De nouveaux alliés

Valmina se remettait lentement de ce qu'elle venait de vivre dans ce labs de temps qu'elle eu passé dans un monde tout autre de celui qu'elle cotoyait, physiquement parlant, c'est a dire son subconscient... Elle laissa Sparda la porter dans ses bras juqu'à l'auberge, celui-ci lui apprenant à chevauché de par ses propres moyens Samaël. N'ayant remarqué qu'à ce moment là que ce qu'elle avait redouté n'était pas que fiction. Elle vit, en prenant les renes, que sa main, autrement dit celle avec laquelle cette ombre d'elle même l'avait éfleurée dans son cauchemar, comportait une marque noire. Elle lui prenait une grande partie de la main telle une immense tâche noire, comme de la gangrène, forment comme une multidute de ronces lui recouvrant la main. La marque était encore petite et se remarquait à peine. Bien évidement, cela n'était pas passé inaperçu pour la demoiselle. Se disant qu'après tout, elle ne pouvait qu'en resortir plus forte avec cette union... Suita aux bariquades et à l'inflammation de l'auberge. Les deux personnes devaient filer au plus vite d'ici. Ce que leur fit rappeller une personne se nommant Jin d'après ce que disait le roi des enfers. Lorsqu'elle vit apparaitre une genre d'armure massive sur le lit, et Sparda venir vers elle avec un air bien plus grave que celui qu'il affichait avant. Elle eu comprit que la machine avait étée enclenchée. Il lui demanda alors son aide. Elle se leva alors, ses vetements échangées contre son armure de guerre, lui disant alors en sortant son sceptre dont elle détacha deux dagues. Gardant le reste qui formait une lance dans son dos, un air fier et déterminée scotché à son visage. Lui répondant avec assurance et volonté :

- Tu peux compter sur moi ! Quels sont vos plans altesse ?

Lui faisant un clein d'oeil et attendant les directives avant de foncer dehors...

Andreas avait été laissé de côté par maître Renard. Probablement que ce dernier avait jugé qu'il n'était pas un personnage important dans cette guerre. Quoi qu'il en soit, cela arrangeait bien le soldat. Il allait se battre comme bon lui semblait sans qu'on ne lui donne d'ordre. D'ailleurs s'il en avait reçu, il n'aurait sûrement pas écouté ce qu'on lui aurait dit. Andreas trouvait bien drôle qu'il ait aidé Shamar à prendre Amrill et maintenant il aidait Amrill à s'en sortir. Il parcourait la ville quand il tomba face à face à deux gardes qui faisaient leur ronde. Rien de mieux pour s'échauffer que deux de ses anciens alliés.

-Bonjour messieurs. J'ai le plaisir de vous annoncer que votre vie va se terminer d'ici 7 minutes 30. Je dirais même d'ici 5 minutes et 14 secondes.

Les gardes se regardèrent avant de dégainer leurs armes, mais Andreas avait déjà dégainé sa lance. Ce qui était bien avec cette arme c'était que peu de monde savait la manier au corps à corps et ainsi, peu de monde savait parer efficacement cette arme. Andreas para la lame du premier garde et envoya le pied de sa lance au visage du second. Il fit une rotation en s'abaissant pour esquiver une lame et envoya un coup de pied puissant sur la rotule du premier garde. On entendit un "crac" bien sonore qui signifiait que l'homme venait de se casser quelque chose. À la fin de la rotation, la lame d'Andreas arrive directement sur la main du second garde, lui tranchant trois doigts d'un coups.

Le premier garde, bien que blessé, fit un coups d'estoc vers la gorge du soldat. Ce dernier s'abaissa à la manière du jeu de limbo. Il posa une main à terre et envoya un coup de pied directement sur le menton du garde. Celui-ci fit un petit saut dans les airs avant de s'écraser durement au sol. Celui qui avait perdu des doigts lança une dague sur le soldat qui fut évité aisément. Andreas acheva son premier ennemi et se tourna vers le second. Ce dernier recula jusqu'à un mur et Andreas n'eut aucun mal à lui enfoncer sa lame dans la groge. Le sang gicla un moment avant que son adversaire ne tombe sans vie.

