Au devant d'une ''Reine''

J'avais quitté les autres depuis un bon moment déjà. J'étais certains qu'ils avaient envoyé quelqu'un derrière moi ou bien c'était un ''ennemi'' potentiel. Je me demandais comment il faisait pour me suivre si aisément étant donné que je me déplaçais aussi silencieusement qu'un elfe et que j'avais une cape qui me rendait quasiment invisible. Même pour quelqu'un qui savait au départ j'étais ou, il serait difficile pour lui de me suivre.

-Montrez vous Druedan. Je ne sais pas où vous êtes, mais je suis certain que c'est vous qui me suivez.

Ce dernier, si c'était bien lui, ne se montra pas. Je ne pensais pas que quelqu'un d'autre pouvait me suivre si aisément, mais si c'était un ennemi, je venais de lui dire que je l'avais vu.

Clic...

Des hommes de Ramandrek, ainsi que des elfes de la Vallée des elfes attaquaient le port de l'île hexagonale. Je ne savais pas si c'était le même que celui q'où on était arrivé, mais il avait la même importance. En fait je ne savais même pas s'il y avait plus d'un port sur lîle.

Des centaines et des centaines de soldats sortaient de bateaux de combat autant que de bateaux marchands. Aucune flotte de guerre n'aurait pu transporté autant de soldats. L'assaut avait même l'air d'avoir été étudiée et préparée. Je ne savais pas depuis combien de temps Melroth était partit, mais maintenant il était de retour et en plus grand nombre que je ne l'avait éspéré. Les défensseur de l'île hexagonale croulaient sous le nombre inquiétant de l'armée de Dal'Melroth.

Les cris provenaient de partout et le sang coulait à flot. c'était horrifiant de voir à quel point les elfes de la Vallée semblaient détester ceux de l'île...

Clic...

J'étais de retour dans la forêt de l'île. Ce n'était qu'une vision... Qui allait se réaliser si je n'agissais pas. La présence qui me suivait semblait partit et moi je rejoignais la route qui elle rejoignait le château. Je relevai ma capuche quand un groupe de soldat elfique vinrent me voir. Je leur expliquai que j'étais ici comme diplomate et que je représentais la confrérie du renard qui était neutre à leurs guerres internes. Il m'escortèrent donc jusqu'à une chambre bien gardé, disant que la reine me recevrait bientôt.

(HRP: Je compte sur toi Vinh'san pour agir en tant que PNJ et de décider ce qu'il advient)

Bien vite, des gardes revinrent voir Maître Renard. Probablement à cause de la décoration plus que luxurieuse de la pièce, il vérifièrent que tous les objets étaient en place puis amenèrent Maître Renard à la salle du trône.

Cette salle était rectangulaire, avec une sorte de piédestal de deux mètres de haut sur laquelle il y avait un trône.
Au pied de l'escalier du piédestal qui menait au trône, à gauche pour le "diplomate" il y avait une elfe dont le seul habit était composé d'entrelacs de racines suffisamment épaisses pour arrêter des coups d'épées sans gêner la porteuse. Elle portait une cape de couleur dorée sur laquelle était dessinée une jarre dont l'eau débordait à cause d'un surplus, mais cela Maître Renard ne pouvait le voir.
De l'autre côté de l'escalier se tenait le seigneur Kalenz, qui ne se souvenait plus du "missionnaire", sa mémoire concernant l'arrivée du bateau étant totalement monopolisée par la vision d'un grand animal probablement capable de détruire l'île simplement en éternuant. Il était vêtu de la même sorte que quand il s'était opposé à Melroth à part qu'il avait endossé une cape de même couleur que celle de la femme elfe et dont un symbole, tout aussi visible que l'autre aux yeux du nouvel arrivé, représentait une grande épée dont la garde commençait en bas et dont la lame venait s'arrêter sous sa nuque.
Il y avait trois gardes à chaque coins de la salle, deux aux côtés de la porte, deux gardes orcs aux côtés de la femme et deux à ceux de Kalenz. Enfin, trois orcs à la carrure laissant pensée qu'ils seraient capable d'arracher la tête de Sparda rien qu'en mettant leur main sous son menton et en écartant les doigts étaient positionnés dans l'escalier, bloquant le chemin menant au trône. Derrière le plus proche du trône se trouvait, hors de portée de vue des nouveaux venus, un mage humain prêt à élevé une barrière pour protéger la reine avant de contre-attaquer.
Sur le bord de gauche de la salle se trouvait un elfe noir en habits simples pour Maître Renard. Ses cheveux blanchâtres étaient rabattus en arrière à l'aide d'un anneau et un bouc roux poussait sous son menton. Ses yeux rouges montraient une expression de calme et de sérénité. Une petite orbe enflammée, une gelée, et une électrifiée tournaient autour de lui. Deux petits amas de cailloux entourés par de faibles flammes vertes gravitaient autour de son poignet gauche.
Enfin, en haut du piédestal, assise sur le trône, il y avait Ehryna. Son regard sévère fusillait le nouveau venu. Elle portait une robe de couleur dorée, serrée à la taille par une jupe formée par de petites plaques de diamants reliées par ce qui semble être un fil. Sa tête était recouverte par une sorte de capuche en émeraude reliées de la même façon que la jupe et dont les bords descendaient le long de ses joues et de son cou. Le dernier accoutrement notable était un diadème en or massif aux allures usées qu'elle portait au front. Un dernier détail qu'on ne pouvait voir, est qu'elle portait la même armure que la femme elfe. Tous ces habits bien trop voyants luisait grandement à la beauté naturelle de la reine, pourtant éclatante.

