De nouveaux alliés

Je desendis vers Amrill, mais je ne pouvais pas m'y poser. Des bannières de Shamar volaient sur les remparts et je doutais qu'un dragon soit bien accueilli. J'atteris donc à distance de la ville et laissai descendre mes alliés de mon dos.

-Sparda, je vais me tenir à distance de la ville. Je vais trouver des hommes prêts à se battre. Quand vous aurez besoin de mon aide, je serai là. Pour l'instant mon devoir est ailleurs.

Je laissai partir les deux démons et la dame pour ensuite m'envoler à nouveau. Trouver des hommes était plus facile que trouver des chevaux. Il en grouillait partout à Ramandrek. Aujourd'hui Amrill serait libérée, demain Shamar tomberait. Dal'Melroth était de retour et venait récupérer ce qui lui appartenait. Mon règne serait cruel, mais juste. L'honneur deviendrait synonyme de vie commune. Je voyais encore le peuple Amrilliens m'accueillir en héros. Je pourrais nommer un seigneur qui gouvernerait cette petite ville tandis que je serais à la tête de Shamar.

La demoiselle, une fois parfaitement réveilée, vit qu'elle avait une chose étrange sur le dos. Elle ne la retira point, lui apportant chaleur donc s'avérant utile pour elle. Elle vit alors le nouveau venu s'approcher d'elle sans rien dire. Bien que devinant à peu de choses près les intentions aussi malsaines que celle du dragon. En gros elle aurait encore servit de repas. Heureusement qu'une fois encore le démon intervint pour reenir celui-ci de ne faire qu'une bouchée d'elle, lui murmurant alors une fois encore :

- Merci une fois de plus...

A la suite de ses présentations, elle apprit qu'il s'agissait du fils du roi des enfers. Qu'il était un buveur de sang, expliquant donc le fai qu'il eu voulut boire le sang pur et blanc coulant dans ses veines. Elle se présenta a son tour à ce dernier :

- Je suis la prêtresse Anna Valmina de Moonacre, enchantée... Et pourquoi vouloir la vie éternelle si vous l'avez déja ?

Lui faisant bien compendre de quel race elle était issu. Montant par la suite sur le cheval et demandant discretement à l'oreille du démon :

- Va t-il nous suivre ?

La jeune fille fut étonnée de voir que ce dernier lui avait pit la main, se disant que c'était sans doute pour éviter qu'elle ne tombe du cheval lorsque celui-ci cambra pour se diriger vers la bonne direction. Quand ce dernier lui anonça qu'il allait devoir la protéger encore plus car ce dernier, son fils, ferais parti du voyage, elle demanda :

- Mais il oserait me dévorer ? N'avez-vous pas d'autorité sur lui ?

Puis quand il lui parla de toutes les formes que pouvait predre son fils et que ce derner les suivit sous sa forme de loup, elle souffla en disant :

- je vois...

Une fois arrivés au lieu de leur desination, elle regarda la grande muraille. Répondant alors à la question de Sparda après un moment de réflexion :

- Et bien... soit il y aurait une issue adéquat pour passer de l'autre côté sans se faire voir, soit un de nous qui jouerait l'appat dans une diversion pour que les autres puissent entrer ou encore distraire les gardes à l'entrée avant de les assomer et entrer, ou que votre fls sous n'importe quelle forme, se charge de nous ouvrir...

"Malgré que ce soit mon fils je ne lui prête plus aucune confiance lady... Suivez moi, ..."

Sparda marcha lentement aux cotés de la fille et il longèrent la muraille ainsi durant un bon moment. Il arriva a un point ou il stoppa net la marche. Il s'approcha de la muraille. Il y passa ses gros doigts abîmés, pour découvrir de gros impact assez profond dans la roche qui constituait les remparts d'Amrill. A chaque fois qu'il gravissait un échelon il enleva le sable qui rebouchait ses trous, jusqu'a être quasiment en haut du grand mur. La, il sauta et alla s'écraser, genoux a terre, devant la jeune fille.

"Utilise cet "escalier"... Je l'ai creusé a coup de marteau durant la Premiere Guerre d'Amrill, pour qu'Ameria puisse fuir à mes cotés...A toi de l'utiliser pour rentrer cette fois..."