Comme le lui demanda Sparda, Anna lui aida a mettre son armure massive, la portant sans soucis bizarrement, ayant sans doute acquit une grande force depuis cette alliance vu sur sa main gauche. Une fois celle-ci mise, elle lui souria, en prenant un air taquin :

- oh tu sais... Après tout je connais cette facette de toi, elle a bien voulu faire de moi son repas me semble t-il !

Puis lorsque ce dernier s'en alla dehors créer son petit chaos, elle fit de même, partant plus discretement dans une ruelle. En se cachant dans l'ombre, ses dagues a la main et sa lance dans le dos, en attendant le moment où son aide serait la bienvenue dans le combat. Se mettant en posture de combat pour être prête au moment de se jeter dans la bataille, se préparant à l'assaut. Le rythme de son coeur allant aussi vite que les pas d'un cheval au galop. Dans ce silence où elle n'entendait plus que les battements de son coeur, restant calme sans bouger d'un cil dans son coin. Se demandant encore malgres le temps qu'elle avait déja passé hors de son petit pays paradisiaque :

* mais comment en suis-je arrivée à venir ici me batailler ... alala *

Tandis que Jin se dépêchait d'aller prévenir Sparda que la situation allait prendre une tournure qui plairait au roi des démons, Vinh'san réfléchit à ce qui pourrait le plus attirer l'attention des shamariens. Il avait beau réfléchir, rien ne sembla nécessiter l'intervention d'une majeur partie de l'armée shamarienne.
Jin revint bientôt. Il semblait encore ébranlé de ses retrouvailles avec le Roi des démons. Voyant Vinh'san peiner, Jin se dirigea vers lui.

Sparda n'a en rien perdu de son aura. Il sera encore et toujours une source de cauchemars éternels pour les survivants parmi nos adversaires. Je dois avouer qu'il s'agit certainement d'une des rares personnes qui soit capable de m'impressionner...
Heureux d'entendre ça, mais si je ne trouve aucun moyen de faire venir les shamariens, il risque de venir te trouver et te demander des explications concernant le calme régnant sur cette ville.
Eh bien... Arthur? Son âme arpente la ville depuis peu. Elle me cherche pour assouvir une vengeance.
Une vengeance?
Il devait mourir...
Je vois. Bien, mais il faudra le trouver.
Tôt ou tard, il me trouvera. Je vais le chercher, je te laisse le contrôler. ca t'évitera un rituel d'invocation et ça sera pas trop compliqué à maîtriser pendant la bataille, comme ça tu pourras rester concentrer sur Ikar.

Jin s'élança silencieusement dans les rues de la ville en masquant un sourire amusé. Vinh'san était facilement prévisible.

Il revint bientôt en courant. Il cherchait encore à ne pas se faire entendre, ce qui l'obligeait à aller plus lentement que d'habitude. Et une forme noire le rattrapait.
Vinh'san s'approcha et tenta de prendre le contrôle de l'âme-en-peine de l'Inconnu.
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Plus tard, on put entendre dans la ville un cri horrifié, suivit de nombreux cris de douleurs. L'âme-en-peine massacrait consciencieusement deux pauvres gardes shamariens attirés par Jin dans l'embuscade. Pour l'instant, personne n'avait sorti la tête, mais bientôt, un autre garde arriva et reparti. Il revint un instant plus tard accompagné d'une bonne partie de la garde qui encercla rapidement le mort-vivant.

Jin, caché dans une ruelle non loin, leva un bras, et frappa sur le sol du poing. Peu de temps après, une gerbe d'éclair emporta des gardes et sonna le coup d'envoi. Jin remonta alors en vitesse sur un toit et chercha Sparda du regard tandis que Vinh'san se préparait à suivre Ikar partout où il irait.