La voix d'Ehryna résonna comme un cristal, pourtant elle était inquiétante :

Que veux-tu, animal?

Telle était la façon de faire sur cette île. On se devait de soulignée la différence raciale entre deux interlocuteur, pour on ne sait quelle raison stupide. Ehryna continua :

Que nous-veux ta confrérie au semblant pestilentiel?

Je ne m'attendais pas à être reçu aussi durement. L'attaque personelle passe toujours, mais quand on s'attaque à la confrérie... Je m'inclinai bien bas devant la reine et ne me levai que quand elle en donna l'ordre. Je fit ceci pour deux raisons :
1- Je ne voulais pas mourir en laissant la confrérie sans maître.
2- Il fallait que je réussisse à faire entrer les autres dans le château.

-Comme vous le savez, ma reine, Le seigneur dragon appelé Dal'Melroth, ce qui signifie ''nouveau maître'' est repartit avec sa protégée sur le continent. Il a là-bas une armée puissante et nombreuse capable de réduire votre île à feu et à sang. Je ne voulais pas vous le dire aussi crûment, mais je ne savais pas si on allait me laisser le temps de tout vous raconter.

{Silence...}

-Hors, il se trouve que je suis le meilleur Diplomate de Ramandrek et je connais les dragons ainsi que les coutûmes de toutes les villes de Ramandrek. Je viens ici pour vous offrir mon soutien car il se trouve que l'armée est déjà en route pour vous balayer vous et les vôtres. La confrérie du Renard est très respectés dans Ramandrek et il se trouve que j'en suis le maître. Melroth saura reconnaître en moi toute la sagesse d'un continent et saura qu'il vaut mieux pour lui, ne pas attaquer. Si vous me laisser parlementer avec lui en votre nom, ma reine, je saurai l'en convaincre qu'il fait erreur.

Je n'était pas très à l'aise dans ce genre de fourberie. Pas que je n'étais pas fourbe, car tous les maître renard le sont, mais c'était la première fois que je rencontrais quelqu'un d'aussi cassante et pointue face à la confrérie. Je me demandais même si Maître Varsen en avait rencontré une équivalente.

Ehryna parut réfléchir. Elle avait eu vent de la conduite de Kalenz et ne l'avait pas désapprouvé. Elle ne pouvait pas maintenant contredire ce qu'elle avait fait dans la matinée.

Notre peuple a déjà éradiqué tout ce qui ressemblait de près comme de loin à des dragons excepté quelques drakes qui ne tarderont pas à mourir. Pourquoi aurions nous besoin de vous? Laissez mon peuple tranquille où vous mourrez.
Vous craignez ce dragon, cela s'entend.
Illera! Si vous désirez garder votre droit de séjour sur cette île pour étudier les sols, je vous conseil de tenir votre langue!

L'elfe noir avait parlé. Il avait dit cela à l'attention de Maître Renard pour lui signifier d'insister.

-Ma reine, si je puis me permettre, même si votre peuple est habile, grâce à vous, dans l'eradication des reptiles tels que les dragons, votre armée ne saura venir à bout de la sienne. Il aura très certainement fait alliance avec les elfes de la vallée des elfes, qui, j'ai entendu dire, cherche à venger les bateaux que vous leur avez coulé. De plus, les hommes de Ramandrek sont pour la plupart, assoifés de sang, de richesse et de gloire. Il sera facile pour Melroth de faire du recrutement alors qu'il a toutes les chances de gagner. Je vous somme de faire en sorte d'éviter la guerre. Cela pourrait être la meilleure des décision que vous aurez prise pour votre peuple. Un dragon qui se fait appelé Dal'Melroth doit avoir bien des mérites pour posséder un tel nom. Et qui sait, peut-être pourrez vous reforger une nouvelle alliance et par la suite commencer à prendre du pouvoir sur le continent. Je ne peux pas vous empêcher de vous battre, certes, mais je peux vous le demander. Je ne suis pas ici pour briser votre tranquilité, mais pour, au contraire, la préserver. Maintenant, ma reine, je ne dirai plus mot à moins que vous ne m'y autorisez.

Je me tus, laissant voir à la reine que j'étais sérieux dans mes propos et que je ne racontais pas n'importe quoi.

Ehryna laissa encore un temps de réflexion durant lequel le dénommé Illera fit un signe furtif à Maître renard pour lui indiquer sa réussite.

Bien... J'imagine que je devrais vous écouter. Non pas pour ce damné dragon, mais pour faire une alliance.

Cette dernière phrase ne servait qu'à garder la face.

Maintenant, partez. Si vous avez des hommes, allez les chercher. Illera, veuillez, après cela, l'amenez à votre chambre, vous la partagerez. après tout, il reste quelques lits de libres.