La jeune princesse suivit le roi des enfers, marchant à ses côtés jusqu'à qu'il ne la stoppe. Elle se contentai de le regarder faire je e sais quoi sur la muraille avant de le voir s'écraser à ses pieds. D'apres ses dires, elle en conclut qu'elle devait escalader la muraille, commençant à gravir l'escalier menant à lautre côté de la muraill que lui avait bati le démon. Elle lui demanda alors en montant son pied gauche sur la premiere marche :

- Et une fois de l'autre côté qu'est-ce que je fais ?

Ne sachant pas trop où elle allait se retrouver, ni a qui elle allait avoir à faire et comment s'en débarasser pour leur permettre d'entrer à leur tour. Toutes ses questions multiples et variées se chamboulant dans sa tête sans qu'elle ne puisse y trouver de réponses. Attendant donc celle du roi des enfers...

La jeune prêtresse escalada machinalemen la muraille par le chemin qui lui avait fabriqué Sparda. Voulant à nombreuses reprises rebrousser le chemin par les horreurs qu'elle pouvait voir sur l'immense barrière périphérique de la ville d'Amrill. Sarrêtant quelques fois lorsque le sang se mis à couler le long de ce mur qu'elle escaladait, mais levant la tête pour cntinuer son ascension jusqu'au sommet de la muraille. Elle croisa aussi un cadavre sans tête, ayant prise une grande inspiration pour continuer demonter toujoursplus haut. Une fois proche du sommet, elle prit la main maintenant deven familière pour ele du roi des enfers, se laissant remonter. Lorsque cela fut fait et qu'ils étaient dans la ville, elle regarda le démon en disant en riant légèrement :

- Et tu crois qu'en blanc vétu je vais pas être regardé de partout ? pfff...

Elle utilisa alors les pouvoirs de sa corne pour sombrer dans la noiceur et ainsi être plus fondue dans le décor. Se regardant bizarrement avant de dire :



- Voila qui est mieux...

Puis elle suivit le roi des enfers jusqu'à une paisible taverne, baissant la tête pour rester discrete. prenant place à la table ou siégeait déja la personne dont elle entendait parler depuis déja un bon moment. Sparda commença a vouloir la présenter, jusqu'à se résigner a dernier moment et la laisser fare elle même :

- Anna Valmina De Moonacre, première licorne, princess du septième royaume des enfers ainsi que grande prêtresse de lumière... Mes hommages ...

-Je suis content de vous revoir Sparda. Par les temps qui courent, nous avons besoin de renfort tel que toi.

Je me tournai ensuite vers la demoiselle sans retirer ma capuche. La face dans le noir je répondis à sa présentation :
-Désolé de ne pas vous montrer le respect qui vous est dû, ni me présenter convenablement. La mission qui m'incombe est très importante et vous verrez mon visage en temps voulu. Pour l'instant j'imagine que votre entrée ici n'est pas passé inaperçue. Je vous conseille de vous faire discret pour les jours qui suivent. Il y a deux chambre au deuxième sous-sol de cet auberge qui vous seront offertes. Sparda, Ikar... Enfin, pas le Ikar que tu as connu, mais un qui a prit son nom.. Bref, Ikar, un homme important pour reprendre cette ville est disparu depuis deux jours. Il est sans doute allé au devant du pire danger qu'il peut affronter. S'il meurt, nous devrons faire la révolte sans lui. Ensuite il est probable que Shamar veuille reprendre la ville comme à la précédente révolution d'Amrill. Il va falloir vous tenir prêt à diriger des hommes convenablement sur le champ de bataille.

J'expliquai la tactique que le nouveau Ikar avait proposé sans savoir qu'elle avait été utilisé à la précédente guerre d'Amrill. Le principe d'une barricade qu'on enflamme dans une rue pour prendre les ennemis à revers était particulièrement audacieuse. Je demandai au roi des enfers ce qu'il en pensait et si on pouvait améliorer la tactique.