En arrivant à proximité de la meute, Garry acquiesca de la tête. Il avait compris que l'heure de la bataille était arrivée. Tous les loups se levèrent à mon approche et mirent une main sur leur poitrine en signe de fidélité. J'en venais à me demander s'il était possible qu'il y ait trahison chez les loups. Je l'ignorais, mais je devinais qu'il y en avait très peu.

-Mes frères, mes amis... Le temps est venu. Je veux que vous vous occupiez de la garde Shamarienne d'Amrill. prenez les en chasse jusqu'au centre de la ville. Là, d'autres hommes s'occuperont d'abattre les survivants. Ne tuez aucun paysan. Ils sont au courant que vous leur prêterez main forte, mais si l'un d'eux vous attaque, vaut mieux fuir pour éviter des morts inutiles. À L'ASSAUT!!!

La meute de loup se transforma et tous se dirigèrent vers Amrill en courant. Je pris la tête et entrai dans la ville par la porte principale sous forme de loup-garou. Il me faudrait encore de nouveaux vêtements. C'était le côté moins pratique des loups, mais je l'acceptais. La première résistance ne se fit pas attendre. Une vingtaine de gardes fut bien vite submerger par les loups. Les uns après les autres tombèrent sans pouvoir se défendre. Je vis même Sparda se battre, mais je n'avais pas le temps d'aller m'entretenir avec lui pour le moment.

La tactique fonctionna et environs deux cents soldats se retrouvèrent en face d'une barricade en flamme. Là Maître Renard ordonna l'assaut final. Une multitude de flèches et de carreaux volèrent vers l'ennemis. À la fin il ne resta qu'une vingtaine de survivants qui s'étaient couché à terre en signe de soumission. Garry sortit sa pipe en me regardant et j'hochai la tête. Les loups s'occupèrent d'eux. Il n'y aurait aucun survivant aujourd'hui.

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À la sortie de la ville le Seigneur Barthymé qui était en charge de la ville tentait de fuir. Il avait ammené 10 cavaliers avec lui et trois autres seigneurs qui étaient supposés le supporter dans sa gouverne. Une ombre les survola et grossit comme une pierre qui tomberait du ciel. FInalement Dal'Melroth atterit devant eux, les foudroyant du regard. Il ne leur laissa pas le temps de charger qu'il les parait de coups de griffes et de crocs. Les cadavres furent empilé devant la porte et Melroth rejoignit Maître Renard.

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Maître Renard avait rassemblé les paysans devant la cathédrale. La guerre était loin d'être terminée. Melroth les rejoignit ainsi qu'Ikar et tous les héros de jadis. La guerre prenait un bon tournant, même s'il manquait énormément d'effectifs pour que les forces soient égales. Tous ceux qui avaient participé à la prise d'Amrill la dernière fois étaient présent, hormis Zertyline.

-Reposez vous! Demain nous commenceront la fortification de la ville. Shamar possède des machine de guerre et se souviendra sûrement qu'Amrill lui a déjà tenue tête précédemment. Nous devons être prêts!!

La bataille ne dura pas longtemps avant que les paysans aidés des héros de jadis reprennent le contrôle de la ville. Les habitants d'Amrill avaient l'intention d'ériger des statues de chacun des héros qui avaient participé à l'indépendance avant même que la guerre soit réellement commencée. Andreas ne faisait pas parti de la liste des héros et cela lui était bien égal. Il aimait rester invisible. Il lui arrivait même régulièrement de mettre ses exploits sur le dos de quelqu'un d'autre.

Il écouta ce que Maître Renard avait à dire et il décida d'aider à sa façon à la défense d'Amrill. À Shamar il avait été promu au rang d'officier autrefois alors il avait les capacités pour former des soldats. Il fallait dire qu'Amrill manquait largement d'hommes entraînés, mais tous les villageois étaient valeureux et apprenaient très rapidement. Andreas commença par recruter un homme d'âge mûr qui avait les cheveux grisonnants. Il voulait par ce geste, montrer que tout le monde pouvait se battre. Il fut très étonné de l'habileté de sa recrue et cela attira maints hommes entre 16 et 40 ans. La plupart des Amrilliens savaient manier un arc à la perfection. N'étant pas un peuple combattant de nature, ils savaient tous chasser très bien.