On emmena Maître Renard et Illera dehors tandis que Ehryna faisait savoir qu'elle ne voulait pas que cette décision soit officielle. Il faudrait réfléchir longuement à la façon de l'apprendre au peuple.

Dehors, l'elfe noir se présenta à Maître renard.

Je suis Illera Longsanglot, invocateur mais surtout érudit. Vous avez peut-être vu mon livre traitant de cette île, vous qui semblez venir de Ramandrek. Je suis actuellement en train de tenter d'y ajouter un complément.
Bref, pourriez-vous me dire qui vous êtes et pourquoi vous désirez vous alliez à cette reine?

-Appelez moi Maître renard jeune homme. Si je veux faire une alliance, c'est dans le but d'aider ma confrérie. Je vous conseille de cesser de jacasser comme une pie. L'endroit est mal choisi et les murs ont des oreilles.

D'un simple signe je pointai ceux qui nous suivaient, l'air de rien. J'ajoutai assez fort pour que les elfes m'entendent :
-Je crois que vous devriez montrer plus de respect à l'égard d'une reine jeune homme. Un jour vous vous ferez couper la langue à force de jacasser.

Je me dirigeai vers une sortie secondaire là où mes hommes et certains elfes étaient supposé m'attendre. Je ne voulais pas vraiment que ce Longsanglot me suive, mais je ne pouvais me résoudre à lui dire de partir étant donné qu'il m'avait indirectement aidé à convaincre la reine de la validité de mes dires.

Illera se tut. Cet homme a qui il s'adressait avait bien raison, mais Illera restait convaincu qu'il n'avait pas tort de parler. Passer pour un simplet qui dit tout ce qu'il sait a ses avantages... parmi lesquels ne jamais être soupçonné de quoi que ce soit.

Lorsque Maître Renard ouvrit la porte où attendaient ses hommes, les premiers à s'engoufrer dans la citadelle étaient Llorna, toujours hôte de Vinh'san, Cecil et quelques autres volontaires. Le chiffre avait été réduit à une dizaine de personnes afin de passer au plus pour une simple garde d'une personalité importante.
Ils furent conduits dans la chambre où Illera dormait. ce dernier était logé dans un simplicité insultante. Dans la pièce était disposé une vingtaine de paillaisses à même le sol. Llorna prit le plus proche de la porte, Cecil s'octroyat la plus lointaine d'Illera et Jin investissa la première libre qui lui tomba sous les yeux, du moins ce qui en restait.
Vinh'san souffla quelques mots à Llorna pour qu'elle les répètes à Maître Renard.

Et maintenant Maître?

-Maintenant vous et vos elfes allez faire votre devoir et moi et mes hommes allons libérer Malin Keshar. Cecil, je suis certain que vous serez content d'apprendre que vous êtes la personne appropriée pour attacher Illera. Assurez vous qu'il ne puisse bailler un mot ni sortir d'ici avant que tout soit terminé. Quant au autres, allez avec Llorna. Vous lui serez plus utile qu'à moi. Si vous n'avez pas pris le trône avant une heure, je doute que vous ne puissiez jamais le prendre Vinh'san.

Je sortit de la pièce avec mes hommes, tous capés et presque invisible. Je voulait qu'il y ai le moins de mort possible. Dès qu'Ehryna serait dépossédé du trône les gardes aideraient à mettre les orcs dehors ou au cachot, voir même à les tuer s'ils résistaient. Une tyrannie faisait en sorte que le peuple insécure prendrait le bord de celui qui avait l'avantage.

Le reste du trajet se fit en silence. Le seul défaut du plan était que la prison était gardé par une dizaine de vingtaine de garde. Cela laissait entendre que le cachot était remplie. Les clés n'étaient pas non plus au mue, mais accroché au pantalon de soit verte du capitaine de la garde. Bien que le quart des gardes n,avaient pas d'arme 3 hommes pouvaient leur faire face. Encore une fois, il fallait user de ruse pour obtenir ce que je désirais.

Vinh'san sortit de la pièce dans le corps de Llorna, suivit par les elfes et Jin qui avait tenu à rester avec lui. Tandis qu'ils se déplaçaient vers la salle du trône, Cecil s'approcha d'Illera qui cherchait quelqu'un a qui demander la raison de ce déplacement de masse.

Illera, ça ne faisait pas assez longtemps...
Euh...
Ne fais pas l'imbécile, j'ai l'habitude.

Cecil retira cette cape qu'on lui avait donné. Illera reconnu l'armure.

Le sang des Longsanglots ne trompe pas.
Que fais-tu là?
J'ai trouvé un employeur.
Ainsi tu continus de donner tes services à n'importe qui?
Tant que ça paie.
Je maintiens que tu devrais étudier le combat. tu verrais à quel point ton attitude est stupide.
Justement. Mon maître semble te craindre, je me demande bien pourquoi, donc il m'a demandé de te retenir. Je crois avoir trouvé le moyen.

Illera fit un bon en arrière tandis qu'une orbe enflammée et deux gelées apparaissaient autour de lui.

Encore cette combinaison...