D'après les dires de ces deux "hommes", une guerre assez horrible allait éclater tôt ou tard. Maître renard ne s'attarda point sur les présentations, ce que comprenait la jeune princesse en les temps d'avant-guerre dans lesquels ils étaient tous. Leur demandant aussi au passage d'être plus discret la prochaine fois, ce qui donna comme idée, ou plutôt comme objectif a Valmina d'aquérir une cape pour les prochains jours de sorties... Suite à cela, le maître évoqua une personne qui d'après ce qu'il disait, serait à la tête du projet de guerre. Bien qu'ayant disparut depuis un labs de temps sans trop savoir ce qu'il en était réelement en dehors de quelques préssentiments. Après quoi, ils discutèrent tous les deux du plan de guerre, comment cela allait-il être organisé, comment ça se passerait et les directives données. Valmina écouta attentivement toutes ces paroles en buvant son verre d'eau, qu'elle vidait progressivement. Lorsque le roi des enfers donna son avis sur la tactique expliqué par Maître renard, elle fut assez touchée quand à ces mots sur elle, pensant avoir enfin trouvé quelqu'un pour qui elle comptait... Cachant son visage pour ne pas souligner cette chose qu'elle eu prise en compte. La jeune demoiselle a la chevelure d'or fit une légere révérance au maître avant de suivre le démon vers le sous-sol, ayant fini son verre d'eau qui lui avait fait grand bien. Quand le roi des enfers la complimenta sur sa nouvelle tenue vestimentaire, la jeune prêtresse rougit, chose ne se voyant point dans le noir, avant de lui dire, sur un ton doux et ému :

- M...Merci !

Etant toute gaie et heureuse, avant de remarquer une petite lueur dans le noir, chose ayant pu être vu comme rassurante, jusqu'à entendre ce son devenu plus que familier. Ce crépitement avant de sentir une légère odeur de brulée... Elle en eu tout de suite comprit qu'il s'agissait une fois encore du collier. Elle voulu alors attraper sa le bout de sa cape mais il était d'hors et déja en train de dévaller les escaliers. Elle senti après cela une odeur de sang pronocée qui monta jusqu'à ses narines, cela la mis en peu de temps dans un bref état de transe, ayant des vertiges et les yeux virant au noir. Elle s'empressa de se sortir de cet état que jamais elle n'avait connu auparavant. Courrant dans les escaliers, sa robe se relevant au souffle du vent par l'air coupé par la vitesse de la course folle d'Anna dans les escaliers. Une fois qu'elle fut auprès de Sparda et qui lui demanda son aide, elle dit alors toute paniquée ne sachant que faire, des larmes blanches montant au niveau de ses yeux :

- Oui! Que dois-je faire dis moi ! Par pitié !

La peur de le perdre et la panique mélée à de la culpâbilité l'envahissait peu à peu. Sachant qu'elle en était la cause sans savoir que faire...

Lorsque ce dernier se retrouva à genoux d'épuisement, Valmina fit de même, étant à son niveau :

- Que dois-je faire ?! Dis moi !

Quand celui-ci lui avoua alors qu'il l'aimait, le coeur de cette dernière se mit à battre subitement à une puissance incroyable ainsi qu'à une vitesse fulgurante. Ses larmes continuant de couler. lorsqu'il fut soudainement abattu par une chose invisible, elle se releva, les larmes ne cessant de couler, en disant haut et fort :

- Quoi que tu puisses être, que je puisse faire je le ferais pour te sauver ! Car je ferais tout pour la personne faisant battre ce coeur de glace dans le corps d'un licorne pure, même si tout nous opposent, je t'aime et il en restera ainsi !

Elle sorti alors son sceptre, utilisant son sort de lumière éclatante, éclairant toute la galerie, avant de sortir d'un des coté de son sceptre une dague. Elle se posa près de Sparda, trachant les veines de ses bras pour laisser couler son sang royal et pure sur ce dernier, pensant le faire revivre et le sortir de cette malédiction grâce à l'amour et la pureté déversé de son sang dans le corps du roi des enfers. Lui déposant un baiser sur les lèvres en lui disant, les larmes tombant sur le visage du démon :

- Je t'aime... Reviens !

