, de toute façon, elle ne m'avait ni repoussé ni frappé. C'était bon signe... Et elle avait changé. Elle était devenu presque joyeuse, C'était bon!! Pas juste pour elle, mais pour moi aussi. J'en avais marre de me faire frapper à tour de bras.

Je m'habillai lentement, sentant les yeux de mon amante sur moi. J'aurais voulu me réveiller le premier pour faire le déjeuner avant qu'elle ne se réveille, mais c'était très rare qu'elle se levait après moi. J'allai tout de même chercher de quoi manger, soit des fruits des champs, des oeufs que j'avais eu un peu de misère à aller chercher et trois écureuils. Mais cela parut plaire à Thör... C'est ce que je voulais.

-M'aimes-tu vraiment??

C'était la seule chose que je trouvais à sortir et maintenant par dessu le marché!!!

[Dsl du Retard, mon Écran à déscider de chier des tacts]

Alors qui se réveillait, je me rappelais le village où nous nous étions rencontré. Petit, miteux, les âmes s’y trouvant si aride qu’il n’en restait pas grand-chose de la vie qui y résidait. Les effusions de sang qu’elle avait soulever, sans doute aujourd’hui étaient-ils encore là, sécher, léché par les chiens… peut être les corps avaient-ils étaient enlever, dévorés. Je n’en savais rien, je m’en foutais, mais le simple fait d’y pensé m’envoyait l’imagine de mon indifférence. Celle là je l’avais contemplé bien des fois, des cadavres à mes pieds, l’odeur du sang à mon nez et ce plaisir instinctif d’être, encore une fois, au dessus de quelque chose.

De quoi exactement, sans doute de la vie elle-même, où des menaces qui pesaient sur ma tête à chaque combat. Quand il partie chercher, je suppose, de la nourriture, pour m’a part je m’assis devant le restant du feu. Fixant les cendres avec mon mélange quotidien de visage sans émotions et ce qui venaient et allaient dans mes yeux. La lourdeur de ma hache, toujours si précieuse, me tenait réveiller de toute information extérieur. De sorte que quand Mikä revint, je le sus avant qu’il ne tende le déjeuner.

Pas de feu pour faire cuire les œufs, ça n’était pas bien grave, crû, ça l’avait encore son charme. Aussi, avec quelques petits fruits qui disparurent dans mon gosier aussi rapidement qu’ils avaient pris du temps à poussé, j’eux la brève pensée que faire ce que nous avions fais hier… était une forme d’exercice qui épuisait le corps plus qu’il ne semblait. J’avais faim.

Crevant l’œuf qu’il m’avait léguer avec mon index, j’étais en train d’en savourer le jaune quand la question m’explosa aux oreilles comme ci on venait de me demander si j’étais un gnome venant du nord qui vivaient parmi les loups… Moi qui trouvais toujours réponse à tout, puisque tout me semblait si évident, voilà qui venait de me bloquer complètement. Le jaune d’œuf me sembla d’un coup un peu moins bon, les petits fruits un peu moins frais… Jusqu’à ce que la réponse vienne d’elle-même devant mes yeux.

Je me connaissais comme un forgeron connaissait l’arme qu’il forgeait. Je me savais capable d’une infamie, mais ne m’en formalisait pas pour autant. Aimer, je n’y avais jamais songé, mais maintenant que la question était lancée, je devais bien admettre que oui. Je n’aurais jamais laissé quiconque me toucher de cette manière… peut être avait-ce été ma manière de lui dire, puisque je n’étais pas très forte en parole, mais plus dans l’action même. Autant quand je l’avais prise dans son village cela était une preuve, autant ce que je lui avais offert hier en était une autre.

Si je ne l’aurais pas aimé, il serait sans doute quelque part délaisser et seul… dans la nature ou ailleurs. Peut être l’aurais-je abandonné un matin, tendis que je trouvais qu’il ralentissait la progression avec ses sommeils plus longs que les miens. L’idée qu’il me faisait un test me passa par la tête. Aussi répondis-je de ma manière naturelle, détournant tout cela pour lui faire comprendre encore plus durement ce que je maintenant.

« Je ne me suis jamais offerte. »

Je voulais voir sa réaction. Aussi mes yeux vinrent fixer son visage comme si ce fut la chose la plus intéressante du moment, et ça l’était. Si il avait bien comprit mon caractère, il saurait pertinemment ce que ça signifiait.