Cecil courut vers Illera en dégainant sa claymore pendant qu'Illera faisait surgir de la glace du sol, formant un sorte de petit labyrinthe dans la salle.

____________________

La porte de la salle du trône s'ouvrit en fracas. Llorna fit irruption à l'intérieur. Les gardes des coins adjacents à la porte se jetèrent sur elle mais deux elfes leurs firent un croc-en-jambe tandis que la cheftaine rebelle marchait vers le trône en retirant sa cape.
Kalenz s'interposa. Un court duel se fit entre Llorna à l'épée courte et Kalenz à la lame longue. Au final, le seigneur fut jeté au sol par un coup de coude dans le nez. Ce coup, Kalenz le connaissait trop bien.

Vinh'san?
*Et oui. Finalement c'était bien moi dans le corps de l'humain. Jin, occupe toi de ce triste sir.*
Éternellement si vous le désirez.

Tandis que Llorna engageait les trois orcs qui obstruaient l'escalier, ce qui étaiet facile, ils arrivaient un par un à cause de l'étroistesse de l'escalier et étaient gênés dans leur mouvement, Vinh'san sortit de son corps et alla occuper celui du mage qui se défendait tant bien que mal.
Lorsque l'ancien elfe eu gagné la lutte, il se retourna vers Ehryna.

*Prête à perdre ton trône, bête immonde?*
Vinh'san... Oublis ça. Crois-tu que les elfes t'accepteront?
*Oui, grâce à toi. Ils seraient prêt à accueillir quiconque te détrônerait. Je t'aurais volontiers laissé le temps de faire une dernière prière à l'attention d'Elloh, mais je veux diminuer le nombre de morts.*

Une lutte magique s'engagea entre Ehryna et Vinh'san. Bien souvent les sorts se détournaient l'un l'autre et partait dans la salle, risquant de toucher les autres. Lorsqu'ils atteignaient leur cible, ils avaient perdus trop de puissance pour être utiles. La lutte dura longtemps, elle aurait même pu durer jusqu'à ce qu'un abandonne.
Mais Jin décida que Kalenz n'avait plus besoin de se faire écraser la tête sur le sol et le plaqua au piédestal de deux mètres, le retint addossa contre en plantant dans ses vêtement son sabre et l'épée et courut vers lui. L'humain posa un pied sur l'épaule du seigneur elfe presque inconscient et sauta. Il profita de l'élan pour monter plus facilement dans le dos d'Ehryna, dos auquel il crut bon d'ajouter une cicatrice. Le sabre que Jin avait récupérer de son maître elfe poussa une sorte de cri de bête avant de laisser une trace de morsure dans le dos de la reine qui s'écroula au sol.
Par un pur manque de chance, Vinh'san avait déjà lancé un sort qui ne pu que cueillir Jin qui tomba du piédestal.

*Désolé, ça va Jin?*
Aucun problème, un brave seigneur elfe m'a rattrapé.
*Parfait... STOP!*

Vinh'san avait espéré que la bataille cesserait, mais les fidèles à Ehryna continuaient de se battre, quoique les orcs s'étaient rattachés à la cause de Vinh'san.

*Maître Renard, puissiez vous faire vite...*

Je découvris donc ma face à l'intention du capitaine. Je pris un air essouflé et appeuré, comme si quelque chose de désagréable venait d'arriver.

-Capitaine... La salle du trône vient d'être attaqué par des rebelles. Il ont semé la panique là-bas. Heureusement, la reine à réussit à rammener l'ordre. Vous êtes sommé d'aller quérir les prisonniers au plus vite. Amener avec vous, vos hommes. Ils sont plusieurs à devoir être escorté jusqu'ici.
-Pourquoi ne pas les avoir exécuté, si je puis me permettre, demanda le capitaine.
-La noble dame Ehryna veut faire éxécuter les prisonniers publiquement pour faire comprendre à tout le monde ce qu'il advient de ceux qui lui veulent du mal. Partez avant qu'elle vous démette de vos fonctions pour ne pas avoir courru tout le long du trajet menant là-bas. Elle est dans une colère noire et vous risquez d'âtre éxécuté avec les autres si vous n'obéissez pas rapidement.
-Denar, Nelfid, restez ici, les autres venez.

Le capitaine se dirigea vers la porte au pas de course, ne remarquant même pas que quelqu'un lui avait pris ses clés. Après son départ, Hassan et Lionel, les deux hommes qui m'accompagnait se postère derrière les deux gardes restant et mirent leur épée dans le dos des gardes.
-Lachez vos armes si vous tenez à la vie et conduisez-nous à celui qu'on nomme Malin Keshar.

Les hommes s'éxécutèrent sans trop argumenter et sans même de détour pour gagner du temps. Un homme qui osait ainsi contester la reine, pouvait bien les éxécuter sans reproche. La cellule de Malin était étrange. des runes magique étaient incrustées sur la porte et celle-ci était en métal épais. Comme si le jeune homme aurait pu s'échapper facilement. De plus il était enchaîné au mur, pieds et poings. On ne voulait vraiment pas qu'il s'échappe. Je le détachai rapidement et nous enfermâmes les deux gardes dans la celulle. Ils auraient à être libérés plus tard si besoin était.