Après un moment a rester éveillée et à tenter de voir si ce qu'elle faisait marchait, elle senti toute sa force l'abandonner peu à peu. Sentant son corps s'alourdir au fur et à mesure que son organisme se vidait de son sang. La demoiselle se senti partir progressivement, ses yeux se fermant lentement et disant d'une fois faible et lente avant que sa vision comme son état sombre dans la noiceur de l'inconscient. A cet instant là, Sparda s'éveilla et balança la dague au plus loin, celle-ci disparut comme le reste de son sceptre ainsi que ses vêtements noirs, revenus à l'original, bleu et blanc. Suite à l'épuisement total de la demoiselle, voir l'état presque au bord de la mort... Son visage montrais un air apaisée, ayant pu ressentir avant de "s'envoler" vers son état critique, que Sparda revivait suite à ce qu'elle avait fait. Car de par le lien de sang qu'elle avait fait avec Sparda, était maintenant à jamais liée à lui, pouvait ressentir tout ce qui émanait de lui, tout comme lui pouvait ressentir tout ce qui émanait d'elle. Son air changea bien vite au niveau de son visage endormi, devenant triste et des larmes brillant comme des diamants coulant sur ses joues, de tristesse d'avoir causée une telle colère et tant de mort dans la fureur de celui auquel elle s'était liée à jamais. Une fois qu'il eu trouvé quelqu'un pour la soignée et que tout s'était passé pour le mieux, son air devint neutre, sans joie ni tristesse sur le visage. seulement les larmes qui coulaient sur ses joues qui soudain varièrent entre deux matières... A quelques moments c'était les larmes habituelles qui coulaint de ses jours, lympides et pures, puis à d'autres moments coulant des larmes de sangs, voir noires de jais... Son visage grimmaçant comme sous une torture infernale. Dans son esprit, se débattait deux parties : la lumière qui la ramènerait sur pieds après prière à son côté d'origine, le "bon", la lumière; Puis une côté ténébreux dont elle n'avait jamais vu l'existence auparavant, lui permettant alors de revenir à elle instantanément mais en abandonnant tout ce qu'elle aurait pu être avant, devenant insensible à quoi que ce soit sauf à la soif de sang et des envies de mort insatisfaisables... Ayant dans son état inconscient attrappé fermement le bras de Sparda, ses larmes continuant de varier et couler, dans une torture mentale inimaginable que Sparda, maintenant liée à elle pourrait tout aussi bien sentir. N'ayant pu lui dire ces quelques mots par l'esprit :

- Je crois que c'est moi qui est maintenant besoin de toi...

Anna se débattait toujours avec cette genre bataille lumière et ombre. Se voillant dans une forêt, celle où elle avait toujours vécu, attachée à son bouclié ayant prit une grande forme.Elle était affaiblie et attachée à son bouclier par une multitude de ronces, s'encastrant dans sa peau en faisant couler son sang. Se retenant de hurler de douleur pour juste fermer les yeux et laissant aller des larmes cristalines sur ses joues. Une demoiselle en noir s'avançant vers elle, son reflet maléfique, lui manquant les yeux, montrant alors deux trous d'où coulait du sang noir de jais. comme celui coulant de temps à autre sur ses joues... Cette silouhette s'avançant peu peu vers elle en tendant la main, murmurant dans un souffle glacé et envoutant :

- Valmina... Valmina... Viens avec moi... Nous ne seront que plus fortes...

Plus cette étrange femme à l'aura noir s'avançait vers elle, plus le coeur de la jeune licorne se mettait à battre fort, et vite, la faisant intensément souffrir. Elle fut détachée d'une main, celle-ci se tendant vers cette ombre jusqu'à l'effleurer.lorsque tout ce cauchemar disparaisse en un éclair, laissant place à la lumière. Valmina en eu conclus que Sparda avait trouvé un moyen de la sortir de cet état chaotique dans lequel elle eu étée quelques instant auparavant. Elle souria enfin, ouvrant lentement les yeux avant de voir un tout nouveau monde autour d'elle, tout ayant changé. puis elle leva les yeux pour voir le visage de son sauveur, lui disant faiblement :

- Merci encore une fois...

