La confrérie du Renard
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 L'arrivée des étudiants

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Maître Renard
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Maître Renard


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MessageSujet: L'arrivée des étudiants   L'arrivée des étudiants Icon_minitimeVen 21 Mai - 17:14

L’arrivée de étudiants



Le soleil crachait ses dernières lueurs en enflammant le ciel d’une multitude d’orangés. Les nuages semblaient ardents comme les arbres d’automne. D’ailleurs cette saison approchait à grand pas. Le feuillage des arbres commençait à prendre des teintes jaunes et rouges et les journées raccourcissaient de jour en jour. Depuis le toit d’un manoir, un homme encapuchonné admirait la nature dans son évolution. L’astre embrasé faisait changer la couleur des pierres du bâtiment, les rendant dorées comme un champ de blé juste avant la récolte. Les fenêtres reflétaient l’éclat de lumière et brillaient aussi fort que l’étoile. Au loin sept voyageurs arrivaient de chacune des villes du continent de Ramandrek. En fait Ramandrek était une très grande île plutôt qu’un continent, mais les habitants de ce lieu se plaisaient à lui donner le nom de continent. De plus il était rare peur eux de faire des excursions à l’extérieur de l’île, donc ils connaissaient très peu les environs et la grandeur du monde.

Les sept voyageurs étaient en fait des érudits de chacune des villes, envoyés au manoir pour étudier et devenir l’élite de Ramandrek. Chacun d’eux avaient des compétences qui lui étaient propre. Quand ceux-ci arrivèrent au manoir, l’homme encapuchonné descendit les accueillir. Il les conduisit jusqu’au dortoir avant de retirer sa capuche. L’homme était un en fait un renard de taille humaine qui marchait sur deux pattes. Tous furent surpris de cette révélation, mais aucun n’émit de commentaire à ce sujet. L’homme-renard prit finalement la parole : « Bienvenue dans mon manoir. Appelez-moi maître Renard. Si vous êtes ici, c’est que vous êtes déjà l’élite de Ramandrek. Vous avez été recruté par des hommes qu’on nomme messagers. Ils ont commencé à vous donner mon enseignement pour que vous puissiez un jour faire parti de la confrérie du renard. Cette confrérie a été créée dans le but de faire régner l’équilibre en Ramandrek. Vous comprendrez mieux au fil des jours et des années. Bienvenue en terre elfique. Maintenant reposez vous, demain vous aurez du travail dès le lever du soleil. »

Les sept voyageurs s’installèrent dans le dortoir et parlèrent un peu pour faire connaissance. Ils s’étaient rejoints à l’orée de la vallée des elfes. De là, on les avait conduit les yeux bandés jusqu’en vue du manoir. Ils n’avaient donc pas eu l’occasion d’apprendre à se connaître. Le plus grand des gaillards se nommait Frédéric Longue-épée. C’était un orc qui arrivait de Shamar. Il disait avoir été recruté par un dénommé Melkior Brandit-Drapeau lors d’un combat à mort dans une arène de la ville. Il maniait aussi bien l’épée que le marteau de guerre ou la hache et il excellait dans le combat à mains nues. Il mesurait deux mètres de haut et sa carrure était proportionnelle. Il avait un mohawk orange et une boucle d’oreille en or à l’oreille gauche. Ses yeux était marrons et sa peau verdâtre. Il portait une armure lourde et un bouclier qu’il attachait normalement dans son dos. Il avait au bras droit un tatou de taureau représentant le logo de son clan déchu. Selon Longue-épée, il était le dernier représentant des orcs de Ramandrek. Certes, il y avait beaucoup d’orcs qui se battaient dans les arènes, mais tous provenait de par delà la mer.