-Malin, aller directement rejoindre Vinh'san à la salle du trône, il a besoin de vous pour mettre ehryna en échec. Hassan et Lionel, accompagnez le, vous serez plus utiles là-bas qu'avec moi.

Les trois hommes s'en allèrent au pas de course eux-aussi. Je fis le tour de la prison pour libérer tous ceux qui ne semblaient pas à leur place dans une prison ainsi que quelques orcs qui prendraient notre parti étant donné leur libération. Une elfe nommée Aliahnneza nous conduisit même jusqu'à un entrepôt d'arme, habituel dans les donjons. en tout nous étions plus de cinquante à rejoindre la salle du trône, là où le combat faisait encore rage.

Durant le combat qui continuait, dans lequel Vinh'san faisait surgir
quelques flammes ça et là pour réduire en cendre un ennemi qui était
tombé au sol, ou autre. Jusqu'à ce que la conseillère d'Ehryna, Etlla,
viennent le voir et le plaqua contre un mur.

Vinh'san, pourquoi être revenu? Le danger était trop grand!

*Etlla, j'ai toujours respecté ton jugement on
ne peut plus subtile, mais je crois que tu aurais pu choisir un
meilleure moment pour me dire ça.*

Un elfe courut vers Vinh'san et Etlla. L'ancien elfe poussa la
conseillère, mais que pouvait-il? Il était dans le corps frêle d'un
mage. Alors qu'il s'apprêtait à esquiver, Kalenz s'interposa et planta
son épée dans le ventre de l'elfe.

*Kalenz?*

J'aurais du te le dire plus vite. Tu y es allé comme un barbare cette fois.

*À savoir?*

Je suis désolé pour ton père, j'aurais du ouvrir
les yeux plus tôt. Le mien est mort l'an dernier, c'est ce qui m'a
décidé à rejoindre ton côté.

*Ah... Désolé pour ton nez. Mords ça.*

Vinh'san mit son avant-bras gauche dans la bouche de Kalenz, attrapa le nez tordu du seigneur, et le remit en place.

*Allez, va te reposer, Seigneur Kaleh Kalenz.*

Les hommes de Maître renard ne tardèrent pas à faire irruption dans
la salle. La victoire était de leur côté, mais il restait à ce que ça
deviennent évidant à leurs ennemis et ce le plus vite possible, il
fallait limiter le nombre de morts.

_______________________

Cecil s'affala au sol. Illera en fit de même. Il venait de déployer
l'Onde Défensive. Cecil lui avait renvoyée. Mais c'étais la dernière
partie de ce combat.

Tu as progressé, mais pas assez pour me vaincre.

Attends encore quelques mois et...

Crois-tu être le seul à t'améliorer?

Les deux frères se regardèrent. Illera fit venir deux orbes gelées et un électrisée. Elle se mirent à briller.

Encore?

Cecil se releva en s'appuyant sur sa claymore et la laissa retomber
au sol. Il ne pouvait plus la tenir. Il retira ses gantelets, ses
bottes, son casques, tout ce qui pouvait se retirer rapidement. La
sueur perlait sur son visage. Sur celui de son frère aussi.
Puis Illera poussa un cri de douleur caverneux avant de disparaitre.

Tu as perdu Illera. Tu ne peux plus que compter sur ton peu de force physique pour lancer tes sorts. L'air est vide.

Tais-toi. Essais de résister à cette marche spectrale et on verra qui a gagné.

Cecil ne bougea plus. Un silence se fit. Au bout d'une minute, le
paladin déchuécarta les bras et tourna sur lui même. Il toucha son
frère.

Comment as-tu pu m'enttendre?

Je ne t'ai pas entendu, à chaque fois tu mettais une minute pour venir à moi.

Illera regarda son frère étonné... et lui adressa un sourire.

Arrêtons là. Je désire faire équipe avec toi. C'est le seul moyen valable pour nous départager.

Cecil attrapa une main de son frère et le releva. Ils s'adossèrent
au mur, reprirent leur souffle, récupérèrent leurs affaires, et sortirent.

Peu après l'arrivée de mes hommes dans la salle du trône, moi et les anciens prisonniers firent irruption dans la pièce. Cela ne prit pas longtemps que les ennemis rangèrent leurs armes et se rendirent. Le plan avait bien fonctionné. J'espèrais que Vinh'san ferait mention de la confrérie du renard lors du discours qu'il tiendrait. Je ne lui en parlai pas... Il se devait de le faire. Ensuite, il fallait prévoir l'arrivé de Melroth. Il n'allait sans doute pas tarder à revenir et je ne voulais pas non plus qu'il gâche la visibilité que je venais de me donner en aidant à renverser le pouvoir.

Je trouvais étrange que Cecil ne soit pas revenu se battre. Il n'avait pourtant qu'à attacher Illera et revenir aider. Je redoutais que lui et son frère se soit entretué. Pourtant Illera ne semblait pas vraiment aguerris. Il devait bien cacher son talent, car je n'avais pas senti cela en lui. Quoiqu'il en soit, il me fallait aller rejoindre cecil s'il n'était pas trop tard. à peine cette idée me vint-elle que lui et son frère entrèrent à leur tour dans la salle du trône, eux aussi semblaient attendre le discours de Vinh'san.

