En territoire Nain

Ce que m'avait révélé Illera importait peu. Les bijoux, je n'en portais aucun. Et j'était un très bon diplomate. Je savais gérer beaucoup de situations et je savais m'adapter. Ce que j'aurais voulu savoir c'est comment les amadouer. Comment parvenait-on à faire entendre raison aux nains de l'Île Hexagonale. Sans doute ceux-ci avaient-il pris connaissance de l'avant-poste construit en l'honneur de la confrérie. Cela nous donnait de la crédibilité, même étant en territoire elfique.

L'endroit où nous étions était à la lisière du territoire nain. Le terrain devenait de plus en plus rocailleux et les arbres semblait s'éparpiller et disparaître en hauteur. Soudain une odeur de charogne envahit l'endroit. L'air goûtait la chair en putréfaction et le pestilence du cadavre était telle qu'on devinait l'âge de celui-ci. Le vent tourna et l'odeur disparut. Nous contournâmes une pierre pour découvrir une vingtaine de cadavres nains et deux elfes. Le combat entre les deux races était peu probable. Les elfes serait mort bien vite face une compagnie de nains. Les deux clans avaient combattu un ennemi commun. Je m'agenouillai près des cadavres elfiques pour constater avec stupeur que ceux-ci étaient encore chaud. On venait à peine de les tuer. Une autre de mes forces étaient l'observation. Je pouvais remarquer failement certaine chose qui échappait à tout oeil non attentif. J'observai les environs, cherchant l'endroit le plus probable où l'ennemi se cachait. Je savais où ils étaient, mais je ne devais pas alarmer le groupe. Les avertir en douceur et faire comme si on ne savait pas pour mieux se préparer. L'effet de surprise était sans doute le point fort de l'ennemi. Le problème était la supériorité numérique. S'ils avaient tué tous ces nains en même temps, il était fort probable que leur nombre excédait la vingtaine.

Je me relevai doucement, guettant la cavité du coin de l'oeil et dit à l'oreille d'Illera que nous aurions de la compagnie, mais qu'il fallait rester calme pour ne pas montrer qu'on savait qu'ils étaient là. Sans doute un guetteur nous avait-il vu et avait alerté ses compatriotes de notre présence. Quand j'avertis les prétendants, l'un d'eux voulut fuir à toute jambe, mais je l'en empêchai :
-Si vous voulez fuir attendez que l'ennemi se montre. Cela laissera une chance aux autres. Cecil, je veux que tu reste avec les prétendants. Protège les comme tu pourras. Illera je crois que ta magie sera la bienvenue. Envois un sort dans la cavité à mon signal. Prétendant tener vos flèches en joue et tirez en le plus possible avant qu'ils nous atteingnet. Cecil vous dira quand dégainer vos arme.

Je donnai le signal et la pierre vola en éclat`là ou était la cavité. Rien n'en sortit. Peut-être m'étais-je trompé. Je fis signe aux autres de rester là et je m'approchai tranquillement, épée dehors. Quand j'arrivai à la hauteur de la cavité, j'entendis un claquement. Près à fendre quoi que ce soit, je me montrai devant la caverne pour découvrir un nain à la limite de la mort. Il claquait des dents, épouvanté par quelque chose. Nous ne pouvions plus rien pour lui, mais il me fallait savoir quel était le fléau :
-Qui sont-ils? Combien sont-ils?

à peine la question posée un cris de rage et de combat émergèrent de ma troupe. Les nains se relevaient, nous étions attaqué par les cadavres. Des nécromanciens...