La seconde aventurière s’appelait Ameria Brindamour. Elle avait été recrutée à Valérian alors qu’elle venait de voler un riche marchand. Elle mesurait un mètre soixante. Sa peau était blanche comme la neige et ses cheveux étaient roses pâles. Ses yeux marrons savaient percer la plupart des secrets de ceux qu’elle croisait. Elle avait l’esprit de déduction d’un sage et son agilité et sa discrétion lui avait permis de manger pendant maintes années. Son ancien maître se nommait Alain Portechance. Son arme de prédilection était la dague. Elle se servait de cette arme aussi bien en combat rapproché qu’en arme de jet.

Le troisième du groupe était un demi-elfe, ancien esclave à Cozül. Il se nommait Dimitri Gorbanov. Il avait été capturé par des bandits alors qu’il se rendait à Minia. Ses compagnons avaient été tué lors de l’assaut et lui, avait été revendu comme esclave. Le vieux Karl Yeuxgris avait eu pitié de lui et l’avait acheté lors d’une vente aux enchères. Dimitri était vif d’esprit et excellait dans le déplacement silencieux comme tout elfe. Il maniait l’arc avec brio et se servait habilement d’une épée en cas de besoin. Il avait la peau blanche et ses longs cheveux noirs étaient attachés dans son dos.

Miyajie la solitaire arrivait directement de Minia. Elle était elle aussi une ancienne voleuse maintenant à la retraite. Son maître Télesphore Grand’âme avait été une de ses victimes avant que celui-ci ne la recrute. Miya avait des particularités qu’elle ne souhaitait pas dévoiler à ses camarades, mais elle disait exceller dans le lancer de couteau. Son corps élancé et athlétique permettait de deviner son agilité et sa souplesse. Ses cheveux noirs aux reflets bleu lui tombaient dans le cou.

Le cinquième guerrier était un humain de Somoc. Il n’était pas du genre bavard, mais se présenta tout de même. Son nom était Alex Sondivin. Il avait une voix mélodieuse et il était facile de lui deviner une facilité au chant. Il était barde avant qu’un homme encapuchonné l’approche à la fin d’un spectacle et lui demande de devenir son élève. Depuis qu’il était l’élève de Grimör Corbeau, il était devenu renfermé et discret. C’était un homme réfléchi qui savait prendre de bonnes décisions. Il avait de la facilité au lancer du couteau et portait à sa ceinture une courte hache de bataille. Une fine cicatrice partait de son oreille gauche jusqu’à son menton. Ses cheveux bruns avaient des reflets roux au soleil.

L’avant dernier était un homme maigrichon qui portait des lunettes rondes. Son ancienne profession était bibliothécaire à Valérian. Il avait été recruté par un certain Ovide le Grand lors d’un de ses rares voyages à Daran. Ovide avait été très impressionné par le savoir de Matice le Bibliothécaire. Ce dernier ne maniait aucune arme, mais était une référence dans n’importe quelle matière qui s’apprenait dans un livre. C’était d’ailleurs le seul qui savait où on le conduisait avant de pénétrer dans la vallée des elfes. Ses cheveux noir étaient coupés de façon classique et lui arrivaient aux oreilles.

Le dernier était un villageois d’Amrill nommé Mathieu le Fermier. Il n’avait pas de talent particulier et ne maniait pas d’arme efficacement. Sargalia la sorcière l’avait recruté car elle avait vu en lui quelqu’un de courageux, de loyal et de déterminé. Il portait une tenue de paysan et ses longs cheveux blonds en broussaille n’avaient pas été peignés depuis un bon moment. Son regard défiait quiconque de lui dire qu’il n’était pas à sa place.

Une fois les présentations terminées, chacun des nouveaux élèves de Maître Renard se choisirent un lit et sombrèrent rapidement dans un sommeil profond et réparateur. On aurait pu dire que ce sommeil semblait magique, mais la fatigue du voyage pesait et chacun voulait reprendre des forces avant les épreuves du Renard. Aux premières lueurs du matin, les élèves rejoignirent Maître Renard dans la cours avant du manoir. Une grande statue d’elfe projetait de l’eau par la paume de ses mains qui tombait dans un petit bassin plus bas. La fontaine était faite de granit blanc. On voyait que l’artiste avait le souci du détail car la totalité de la fontaine était travaillée. Plusieurs inscriptions elfiques la parcouraient et des gravures de batailles traversaient le fond du bassin. Maître Renard invita ses élèves à s’asseoir et demanda à Mathieu le fermier de rester debout.