Lorsque les derniers fidèles à Ehryna rendirent leurs armes, après
avoir copieusement insulté Kalenz, Vinh'san sorti du corps du mage qui
ne put que se rendre. Il hésitait. Il avait ressassé ce moment dans sa
tête plusieurs fois... mais il comptait avoir un corps. Alors qu'il
allait remercier Maître Renard, Etlla lui parla à voix basse.

*Je vous demande un instant.*

Vinh'san sortit de la salle avec Etlla après avoir récupéré le Sceptre des Miracles.

Un peu plus tard, Etlla revient avec un jeune elfe vêtu d'une cape bleu pardessus une tunique noire. Cet elfe tendit une main, paume vers le bas, et l'ouvrit. De la poussière en tomba.

Ce satané objet qui a causé la mort d'un de mes grands amis n'est plus. il faudra désormais imaginé la vie sans le Sceptre des Miracles.
Maître Renard, je vous suis infiniment reconnaissant d'avoir aidé le peuple elfe à détrôner une personne qui le tuait petit à petit.

Tout en disant cela, Vinh'san s'approchait d'Ehryna. Il prit le diadème du front de l'ancienne reine et s'en coiffa.

Je m'auto-proclame roi temporaire de l'Île Hexagonale. Une fois quelques problèmes urgents réglés, je verrais à laisser cette place.
Quant à toi Ehryna, dit-il en prenant la concernée par le col, es-tu prête à mourir?
Depuis un moment déjà.
Dommage, tu ne mourras pas. Je pense que je pourrais aisément te faire comprendre toute ma haine d'une bien meilleure façon.
Gardes, allez vider les prisons, personnes ne mérite d'y stagner, et mettez cette chienne dans une chambre correcte où elle sera bien nourrie, c'est une elfe malgré tout.
Maintenant Maître Renard, je pense qu'il est temps de nous occuper de Melroth. Si nous pouvions régler ce problème avec aussi peu de sang comme nous venons de le faire, ce serait parfait.

-Vinh'san, j'aimerais vous parler un moment...

L'elfe acquiessa d'un signe de tête et nous nous rendîmes dans une pièce ou il n'y avait personne.

-Je crois qu'Ikar ve revenir... Ou est déjà revenu. Du moins sous forme de spectre. Je crois qu'il m'a aidé sur le bateau à vaincre le Kraken. Et que par ce geste, il a trahi sa présence parmis nous. Je doute qu'il veuille qu'on le sache ici, mais j'ai aussi senti sa présence lorsque je m'en venais vers le château. Cela à provoqué une vision en moi qui m'indiquait que si j'échouais mon rôle de diplomate dans cette guerre, il y aura bien plus de sang que vous ne pouviez supporter. Aujourd'hui les elfes ont fait la paix avec les esprits de la nature. Ils ont regagné courage et force grâce à vous maître Vinh'san. Demain, lorsque Melroth reviendra, serez-vous prêt à lui livrer Ehryna pour qu'il en fasse ce qu'il veut en faire, soit la tuer? Serez vous prêt à verser le sang des traître pour éviter celui du vrai peuple des elfes de l'Île hexagonale? Je ne tiens pas à savoir la réponse maintenant, mais tôt ou tard, vous n'aurez pas le choix de me divulguer ce que vous penser pour éviter le sang. Vous êtes digne d'être roi, vous êtes digne de diriger un peuple, vous êtes digne du poste que je continue et que je continuerai de vous offrir au sein de la confrérie du renard. S'il vous plaît Maître Vinh'san, devenez messager pour la confrérie et continuez ce qu'Ikar a commencé à mes côtés.

Vinh'san parut choqué. Devait-il croire Maître Renard? Il ne pensais pas. Mais il avait appris à écouter.

Ikar... avait dit qu'il ne reviendrait pas. Il m'avait défendu de le ramener parmi nous. Cependant, je ne remettrais pas votre parole en doute pour l'instant, nous verrons plus tard.
Concernant Ehryna, je pense pouvoir trouver un accord avec le dragon.
Mais quelque chose m'intéresse plus que cela. Vous semblez tenir à ce que je sois votre messager. Je pense continuer de refuser cette offre, on enchaine pas un elfe aussi facilement, mais expliquez moi tout de même ce que vous attendriez de moi.
Cela fait, j'aimerais que vous alliez avec vos hommes et nos autres compagnons vous trouver les meilleures chambres. Après cela, je vous laisserais le loisir de visiter le château, la partie entourant la citadelle. Vous ne rentrerez dans la citadelle que pour y dormir. Je suis désolé, mais depuis toujours, la citadelle est interdite d'accès à tous ce qui n'est pas elfique. Je veillerais à ce que ça change, après tout, vous nous avez amplement aidé.