Elle ne s'était jamais offerte?? Elle avait probablement contrarié son dieu et s'était probablement détourné du chemin qu'elle s'était tracé seulement en faisant cette acte. Certe qu'elle m'aimait. Plus que tout pour avoir brisé les règles qui la menait jusqu'à hier. Je savais tout ça, alors pourquoi lui avais-je posé cette question?? Pour l'entendre dire je t'aime... C'était ce que je voulais, mais ce ne fut pas le résultat que j'obtint. Pour elle cela s'équivalait probablement, mais pas pour moi. Un simple je t'aime...

Je ne voulais plus parlé... Comme blessé par sa réponse tout en sachant pertinament que cela voulait dire la même chose... Alors pourquoi?? Je n'en savait rien, et proabablment n'en saurait jamais rien. Je la contemplai encore, comme à tous les jours, en faite non, plus avec amour qu'admiration, mais mes yeux restaient les même, noirs, presque sans sentiments, ou alors ils étaient cachés.

C'est alors que j'apperçut, dans le reflet de la hache, trois silhouette camouflés dans les arbre, tous avec un arc à la main. Tous Pointa leur flêche sur nous... Mais il y en avait certainement d'autres. Les feuillage juste en avant en témoignait. Je n'eut pas à lui dire. Elle le devina comme elle devinait toujours ce que j'allais dire sans que j'ai à le faire...

Un homme sauta des arbres et atterit devant Mikä. Il était de noble race. Plus noble que celle de Thör. Plus noble que celle de Mikä.

Le jeune homme se posta devant la drow, comme pour la protéger et pointa son sabre sur l'elfe. L'elfe fit un simple geste du doigt puis trois flêches vinrent se ficher aux pieds du jeune homme. Il fit un deuxième mouvement et quatre autres elfe apparurent d'entre les arbres. Les deux amants n'avaient pas d'issu pour fuir et s'il ne voulait pas périrent ils leur fallaient lacher leurs armes. Anior aimait décider pour tout le monde. Il fixa le ''morveux'' et dit : '' Lache ton arme jeune homme. Ou péris.
-Je ne lacherai pas mon arme si vous ne lachez pas la vôtre et ne dite pas à vos hommes de s'éloigner.
-La mort en vaut-elle le prix?
-L'amour oui.''
Il aimait donc la drow. Drôle de mélange. Anior avait crut que c'était deux opposés. Il trouva cela amusant.
-Penses-tu pouvoir vaincre ainsi 12 elfes armés??
-Un seul suffit.
Il voulait ainsi faire un duel... Eh bien il l'aurait son duel. Il n'avait aucun chance contre un elfe tel qu'Anior.
-Si tu me bas en duel, un duel à mort, tu pourras partir avec ta belle, dans le cas contraire, elle sera a moi et toi mort...

(Ikar ma demander de lancer les dés pour l'elfe, donc faire le combat avec Mikä)

Le tonnerre qui fit rage dans ma tête m’apparut comme un sinistre présage face à ses personnages, elfes donc je ne m’attendais pas du tout à croiser dans les parages…
Le sifflement de mes lames ne firent qu’un tour d’oreille, alors que Mikä c’était placer devant moi, sans doute était-ce une réaction normale, chez un être qui nous aime, de vouloir nous protéger. Cependant je ne l’attendais pas de cet avis. Je n’étais jamais en accord avec l’avis d’autrui, de toute manière. Pourquoi personne ne commençait à ce battre?
Je n’y comprenais rien. Seule, j’aurais déjà foncée dans le tas avant même que la feuille d’un arbre nain à l’automne n’est atteint le sol dans un coup de vent. Dépitée, j’observais. Je savais qu’en dehors des combats dans les arènes, il y avait toujours des procédures, que ce soit pour une mise à mort officielle ou une attaque en pleine nature. Je n’avais jamais vue le principe. Une personne devait mourir alors, il fallait la tuer, point besoin de faire une messe en son honneur, que ce fut un grand ou un piètre homme, car dans du peu de vie qui restait, tout revenait au même!

Mes yeux passaient d’un elfe à l’autre d’un air farouche, en cela je savais qu’ici, j’étais prise comme une ennemie. J’entendais dire parfois, que les elfes avaient des différents entre eux… Si les elfes noirs étaient ennemis de tous, les barbares pour leur parts, ne manquaient pas de ce faire haïr. Si ils pouvaient déterminer mon sang, je serais un être à abattre, mais ce n’était pas le cas, déjà? Bien sûr que si.