Lorsque le soir arriva, Andreas trouva une taverne pour boire. Ses vieilles habitudes ne le quittaient pas. Il tomba nez-à-nez avec Garry. Ce dernier l'invita à s'asseoir avec lui en allumant sa pipe. Il prit quelques bouffées d'un tabac nordique, se gratta la tête et prit la parole :
-Ikar ne doit pas apprendre que Nadhyna vit toujours. Selon mes informations, elle est perdue et ne pourra jamais plus considérer Ikar comme son amant. Ni lui d'ailleurs. Il y a de fortes chances qu'elle se fasse donner l'ordre de tenter de tuer Ikar. Aussi nous allons profiter de cette attaque pour accuser les vampires et partir en guerre contre eux.
-Pourquoi me dites vous tout ceci?
Avant que l'ermite ne réponde, une serveuse passa par là et Andreas lui demanda deux bières.
-J'aimerais que tu nous aide à gagner cette éradication!
-Pourquoi j'vous aiderais? Pourquoi vous me demandez ça à moi?
-Vous nous aiderez parce que vous n'avez nul part où aller. Les raisons qui me poussent à vous le demandez me regardent.
-Qu'est-ce que j'y gagnerais?
-Beaucoup d'expérience au combat et de l'or au fil des quêtes. Nous aurons un trésor de guerre car les vampires sont très riches. Nous les dépouillerons et les tuerons jusqu'au dernier.

Un sourire fendit le visage d'Andreas. Il but sa bière d'une traite et serra la main de l'ermite. Avant de se quitter, ce dernier demanda à Andreas de rester discret sur la conversation qu'ils venaient d'avoir. Pas même Ikar ne devait le savoir.

À l'approche du roi des enfers, je fis un courte révérence en signe de respect. Il venait me présenter la dame qu'il aimait et me proférait des menaces si je devais mourir. Quoi de mieux pour des retrouvailles?

-Eh bien Sparda, j'aimerais bien faire un combat histoire de tester un peu mes compétences. J'ai de nouveaux pouvoirs qui pourraient peut-être m'avantager et j'aimerais bien voir ce que le roi des loups peut donner contre le roi des Enfers.

Après ma demande en duel que je savais qui allait être accepté, je dégainai l'épée qu'Alucard m'avait donné plus rapidement que ne pourrait l'espérer n'importe quel adversaire. La lame passa à un poil d'égorger le démon qui recula d'un pas pour éviter le coup. Par ce coup il comprenait que j'étais un puissant adversaire au corps à corps. Bientôt le marteau du démon fendit l'air et j'eut peine moi aussi à esquiver le coup. Je lui lançai un sourire en évitant un second coup. Il n'y allait pas de main morte lui non plus. Lors que son marteau vola à l'horizontal, je sautai directement dessus et envoyai un coup de pied au visage du démon. Ce dernier lâcha son arme, ne le maniant maintenant que d'une main et attrapa mon pied pour me lançer contre le mur d'une maison. J'entendit un crac sonore qui me donna froid dans le dos, mais je pus constater bien vite que c'était une poutre qui venait de se briser sous le choc.

J'étais désarmé, mais Sparda décida de jouer "fair-play" et se désarma lui-même. Après ma chute je reçu quelques coups bien placés et douloureux, mais rien n'était gagné pour le démon. Je n'allais pas laisser tomber aussi facilement. Mes pouvoirs de loups allaient être utiles. J'encaissai un coup dans les côtes avant d'esquiver un crochet du droit qui m'aurait brisé la machoire. Je sortis mes griffes et le démon en fut étonné, Je profité de l'instant de surprise pour lui donner un coup de pied sur la rotule gauche. Mon adversaire flancha et je passai sous ses jambes pour me retrouver derrière lui. Là un autre coup de pied l'envoya à terre, mais il fit une roulade pour se relever un peu plus loin.