-Vous ne comprenez donc pas la grandeur et le pouvoir que je vous offre? Vous n'êtes vraisemblablement pas un homme achetable et je respecte cela. Un messager est un homme qui va au devant de la confrérie. Un est généralement envoyé dans chacune des villes de Ramandrek et environs pour effectuer des traité d'alliance, recruter des gens au nom du maître Renard et organiser des révoltes si besoin est. Messager est le plus haut grade en dessous du Maître renard dans la confrérie. Bien que vous ne semblez pas rechercher la gloire et l'honneur, cela vous serait dû. Vous seriez l'un des mieux payé de la confrérie. Vous agirez par contre dans le secret et enverrez des émissaires où bon vous semble pour améliorer la sécurité et la vie de nos membres. Vous en savez déjà plus que vous ne le devriez. Il est très rare qu'un membre de la confrérie sache exactement la tâche d'un messager. Il est encore plus rare qu'un être extérieur en sache autant que vous. Je ne compte pas résider dans le château tant que vous n'aurez pas instauré de nouvelles règles. Cela facilitera votre acceptation au trône. Pour ce qui est d'Ikar, vous avez le choix de me croire ou non. Il est aussi possible que je me trompe sur son compte, mais mon instinct me porte à croire à son retour. Je vous fais entièrement confiance Maître Vinh'San. J'espère que vous pourrez choisir convenablement pour votre peuple.

Je quittai la salle, amenant avec moi les deux hommes qui m'étaient fidèle ainsi qu'un elfe et un orc que j'avais recruté. Il leur faudrait des capes...

C'est bien ce que j'imaginais.

Vinh'san ne comptait vraiment pas devenir messager. Tenir les message d'un autre, négocier avec telle ou telle personne, ce n'était pas dans cette branche qu'il avait été éduqué. Tout ce qu'on lui avait appris, c'était commander des armées complètes contre de faibles petits commandos.
Sans vraiment réfléchir à la proposition de Maître Renard, l'elfe alla dans les écuries du château, ce qui lui prit un bon moment vu la complexité de la citadelle. Une fois arrivé, il prit à part cinq cavalier aux montures blanches, signe de talent dans leur profession.

Prenez avec vous un drapeau blanc et partez voir les principaux chefs de l'île. Je les veux dans la salle du trône dans une demi-heure tout au plus. Le temps presse, peu importe la façon dont ils se présentent, couverts de boue, de sueur, de sang, rien à faire.
Et pourquoi devrions nous suivre les ordres d'un roi auto-proclamé?
Si tu veux que demain un orc t'égorge pendant qu'un dragon piétine ta famille, c'est toi qui voit.

Sur ce, Vinh'san parti voir Sparda tandis que les escorteurs elfes se préparaient en vitesse à transmettre le message.
Lorsque le roi elfe trouva Sparda, il l'entraina dans la salle du trône. A cause d'un ordre préalable de l'elfe, les habits qu'Ehryna portaient il y a peu étaient sur le trône, avec les cape d'Etlla et Kalenz.
Vinh'san les prit et les donna au démon.

Sparda Death-Hammer... Quel nom charmant... Qu'importe, je te l'avais promis, voila de quoi tirer un bon prix. Mais plus sur cette île, dans un moment, le système monétaire sera abolit et tout l'or de l'île partira avec la Confrérie du Renard.
Donc accepte cette jupe et ce casque au prix inestimable, si aucun tailleur n'en veut, voit avec un joailler, et cette robe et ces deux capes. Elles n'ont pas de grande valeur mais c'est toujours ça de prit. Et une chambre te sera toujours disponible dans la citadelle de cette île. Je pense avoir respecté ma promesse, si j'ai oublié quelque chose, dis le moi.
C'est tout ce que j'avais à te dire. Ne rentre dans la citadelle que pour dormir, s'il te plait.
Et une fois sorti, demande aux gardes si tu le veux de t'amener aux tailleurs de l'île, afin qu'ils te fassent de nouveaux habits.

Une femme capé d'une lourde cape, mais d'une armure légère et osée, accompagnée de deux gardes elfes entra dans la salle du trône juste après l'ordre de Vinh'san. On ne voyait pas son visage, mais une courte épée était attaché au fourreau dans sa ceinture et ses bottes fines et légères laissaient voir une partie de ses jambes. Un léger décoleté à l'armure laissait entrevoir le début des seins de la guerrière. en fait, on se demandait pourquoi on l'avait laissé entré.

Quand les deux elfes qui l'avaient escorté sortirent, ils disparurent comme le vent. Ce n'était que des images. Ameria ne releva pas la capuche qui tenait son visage dans l'ombre mais s'agenouilla en signe de respect au nouveau roi. Elle changea aussi sa voix pour ne pas que le roi ne la reconnaisse :
-Seigneur Vinh'san. Je suis Dame Anaïs Bellecour, je viens en avance d'une armée pour porter le message de l,arrivée iminente d'une armée. Les elfes de la vallée des elfes sont officiellement entrés en guerre avec l'Île hexagonale ainsi que l'armée d'Amrill ayant pour général un homme du nom de Metalio. Agissez maintenant ou vous aller péri.

Une femme venait de surgir dans la salle du trône. Elle ne disait rien à Vinh'san qui pourtant avait eu l'occasion de croiser tous les principaux chefs de guerre au cours de ces combats, ce n'était donc pas en réponse à sa convocation. Et puis elle semblait venir de Ramandrek, prévenir ce qu'il savait déjà, à un détail prêt, la liste des gens qu'il devrait convaincre d'abandonner le combat.