Je remarquai les silhouettes, tout autant que Mikä. Au vus de la grosseur de mes lames, je pouvais amplement m’en servir de bouclier en m’accroupissant. Cependant Mikä n’avait pas de protection, ce qui était un grand problème…
Bon. Ils parlèrent…

…

Mon œil sursauta un long moment. Je me sentais un nerf sauter dans la paupière. Autant les flèches qui s’étaient ficher dans le sol me donnait envie de nourrir ses lames, autant le manque de respect entre les combattants me disait que de n’importe qu’elle noblesse il était, il n’en valait pas moins un chien galeux. Et qui dit chien galeux dit extermination rapide et directe…

Ma hache ne fit qu’un tour, un seul… pour se planter dans la terre, ce qui fendit, sur une longueur de un mètre, le sol… d’ailleurs.
Je sentis tous les arcs se tendres. Je n’avais pas peur. J’avais une envie profonde de lui sauter à la gorge, d’arracher ses oreilles avec mes dents, écraser son visage contre mes lames… Mes yeux répondirent à mes pensés par un léger miroitement.

Je savais pertinemment que si Mikä engageait un duel. Mes actes du moment pourraient changer les règles du jeu… Aussi je me tins tranquille… pour l’instant.

Le fait que personne n'attaqua ma bien-aimée me fit savoir qu'elle n'avait pas attaqué. Elle faisait simplement savoir qu'elle se battrait si besoin était et qu'elle n'interviendrait pas dans le combat... Du moins tant qu'il tournait en ma faveur. Thör se maintint à l'écart pendant qu'on traçait un cercle à l'écart. Le règle étaient simple : Si un des combattant s'écartait du cercle, il recevait un coup de poing de celui qui était le plus proche(lancé d'un dé supplémentaire. S'il atterit sur le numéro 6, le combattant perd un point de vie). Dans le cas ou mon adversaire s'écarterait du cercle, je pouvais être sur que Thör lui enverrais un coup de poing magnifique la ou elle le pourrait.

Je postai en position de combat, regardant fixement les yeux de mon adversaire, sans broncher. Je ne savait pas si j'allais gagner, mais je savais qu'Anior souffrirait amplement.

Nom : Mikä
Race : humain
Classe du personnage : Rôdeur

Nbr de points de vie : 10
Nbr de points d'agilité : 3
Nbr de points de force : 0
Nbr de points de deffense : 0
Nbr de point de riposte : 2

Nbr de pts de mana :
Nbr de pièce d'Or : 20

Sort : Guérison :: +1point de vie quand le dé=1

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Nom : Anior
Race : Elfe

Nbr de points de vie : 10
Nbr de points d'agilité : 1
Nbr de points de force : 0
Nbr de points de deffense : 0
Nbr de point de riposte : 0

(Ne pas tenir compte du dernier dé de Mikä, il en a lancé un de trop)

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Je réussi tant bien que mal à lui faire un blessure mineure (-2). Je m'y était reprit en quelques fois, mais j'avais finalement réussi à lui écorcher l'épaule. Je me relançai dans une série d'attaque, observant en même temps sa réaction et celle de ses comparses. Je ne voulaient pas voir Thör se faire assommer ou encore se faire désarmer. Ces elfes ne méritaient pas d'en être. J'avais entendu dire qu'ils étaient tous bons, mais celui qui m'avait dit cela avait tort.

J'esquivai un coup qui m'aurais été fatale puis je tentai le tout pour le tout. Le coup du corbeau. Pénétrer sa garde pour ensuite remonter ma lame jusqu'à sa gorge...

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Anior était très en colère pour sa blessure, bien que mineure. Il attaqua son opposant, tant et si bien que celui-ci sortit du cercle. Il reçut un coup de poing qui eut l'air très douloureux (-1pv). Anior, repris ainsi sa confiance en lui et s'élança dans un nouvel assaut.

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L'épée manqua sa cible et je pu en profiter pour m'élancer dans de nouvelles feintes. Un coup à droite de sa tête pour lui faire peur puis un autre vers son menton... Qui fut dévié. Je me donnai un élan en essayant de lui donner un coup de poing à la figure et un coup d'épé dans le ventre. Si je réussissais cela le ferais mourir d'une mort rapide ...

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Le jeune parut soudain plus détendu, plus fort...(+1pv)Mais Anior se déffendit bien aux assaut de son assaillant. Ses yeux était ejecté de sang et une sorte de transformation s'oppérait en lui. Sa malveillance et son caractère était en train de la transformer en orc sous les yeux ahuris de ses compagnons.