Ce combat avait ameuté beaucoup de paysans, mais aussi des loups-garous et Maître Renard lui-même, qui semblait amusé. Je sautai en l'air en me transformant en loup et je passai encore une fois sous les jambes de mon ennemi en atterissant. Je repris ma forme humaine pour lui donnai un coup derrière le genou. Il plia les genous et j'en profitai pour lui donner à nouveau un coup de pied dans le dos... Qui se retrouva bloqué. Il avait attrapé mon pied en se retournant et il m'assena un coup de poing dans l'estomac. Je perdis le souffle en tombant à terre. Là il me fit une prise de lutte et son coude atterit lui aussi dans mon estomac. En cherchant mon souffle je roulai sur moi même pour esquiver un second coup de coude et je repris pied sous forme de loup-garou. Là, j'avais à peu près la même taille que mon adversaire.

Nous nous retrouvâmes mains dans les mains, forçant chacun de notre côté pour prendre le dessus. Je fixais les yeux de Sparda quand il me fit trébucher avec ses pieds. Je me retrouvai au sol, lui par dessus moi. J'étais vraiment dans une mauvaise posture. Je donnai deux coups au visage de mon ennemi, mais il ne broncha pas. Pire, il m'immobilisa et me fit une clé de bras qui m'obligea à abandonner avant d'être démambré.

-Bravo Sparda! Je n'en attendais pas moins de toi. J'ai bien aimé ce combat. Quand j'aurai plus d'expérience en la matière, je renouvèlerai ce combat. Les enfers vont biens? Les affaires vont bien?

La jeune Anna fut bien déçue de ne point avoir grandement participée à ce combat. Pourtant, elle qui ne voulait point y participer, fut vite tête baissée, insatisfaite du peu de personne qu'elle eu le pouvoir de massacrer en restant "l'abrit" comme lui avait demandé son démon. Elle essuya alors ses armes à la fin de la bataille pour le sang, tout de même présent sur ses dagues. Les rangeant ensuite à leur place dans son ceptre et le faisant disparaitre comme par magie, ce qui était le cas... Quittant enfin son petit coin d'ombre dans lequel elle s'était "cachée" pour rejoindre Sparda. Une fois avec lui, elle le suivit au lieu de recrutement de soldats potentiel parmis les paysans Amrilliens. Lui ayant prit le bras suite à sa petit intervention dans un entrainement ayant pu lui coûter la tête. Ayant remarqué la douleur au bras du jeune homme :

- Mesure un peu ta force voyons ^^...

Retournant sa tête vers le jeune soldats en souriant une fois passé devant lui pour l'avoir dans le dos. Croisant les doigts de sa main droite et ainsi utiliser un sort de soin pour que le jeune homme ait son bras dans le même état que si rien ne s'était passé... Par la suite, à la rencontre d'Ikar, elle lui adressa une petite révérance à son tour, se contentant d'un sourire avant de les laisser se batailler. Se reculant en disant avec le sourire et les bras croisés quand au dires de son roi des enfers :

- Mais oui monsieur "je suis le plus fort" , je te fais confiance mon petit barbare pour t'en sortir indemne...

Puis elle parti voir un peu plus loin si son aide en matière de soin pourrait être utile, aussi bonne en soin magique qu'en tant qu'infirmière...

Demeter et Nadhyna observait le combat d'Ikar depuis un bon moment. Il n'était pas encore assez fort pour contrer les pouvoirs de Demeter, mais avec tous ses alliés autour de lui, il avait de très bonnes chances de s'en sortir. Pire, elle ne risquait pas de s'en sortir indemme et son plan risquait d'être détruit. Le démon avait l'air très fort et elle ne savait pas si elle serait capable de le battre. C'était une chance qu'elle sache camoufler très efficacement sa présence et celle de "l'humaine".

Nadhyna ne devait rien faire sans en avoir l'ordre et Demeter ne lui en donna pas. La nouvelle vampire avait l'air troublé à la vue de son ancien amour. Elle avait même semblé un peu stressé de ce combat. Bref, cela voulait dire qu'elle n'était pas encore assez docile pour l'utiliser.