À peine les corps s'était relevés, Illera s'était éloigné vers la cavité où était Maître Renard, et Cecil l'avait rejoins en tirant deux aspirants, tandis que le troisième le suivait sans trop savoir que faire. Illera demanda à son frère de le protéger, ce qui fut fait. Le premier cadavre qui s'approcha se fit attraper vivement la tête par la main de Cecil et tomba en miettes tandis que la main de Cecil brillait d'une lumière blanche. Puis il dégaina son arme et attaqua.
Peu importait ce qu'il coupait, ça bougeait encore. Les aspirants tenaient comme ils pouvait, et Cecil aussi sentait le danger s'approcher.
Puis Illera lui cria de s'éloigner. Les quatre guerriers firent un vide devant l'érudit, vide comblé par quelques ennemis qui couraient vers Illera. maître avait du comprendre la nécessité de le tuer au plus vite.
Une orbe de feu, une de glace, et une de foudre tournaient autour de l'érudit qui tendit la main. Un vent violent en sortit et les cadavres se désagrégèrent petit à petit. Un arbre s'écroula.
Illera ne sentait plus de quoi lancer un sort, mais avec un peu de concentration, il sentirait où se trouve le nécromancien.
Cecil adressa la parole à Maître Renard :

Maître, d'ici un moment, Illera sentira le nécromancien s'il est proche. Devons-nous le pourchasser, continuer notre route en vitesse ou retourner trouver Vinh'san?
Cette dernière proposition ne peut plus avoir de valeur.

L'Inéternel jeta un objet blanc vers Maître Renard.

Voici l'index droit de Vinh'san. Les esprits l'ont achevé il y a peu. Sa dernière volonté était que vous ayez cet os avec vous en permanence. Si vous l'observez, vous pourrez voir qu'il était en parfaite santé. Les esprits ne voulaient pas qu'il souffre, du moins je le pense.
Et désolé de ne pas vous avoir aidé, je viens d'arrivé. De toutes façon, les morts-vivants et moi, ça ne peut faire de bonnes choses.
Sinon, pardonnez mon insistance, mais je pense que mon aide vous serais utile. Me tromperais-je?

L'Inéternel sortit une pierre et aiguisa sa faux. Il le faisait le plus silencieusement possible, il comptait bien entendre ce qu'on lui dirait... et ce qu'on se dirait.

Je pris le doigt que l'homme me tendit sans lui porter plus d'attention.

-Cecil, je doute qu'il n'y ait qu'un seul nécromancien ici. Je ne peux pas savoir où ils sont exactement, mais il y en a plusieurs. Nous allons rebrousser quelque peu chemin, histoire de laisser la chance à nos compagnons de fuir. Tentez de savoir où ils sont. Si leur créatures sont intuables, eux sont vulnérable.

Soudain un nain mort-vivant se releva derrière moi. J'eu à peine le temps de me retourner que la hache s'abbatait sur moi. Je déviai l'arme qui vint fendre la bague de pierre. Une force me projetta par terre, mais je pu me relever pour bloquer le nouvel assaut du nain. C'était leur point faible : la lenteur.

J'enfonçai finalement mon arme dans le corps de l'ennemi et celui-ci s'écroula, comme brulé. Il n'allait pas se relever.

-Qui que vous soyez, si vous voulez nous aider, protégez Illera au péril de votre vie. Il est notre salut. Si nous fuyons sans avoir tué ces nécromanciens, ils nous tueront, relèveront nos corps et nous tuerons alors nos propres alliés.

Une dizaine de mains plus décomposées encore que les nains précédent sortirent de terre. Nous étions sur un véritable cimetière. Je me dirigeai vers ces mains, et les coupai. L'inéternel en fesait autant. Lorsque les corps était à moitié sortit, nous les achevions véritablement. Quand une quarantaine de morts sortirent de partout, autant de la terre que des sous-bois et des montagnes, Illera pu dire où étaient ces créatures hideuse qui relevaient les morts. Le problème était que ces maudit morts nous encerclaient maintenant. Je craignais autant pour la vie de mes compagnons que pour le salut de la confrérie. Qui deviendrait maître renard à ma place si je mourrais??

Illera ne pouvait pas faire grand-chose, sans magie. L'Inéternel tournait autour de lui en le protégeant, mais il l'empêchait de bouger. Parfois, pour lui éviter une blessure, cet étrange personne devait faire passer sa faux juste à côté de lui.
Cecil lui se débrouillait mal avec son épée, trop lourde pour être rapide. Parfois, l'Inéternel intervenait, lui faisait gagner du temps et retournait s'occuper d'Illera. Cet être était rapide et agile, mais il s'essoufflait vite et ne savait pas faire usage de magie. Ses coups manquaient aussi cruellement de force. Alors que Cecil allait trancher un ennemi, l'Inéternel lui dit d'attendre.