Le tapage qu'avait provoqué Sparda ne passa pas inaperçu. Maints soldats Shamariens entourèrent l'auberge. Ils condamnèrent les portes et enduirent le bas du bâtiment d'huile. Le tout se fit à une telle vitesse que je ne pus rien organiser pour défendre le bâtiment. Un soldat lança finalement une torche sur l'auberge pour y mettre à mort la créature et ses alliés.

Je rassemblai tout le monde présent et les ammenai dans le deuxième sous-sol de l'auberge. Là, j'ouvris la porte de ma chambre et invitai tout le monde à me suivre. Sparda effrayait les paysans présents, mais personne ici ne voulait mourir. L'aubergiste sortit son trousseau de clés et fit pousser mon lit. Une autre trappe se cachait là. Il la déverouilla rapidement et on se retrouva dans le réseau d'égout de la ville. Je conduisit tout le monde jusqu'à la bouche qui débouchait dans les cartiers pauvres. Là, il était presque certains qu'aucun garde ne s'y trouverait. Je fis sortir tout le monde et quand Sparda sortit, je le toisai furieusement du regard. Il avait beau être un démon, il ne connaissait nullement ce qu'était la discrétion. Un homme du nom d'Hugo nous proposa de loger chez lui le temps que tout ça se calme.

J'ordonnai à Sparda et à Valmina d'aller chez lui et d'y rester. Quelque chose me disait qu'Ikar n'allait pas tarder à revenir. Je partis donc l'attendre à l'entrée de la ville.

Un homme envoyé par Maître Renard alla à la chambre où Jin dormait. Il trouva la porte fermée et tandis qu'il la déverrouillait, il entendit Jin lui dire au travers de la porte :

Oui oui, deux minutes, je termine mes valises.

Lorsque l'homme ouvrit la porte, Jin se tenait juste devant, habillé et paré, un grand sac en toile dans le dos qui semblait contenir une masse informe d'environ la taille de son porteur.

Merci, je commençait à me demander s'il allait pas falloir que j'enfonce la porte pour sauver ma peau. Bon, on y va ou on se fait griller des saucisses?

Jin parti d'assez bonne humeur rejoindre ceux qui fuyaient. Lorsque Maître Renard l'aperçut, Jin lui fit signe de ne pas poser de question concernant le sac qu'il n'avait pas au paravent.

Plus tard, alors que Maître Renard allait partir rejoindre Ikar et Vinh'san, Jin l'approcha.

Monsieur, je vous apprend à l'avance que leur expédition est une magnifique réussite, et un encore plus bel échec. Je laisserais Vinh'san vous raconter ce qu'il s'est passé. Sachez seulement que je considère que cela mérite d'entrer dans un livre de records. Pour ce qui est d'être pitoyable, ils en seraient presque à mon niveau, c'est dire... Seulement, même si c'était prévisible, cette expédition à servie la maturité du jeune Ikar, et ceci était nécessaire.
Sinon Arthur ne va pas tarder à réapparaitre un court instant. Disons que dans les nuits à venir, les gens auront plus souvent tendance à mourir. Je m'assurerais que ceux qui doivent vivre vivront. Je serais donc absent la nuit, et dormirais une partie de la journée; Si vous avez une quelconque tâche pour moi à exécuter de nuit, dites le.
D'ailleurs, il y a 800 soldats shamariens à Amrill. De quoi s'amuser pour un moment.
Maintenant, j'ai un cadeau pour Vinh'san, aussi je prendrais la liberté de vous suivre.

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Vinh'san avait prit le contrôle du corps d'Ikar le temps que celui-ci se remette de ses émotions. Étrangement, la proximité de l'âme du Roi des Loups était familière à Vinh'san.

Lorsqu'ils arrivèrent à la ville, et qu'ils virent un panache de fumée s'élever, Vinh'san stoppa et fit signe à Andreas de faire de même.