-Il y a même un dragon. Nous allons devoir user de discrétion pour venir à bout de ce roi des loups. Nous allons nous séparer. N'oublie surtout pas que tu ne peux rien tenter qui soit à l'encontre des plans de Lucas. D'ailleurs je n'aimerais devoir te tuer avant d'en avoir finit avec ce batârd!

Demeter sauta du toit où elle était et se fondit dans la foule. Cela n'allait pas être très difficile de surveiller Nadhyna avec la marque qu'elle lui avait fait.

Le combat du loup et du démon avait été fort intéressant. Les deux héros avaient attroupé une bonne partie de la ville et des loups-garou. Même dans la défaite, Ikar avait fait honneur à son rang. Les loups applaudirent et certains voulurent même parler au démon, mais celui-ci s'éclipsa trop vite pour être questionné sur ses techniques. Ikar contrôlait de mieux en mieux ses pouvoirs, mais il était loins de se douter de tout ce qu'il pouvait faire. D'ailleurs il fallait que je parle à Garry à ce sujet. Ce dernier devait entraîner Ikar avant la guerre.

Jin vint me parler de la cartographie de la ville.

-Malheureusement les documents sur le réseau souterrain de la ville ont été brûlé dans l'incendie. Par contre si tu tiens visiter les canalisations, n'hésite pas à le faire. Concernant Ikar, j'ai peur que Nadhyna ne revienne pour le tuer. J'aimerais que tu essaies de convaincre Vinh'san de veiller sur lui. S'il est vraiment le héros de jadis, il ne verra pas d'objection à avoir la compagnie de ce qu'il appelait autrefois son "meilleur ami". Je doute fort qu'Ikar écoute qui que ce soit d'autre.

Je pris la direction du cartier des auberges. Là, l'aubergiste qui nous avait recueilli était déjà en train de donner des ordres pour la reconstruction de son auberge. Le dévouement des Amrilliens était spectaculaire. Ils avaient toutes les raisons de se plier à la volonté de Shamar et pourtant, ils étaient encore là à se battre pour leur liberté. Ce n'était pas le moment d'y faire construire un manoir, mais dès que la guerre serait terminée, il faudrait un avant-poste pour la confrérie. Par contre contrairement à Minia, le manoir ne devrait pas afficher les armoiries du renard. C'était trop dangereux que Shamar tente un raid plus tard.

Je tombai finalement sur Alucard en me promenant au hasard.

-Alucard, j'aimerais que tu t'occupes des fortifications des remparts. Plusieurs villageois se sont déjà présenté pour t'aider dans cette tâche. Ils t'attendent à l'entrée de la ville.

Je me pris finalement une nouvelle chambre dans une autre auberge et j'allai dormir quelques heures.

Malgré les pas très léger de la vampire j'avais entendu sa venue. Je ne dormais pas comme elle avait pu se l'imaginer. Son odeur était particulière, différente de tout ce que j'avais pu sentir.. Ou presque. À l'instant où elle avait posé le regard sur moi, des souvenirs de mes anciennes cavalières me revinrent. Milona... Elle sentait la même chose qu'elle ou presque.

-Je me nomme Melroth ma chère. Auriez-vous la politesse de vous présenter?

Je ne voulais pas l'effrayer. Si j'avais une chance de repartir à neuf, d'avoir une nouvelle cavalière, une nouvelle vie? Le destin que m'avait offert Sparda m'avait tenu en vie jusque là, mais rien ne me plaisait, rien ne faisait battre mon coeur comme une envolée avec ma cavalière. Même si je ne pleurais, une certaine tristesse m'envahit et je posai ma face sur mes pattes avant en me couchant par terre.

-Voudriez-vous monter là-haut? Toucher aux nuages et contempler les lumières de la vlle? Voir défiler les étoiles et sentir le vent dans vos cheveux?

Là-bas une centaine d'hommes attendaient mon arrivée. Si tout allait bien, ils recruteraient plus vite que je ne l'espérait. Pour l'instant je ne voulait que voler!