Ce que vous dites est intéressant, à un détail prêt. Que suis-je censé faire selon vous? Votre point de vue visiblement bien informé est cible de ma curiosité.

Sparda attrapa les vetements, les jeta sur son epaule et commencea a sortir, quand il croisa cette femme. Il fi demi-tour et parla a Vinh'san, apres le speach de la dame :

"Tu as oublié une chose Vinh'san, tu m'avait promis un minimum de combat..."

Puis il sorti lentement de la salle, très mal a l'aise. Il s'aprocha de Zertyline, et lui jeta les vetements.

"Garde ça s'il te plait.."

Puis il rouvrit la porte de la salle du trone d'un cou de pieds. Alla voir Vinh'san, et s'arreta en chemin, pour regarder la fille.

"Tu...c'est etrange..."

Sparda... Ameria avait senti sa présence. Encore une fois en changeant sa voie elle dit : '' Vous devez envoyez quelqu'un parlementer avec eux avant qu'ils n'acostent. envoyez quelqu'un avec un drapeau blanc, quelqu'un qui saura les convaincre de rebrousser chemin. Excusez moi maintenant, mais je dois partir.''

Ameria se retourna et croisa le regard de Sparda. Celui-ci ne la reconnu pas car son visage était dans le néant de sa cape. Jamais plus, elle ne lui parlerait. Jamais plus elle ne l'écouterait. Jamais plus elle... Elle ne pensait pas vraiment ce qu'elle disait. Jamais elle n'avait ressentit quelque chose d'aussi puissant que l'amour qu'elle éprouvait pour Sparda. Elle se sentait faible... Elle voulait enlever sa capuche, se précipiter sur lui et l'embrasser, mais ce ne fut pas ce qu'elle fit. Elle tourna les talons et disparut dès qu'elle eut franchi la porte, porté par la lumière du soleil.

Sparda se sentait plus que mal, il se mit à trembler, et se mis en tête de retrouver cette fille. Il la connaissait...Le demon sorti rapidement de la salle, en oubliant son or sous forme de vetements. Il vit la fille disparaitre au coin d'une rue, et se mit a courir lourdement. Son marteau le ralentissait, mais il forcea un peu plus pour absolument la rattrapper. Il la rattrapa finalement et lui posa la main sur l'épaule.

"Qui es-tu? Je te connais mais...d'ou?"

Puis il commencea à resserer sa poigne sur l'épaule de la fille, a son insu. Le demon fut de nouveau pris de convulsion, comme il y a tres longtemps...avec Ameria. Il s'ecroula au sol, tout en provoquant des jets de boules de feu, et son apparence de demon revint petit a petit, puis se dissipa, puis revint.

"Am..."

Puis il ne put plus parler, et commenceait à provoquer l'agitation complete des passants, qui, pris de peur, partirent en criant. L'un d'eux pris feu en se prenant une boule de feu.

Ameria était prise de panique intérieurement. Extérieurement elle ne laissait rien paraître. Elle empoigna son épée et assoma le démon comme elle l'avait fait auparavant. Quand il fut inconscient tout cessa. Elle tira Sparda tant bien que mal dans l'auberge la plus proche et dit à l'aubergiste de s'occuper de lui. Elle lui donna plus d'or qu'il n'en fallait pour bailler le gîte, les soins et la nourriture de Sparda et qui savait comment Sparda mangeait, savait que cela venait de lui coûter cher. Elle sortit rapidement, continuant son chemin seule et espérant qu'il ne se souviendrait plus d'elle à son réveil. Elle avait dit à l'aubergiste de ne pas parler d'elle, mais d'un homme lorsque Sparda demanderait qui l'avait emmené là.

Pourquoi était-elle revenue? Comment se faisait-il qu'il était encore avec le groupe? Pas de quoi se réjouir vraiment car elle n'irait plus le voir. Elle le savait depuis qu'ELLE l'avait abandonné à Ramandrek. Elle ne voulait pas qu'il revoit Mundus et il fallait à tout prix qu'elle retrouve les livre maudits. Si Sparda tentait de l'aider, il risquait sa vie plus sévèrement qu'elle-même. De toute façon il fallait quelqu'un pour gouverner les enfers une fois Mundus dehors et abbatu. Et il fallait que cette personne soit en vie.

*Sparda... Je t'aime...*

Sparda se leva, alla chercher son marteau au coin de la chambre, enfilla son long manteau, sauta les escalier, attrapa une cuisse de poulet sur le bar, et s'en alla de cette auberge. Il se mit en marche vers les pics tordus avec 2 buts : confirmer sa pensée a propos de la fille, et recuperer son trône, les enfers.

"Et c'est reparti....Let's rock !"

Puis il entama son voyage vers les pics. Arrivé au port, il reflechi à comment retrouver la fille...Si c'était celle qu'il pensait...le collier, le pendentif en rose de crystal contenait une partie de l'âme du démon !!! Il pris le premier bateau vers le continent, et plus precisement a Sombrerivage, une sorte de cote au pics tordus...

» Devant les portes de Valérian