*Nous allons là où ça brûle. Par ici, et surtout actuellement, ce n'est pas spécialement bon signe, restez sur vos gardes.*

Ils s'enfoncèrent das la ville, et croisèrent Maître Renard, accompagné de Jin qui tenait un étrange sac de toile. Quelque chose lui semblait familier dans ce sac, notamment la touffe de poils blonds qui en dépassait par un trou.
À leur vue, Jin leva une main comme pour saluer, sauf qu'il écarta le majeur et l'annulaire et replia le pouce devant la paume en disant "Spok. Cherchez pas à comprendre."

Vinh'san quitta le corps d'Ikar après avoir prit soin de l'allonger sur la veste de Jin. Puis il fit un compte rendu détaillé de ce qu'il savait, aidé par Andreas qui complétait les manques.
Une fois finit, Jin ouvrit le sac et en sortit le corps de Vinh'san qu'il allongea au sol.

Ça vous épate, hein? Allez, réintègre ton corps.

Vinh'san retourna dans son corps et se releva. Il regarda ensuite Ikar qui commençait à se réveiller. Ce regard lui disait VRAIMENT quelque chose.

Durant le trajet de multiples images s'incrustèrent dans ma tête. Peu à peu, les morceaux d'un casse-tête s'assemblaient. On m'avait obligé par deux fois à revenir en ce monde. Ce monde qui n'était plus sensé être le mien depuis longtemps. Mes souvenirs se mettaient côte à côte et je me souvint alors de Zertyline, de Vinh'san et de Sparda. Tout me revenait. En entrant dans mon corps, VInh'san m'avait remis les idées en place.

Après le récit de Vinh'san et d'Andreas à MAître Renard, ce dernier ordonna de me dire que Lucas avait tué Nadhyna avant de s'enfuir. Ainsi je ne pouvais pas me lancer à sa recherche vainement. J'ouvris les yeux et je m'assis dans l'herbe. Je portais les vêtements de rechange que Vinh'san avait probablement trouvé près du lac maudit suite à ma transformation. Je n'oublierais plus de m'en ammener dorénavant.

-Mes amis, j'ai l'heureuse nouvelle de vous annoncer que je suis de retour.

Tout le monde se tourna vers moi, sans comprendre l'ampleur de ce que je venais de leur annoncer.

-Je suis le vrai Ikar Brechende. J'ai été rammené par Mannaro pour entrer dans ce corps pur. Quand Vinh'san a pris possession de moi, tous mes souvenirs sont revenus. Déors Elrys, je vous présente mes plus respectueuses salutations. Vinh'san je suis content de te revoir! Jin... Et bien... bonjour!

La compagnie écarquilla les yeux. Je ne comprenais pas pourquoi d'ailleurs. En fait oui, c'était normal. Personne n'avait deviné avant que je ne leur annonce. Pas même Vinh'san qui avait toujours été mon plus fidel compagnon. Je l'excusais par la perte de ses souvenirs à lui aussi. Je me levai, chancelant quelque peu et annonçai qu'il était temps de mettre ces ordures dehors.

J'avais certes eu quelques doutes sur l'identité du jeune homme, mais je n'aurais cru le découvrir aussi vite et ainsi. Quand il proposa d'aller se débarasser de la vermine qui hantait la ville, je compris qu'il était temps de s'éxécuter.

-Ikar, va chercher les loups et élimine les guetteurs. Jin va chercher Sparda et dis lui qu'il est l'heure. Qu'il sème la pagaille dans les rangs ennemis le temps que nous organisions l'embuscade. Les gens ici sont prêts à se lever dès que j'en donnerai l'ordre. Vinh'san, si tu pouvais invoquer quelque chose qui pousse les ennemis dans notre piège, ce serait bien.

Tout le monde s'éxécuta y compris Ikar. Il avait froncé les sourcils lorsque je lui avais donné son ordre, mais il devait comprendre que l'heure n'était pas à la négociation. Tout fut prêt rapidement. Les archers étaient sur les toits prêts à tirer. Il ne manquait que l'ennemi avant de mettre le projet en marche. Je me demandais bien où était Alucard, mais il était trop tard pour le chercher. Je me postai sur le toit, une arbalète à la main et attendis que Vinh'san mène la garde Shamarienne dans le piège. Cette ville était composée de paysans, mais avec un bon leader à sa tête, elle réussirait à s'en sortir après que l'ennemi soit mis à mort.