Le cadavre prit un coup qui l'envoya un peu plus loin, et l'Inéternel, tenant d'une main Illera par le poignet, frappa de son autre main sur le sol. Une gerbe d'éclair en jaillit plus loin. L'homme refit ceci encore deux fois et jeta Illera dans la brèche qu'il venait d'ouvrir. Cecil y courut par réflexe pour protéger son frère.

Partez par ce chemin, je vous retrouverais. Ce ne sont pas de vulgaires cadavres qui iront à bout d'un demi-dieu!

L'Inéternel ne savait pas s'ils allaient réussir à passer entièrement, mais dans le pire des cas, il pouvait refaire une gerbe d'éclairs , quoique son bras lui faisait mal.

-Non... Vous êtes sans doute un brave homme quoique bien vantard à mon goût. Il faut trouver ces nécromanciens et leur faire voir à quoi ressemble la mort. Je doute que vous résistiez longtemps face aux incessants assauts mort-vivants et s'il y avait eu possibilité de fuite, il y aurait bien moins de cadavres par ici.

Je tournai mon regard vers Cecil qui m'indiqua deux direction. Il n'était pas certain de l'une ou de l'autre, mais il fallait essayer. Je choisi le sous-bois. Les nécromanciens ne pouvaient pas être extrèmement loin de leurs créatures à moins d'être vraiment maître dans l'art.

Je renvoyai les deux prétendants et fit signe au reste du groupe de me suivre. Après quelques minutes de marches nous tombâmes sur une maison en ruine. De nombreuse voix qui incantaient sortait de la vieille baraque.

Silencieusement je dis :
-Il y en a quinze. Je ne crois pas qu'ils sachent que nous sommes ici. Nous allons entrer directement par la porte d'en avant. Tuez en le plus possible avant qu'ils n,aient le temps de réagire. Ce ne sont pas des combattants et ils sont donc très vulnérables et n'auront sans doute pas d'armure. ON Y VA!

Cecil se chargea d'enfoncer la porte. Il était peut-être elfe noir, mais il avait été paladin. Une simple porte ne pouvait lui résister. À peine rentré, il courut dans le tas en frappant où il pouvait tandis qu'Illera lançait quelques sorts autour pour éviter que les nécromanciens ne s'éloigne trop de Cecil.

L'Inéternel restait dans l'encadrement de la porte. Ce n'était pas trop ce genre de se jeter dans la mêlée ainsi, et le faire abimerait son amour propre. Certes, ceci n'avait pas trop d'importance, mais tout de même. Il n'aimait pas utiliser une arme avec autant de sauvagerie. Donc, officiellement, il bloquait une entrée. Puis il vit quelqu'un tenter de sortir par la fenêtre. Il attrapa rapidement le sabre court qu'il portait dans son dos. ce sabre était plus souvent là pour protéger cette partie du dos, mais s'il pouvait se montrer utile... L'arme se planta dans la jambe du nécromancien. L'Inéternel en vit un autre profiter de l'occasion que personne ne s'occupe de lui pour sortir par une autre fenêtre. Celui-ci eu le malheur de faire la connaissance de la faux de l'Inéternel, tandis que celui qui avait un sabre dans la jambe se faisait rentrer l'os du nez dans le cerveau. À ce stade, l'Inéternel n'avais plus d'arme, il n'y avait donc plus aucun problème de déshonneur pour l'arme.

Quatres des quinze s'en furent indemmes et sans se faire rattraper. Le combat fut de courte durée et il y eut très peu de résistance. Deux seulement réussirent à sortir une dague qui ne leurs furent d'aucune utilité face à des épée. Nous fîmes le tour de la maison sans autre rencontre innatendue.

-Bon maintenant que nous pouvons parler sans être pressé qui êtes-vous et que venez-vous faire ici? Je crois avoir été clair la dernière fois, les serviece d'un mercenaires ne m'interresse pas. J'ai tout ce qu'il me faut en matière d'allié pour combattre.