L’homme-renard dégaina en vitesse une dague et la projeta vers le paysan. Ce dernier esquiva l’attaque habilement. Mieux, il attrapa la dague et voulut la mettre sous la gorge du renard pour le menacer. Ce dernier attrapa le bras du fermier, avança son pied derrière la jambe de son adversaire et le fit tomber à la renverse en récupérant sa lame. D’un mouvement vif, il posa son coude sur le sternum de Mathieu et mit la dague sous sa gorge.

-Un fermier, vraiment? Dit maître Renard calmement. Qu’avez-vous fait du vrai Mathieu? Comment avez-vous obtenu toutes les informations sur lui? Qui êtes-vous? Je vous conseille de répondre si vous tenez à la vie.

-Ranec vous a enfin trouvé. Vous êtes mort, il est maintenant trop tard pour fuir. Daran a envoyé son armée me rejoindre, Cozül et Shamar l’imiteront d’ici peu. Adieu Maître Renard.

L’homme-renard laissa le faux Mathieu se lever. Quand celui-ci tenta de faire demi-tour, le Renard lui brisa le cou en faisant tourner sa tête à un angle impossible.

-Allez chercher vos armes. Nous allons porter main forte à la vallée des elfes. Si ce que vient de dire cet homme est vrai, la vallée sera assiégée d’ici peu.

Tous s’exécutèrent sauf Matice le bibliothécaire. Ce dernier demanda à Maître renard comment il avait découvert l’imposture. Le maître pointa la boucle d’oreille en or du supposé paysan. Depuis quand les paysans portaient des bijoux en or? En plus sa démarche cadencé supposait que l’homme avait été un soldat. Le dernier indice était la ceinture de l’homme. Il portait effectivement une ceinture qui comportait une ganse pour un fourreau et une épée. Hors, le paysan ne portait aucune arme.

Le bibliothécaire partit chercher ses dagues, bien qu’il ne sache pas les manier très bien. Maître Renard attendit ses élèves dans la cours puis les conduisit à travers les arbres jusqu’à la ville. Au premier regard tout était normal. Le rempart de racines qui entourait la ville était impressionnant. Les tours de guets étaient en fait des arbres gigantesques qui montaient plus haut que la cime des arbres. Des elfes faisaient leur ronde sur les remparts et d’autres guettaient du haut des « tours ».

-Peu connaissent le vrai nom de cette citée, mais on la surnomme Gredaven, dit Maître Renard d’une voix grave.

Il alla jusqu’à l’entrée de la ville et ordonna au garde de sonner l’alerte. À peine sonnait-il les cloches que des carreaux venaient se ficher un peu partout dans la citée. L es principales cibles étaient les guetteurs, mais un carreau parvint jusqu’au vieux Renard. Celui-ci se tourna au dernier moment et attrapa le carreau de ses deux mains juste avant qu’il n’atteigne son cœur. Des gobelins et des hommes se mirent à courir vers la ville, armes au poing. Daran avait donc recruté des gobelins pour cette attaque. Cela voulait dire qu’ils ne faisaient que gagner du temps avant l’arrivé des renforts. Les humains de Ramandrek n’aimaient généralement pas la compagnie des gobelins et s’en faisaient alliés que par nécessité. Les elfes de la vallée furent prêts à se battre en moins de deux. Les échanges de flèches et de carreaux se multipliaient. La plupart des flèches blessaient ou tuaient tandis que les carreaux étaient imprécis, mais nombreux. Maître Renard voulait atteindre la forteresse pour préserver le roi et sa fille. Pour atteindre la confrérie, les ennemis devaient atteindre ses protecteurs le plus durement possible. Le vieux renard craignait donc le pire. Si la ville s’en sortait, le roi Arkéas ne voudrait plus de la confrérie en ses terres.

