Promenons nous dans les bois, tant que la garde n'yest pas

Pour se cacher, il n'y avait pas de meilleur lieux, les nombreux arbres permettait de semer plus facilement les garde, Baruk n'etait pas au courant quand a l'existence de cette forêt, il avait eu de la chance, comme bien souvent.

Stop !

Le nain n'en pouvait plus, il etait rouge et transpirait abondement tant il avait courus.

Je crois qu'on peut s'accorder une petit pause, pffou ! De tout facon je ne peut plus faire un pas...

Il jetât son sac a terre, et s'affalât dessus, machinalement il mis la main a sa poche pour faire le récapitulatif de ce qu'il avait pus voler au paladin.

Pfff... quel que piécettes et une fève en argent, c'est pas le vole du siècle, et toi tu a voler quoi ?

Dommage que le malin ne savait pas vraiment parler. Il avait compris ce que le nain lui demandait, aillant eut à faire avec d'autres voleurs avant d'arriver dans cette forêt maudite. Il répondit tant bien que mal :

-Pas.. P..Pas par.. parler... Pas parler.

"Pas parler", finit-il par dire avec beaucoup d'efforts pour articuler. Il s'obligea même à rajouter quelques mots.

-Pas.. Pas vo-vo.. Pas voler.

Le nain comprendrait. Il penserait aussi que le malin était un abrutis, un idiot, un fou. Mais il ne l'était pas. Il avait un bon esprit de déduction et il savait analyser le comportement mieux que quiconque. C'était un bon allié pour un voleur. Tant que celui-ci ne devenait pas un repas.

Le malin aurait bien voulu en dire plus. La bête en lui était cachée pour le moment. Et il ne savait jamais quand elle sortirait ni ce qu'elle ferait une fois en contrôle de son corps. Le malin marchait à quatre pattes, comme un chien. Son dos courbé ne lui permettait pas de se lever bien droit, mais il se mis debout pour montrer à son nouveau compagnon qu'il était un bon allié. Il ne pouvait rien faire de plus pour prouver sa validité.

Baruk avait observer les aspects etranges de son compagnons de fuite mais n'en pretait jusque la aucune intention.

** Ce gars la est bizarre... je crois que je me ballade avec un simple d'esprit, il ressemble plus a chien qu'un humain...**

Baruk hocha la tête au bégaiement de son complice qui essayait tant bien que mal de fait une phrase compréhensible.

Ok tu ne peut pas causer, mais tu a bien un nom non ? Je t'appelle comment moi, "muet" ? Et tu a fait quoi pour te retrouver a fuir la garde avec un nain voleur ? Je sais pas moi écrit le moi, mime le moi fait un truc !

C'est ce moment que choisit la dryade pour rejoindre les deux compères.

Cependant, la peur avait reveiller l'ancien sort qui la maintenait prisonniere, et c'est sous la forme d'une jument dorée à la criniere de feu qu'elle fit son apparition devant le nain et le malin.

Elle était capable de communiquer autant que le malin mais était bien plus capable que lui pour comprendre le nain ou se faire comprendre autrement que part les mots.

En mettant un genoux à terre devant le nain elle leur fit comprendre à la fois qu'elle était une alliée, mais aussi qu'elle n'était pas un simple cheval mais belle et bien une créature intelligente.
_________________

Baruk regarda le cheval avec stupéfaction, il n'en avait jamais vue de telle, celui vint se poster devant les deux complices, et mit un genoux a terre. Eldalótë avait largement surestimer l'inteligence du nain, Baruk n'avait pas du tout sasit le message qu'elle essayait de lui faire passer.

**C'est quois cette bête ? Sa doit pouvoir se manger **

Le nain regarda Raphaele et lui chuchota :

je crois que j'ai trouver notre diner, ne bouge pas, s'agit de pas le faire fuir, je vais sortire mon hache.

Baruk faisait les gestes les plus lent possible afin de ne pas effrayer le cheval, il le regardait droit dans les yeux tout en sortant son arme qui était attacher derrière son dos.

**J'adore le steak de cheval**

C'était au tour du nain de sous estimer l'intellignece de la jument.
Il s'attendait peut être à la fuite de l'animal mais pas à une réplique de sa part.

D'un puissant coup de dent dans l'épaule du nain elle lui fit lacher son arme puis grace à ces sabots elle tenta de l'enterrer.

Enterrer la hache de guerre, peut être le nain comprendrais le message cette fois-ci !

Le cheval qui venait d'arriver n'était pas une menace réelle pour le malin et ce fut pour cette raison qu'il ne tenta pas de la tuer. Il n'avait pas précisément faim à ce moment et la bête bien que différente de celle utilisée par les hommes, n'éprouvait aucune rancune à son égard. Pire, il la savait plus compréhensive qu'un humain. Une bête qui se fait attaquer et qui ne veut pas se battre mérite le respect. Quand la hache fut enterrée, le nain regarda dans la direction de Raphaël. Celui s'avança, les yeux furieux. Il donna une claque au nain et gratta le museau du cheval. C'était la première marque d'humanité de la part du malin depuis bien longtemps. Il déterra néanmoins l'arme de son petit compagnon et la lui rendis.

Ce n'était pas dans ses paroles, mais dans ses gestes que Raphaël trouverait peut-être la voie du changement. La voie d'un nouveau jour. Sauf si la bête reprenait le contrôle de son corps... Ce que le malin craignait.