Le groupe de voyageurs et leur nouveau maître empruntèrent le chemin le plus rapide pour se rendre au château, mais ils furent bien vite confrontés à des ennemis. Une vingtaine de gobelins se postèrent devant eux. Les arbalétriers furent mis à terre par les lanceurs de dagues, mais les autres chargèrent. Maître Renard évita un coup de hache et trancha net la tête de son premier ennemi. Il fit volte-face pour voir que son groupe se débrouillait assez bien. Seul Matice ne faisait pas grand-chose et brandissait sa dague dans le vide pour tenter d’effrayer les gobelins. Il fut finalement attaqué par un ennemi, mais à peine se dernier levait sa hache qu’Ameria lui envoyait une dague en pleine gorge. Si le bibliothécaire n’apprenait pas à se battre, il deviendrait rapidement un fardeau pour le groupe. Une fois tous les ennemis à terre, Maître Renard conduisit ses élèves jusqu’au château. Là des centaines d’ennemis, hommes et monstres, menaient un assaut acharné sur les défenseurs du royaume. Les elfes étaient inondés et leurs adversaires prendraient bientôt le dessus.

Maître Renard aperçut un archer qui tirait d’une fenêtre et lui fit signe qu’il devait à tout prix entrer dans la forteresse. L’elfe disparut un moment et envoya une corde. Au même moment, les ennemis prenaient conscience de la présence du petit groupe et un carreau se planta directement dans la gorge de l’archer. Celui-ci dégringola pour atterrir durement au plancher. Le maître ordonna alors à ses élèves de commencer l’ascension en commençant par Matice. Celui-ci étant peu agile, eut bien de la difficulté à atteindre la fenêtre et cela laissa le temps à l’ennemi de rejoindre Maître Renard. Frédéric Longue-Épée se posta à côté de son maître en brandissant une longue hache de guerre qui maintenait l’ennemi à distance. Finalement il ne resta qu’eux deux au bas du rempart. Longue-Épée maintenait son rythme, mais quatre carreaux se fichèrent bientôt dans son armure. L’un d’eux atteignit l’épaule du guerrier lui faisant ralentir l’allure de ses coups. L’orc demanda à son maître de grimper et lui dit qu’il le rejoindrait bientôt. L’homme-renard rengaina sa lame et s’exécuta rapidement. Une fois en haut, il constata avec horreur que l’orc se faisait submerger par l’ennemi. Incapable de gérer tous les ennemis en même temps, un homme lui planta finalement un glaive dans le dos. Frédéric tomba à genou, mais continua de se battre. Il élimina plusieurs gobelins avant que l’homme lui perce la gorge. Bientôt les gobelins se précipitaient sur la corde et Maître Renard n’eut d’autre choix que de la couper, impuissant devant ce qui venait d’arriver.

Le petit groupe courut à travers le château, éliminant à l’occasion quelques gobelins ou humains qui avaient réussit à s’infiltrer dans la forteresse. Finalement ils atteignirent la salle du trône sans trop d’égratignure. Le roi parlait avec les grands seigneurs de la vallée pour établir une stratégie. Maître Renard s’immisça dans la conversation et avoua au roi que c’était lui qu’il voulait détruire. La colère envahit le monarque un instant, mais le quitta presque instantanément. Pour l’instant il ne pouvait rien. Il fallait que l’homme-renard quitte ses terres pour un moment, mais il fallait que l’ennemi s’en rende compte. Maître Renard et ses élèves allaient être escorté jusqu’à l’orée de la forêt et de là, se rendraient à Valérian. Cela prendrait un moment avant que les ordres changent et la stratégie pour atteindre la confrérie du renard serait sûrement modifiée. Porter un assaut ouvert sur Valérian engendrerait plus de conséquences que sur la vallée des elfes.
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