Je pris un instant de repos, cherchant à trouver le regard de l'homme encapuchonné.

-Et d'ailleurs si vous voulez que je vous accorde le moindrement de confiance, peut-être pourriez vous nous montrer votre visage? En guise de respect!

L'Inéternel étouffa un rire. Plus exactement, le peu qu'il en montrait était simplement significatif, en réalité, il se serait contenté de sourire, mais comme on ne voyait justement pas son visage...

L'idée de "respect" m'est profondément étrangère. Je n'accorde de respect qu'à ceux qui le mérite, même si je sais que votre cause vous apporte de quoi obtenir le mien. Cependant, je garde mon visage caché par respect pour ceux qui m'envoient. Quant à l'idée de mercenaire, il n'y avait pas meilleure moyen de m'insulter. Je ne fais pas cela pour l'argent, mais parce que quelqu'un me l'a demandé.

Nous allons donc reprendre à zéro : On me nomme l'Inéternel sous prétexte que je suis un demi-dieu, mais je ne vous demanderais pas d'approuver ce fait, ni même de le concevoir. L'autre raison est que c'est le seul réconfort pour mes adversaires, de savoir que je mourrais un jour.
Je suis envoyé par quelques personnes, et je doutes que toutes soit encore en vie, pour vous porter assistance du mieux que je peux. Ceci n'est qu'une goutte d'eau dans un désert, mais dans les désert, la moindre goûte d'eau est appréciée.
Ceux qui m'envoient souhaites que vous en sachiez le moins sur moi, pour une raison qui m'est connue et que je vous donnerais plus tard, à peu près quand vous saurez qui je suis.
Qu'avez vous besoin de savoir en plus? Je manie assez mal la faux, mais le combat psychologique a une importance non négligeable, si on oubli que vos ennemis actuels sont des morts-vivants, et donc dépourvu de réflexion et de volonté.
Une dernière chose qui peut vous intéresser, sans trop espérer, est que je cherche des informations un peu partout, j'ai donc une certaine connaissance de certaines choses, même s'il me semble qu'en la matière, Illera Longsanglot fera mieux. Sinon je connais plusieurs moyens de tuer à mains nues sans trop de bruit ni de temps.

L'Inéternel partit chercher sa faux et son sabre et les remit en place après les avoir essuyé sur les habits des cadavres. Puis il se retourna vers Maître Renard et s'adossa au mur.

J'ai aussi l'habitude inconsciente de gérer ma dépense d'énergie. C'est à dire que je peux me montrer fatigué mais conserver suffisamment d'énergie pour... mettons couper un arbre avec une pierre à aiguiser, ce qui est amplement faisable si l'arbre est mort et moisi.
Maintenant que vous savez tout ce que je sais faire, à vous de voir si vous accepter de m'avoir à vos côté en qualité d'envoyé de quelqu'un ou bien de refuser une aide bénévole. Peu m'importe : moins j'en fais mieux je me porte.

-Eh bien "inéternel", si vous vous trouvez un nom moins hautain et que vous éxécutiez mes ordres, je vous donnes la permission de nous suivre, mais n'attirez pas l'attention sur vous ni sur nous et avertissez moi lorsque votre contrat tirera à sa fin. Quant aux secrets de la confrérie je ne vous en dévoilerai aucun. Maintenant reprenons la route et arrivons au plus vite chez les nains. Nous serons plus en sécurité là-bas bien que certains ici se pensent invincible. Avec tout cela nous avons perdu beaucoup de temps. L'équilibre n'attendra pas pour être renversé.

Je pris les devant vers les montagnes naines, pour ensuite passer le rôle de guide à Illera. Il était déjà venu et je n'avais pas l'intention de chercher une entrée pendant des jours. Le temps était précieux. Il fallait rassembler le plus de monde possible avant le retour de Melroth à la vallée des elfes.

L'Inéternel sourit. C'était encore une insulte. Quel contrat? Il obéirait au doigt et à l'œil de cet homme par loyauté envers son maître mort. Il n'y avait qu'une volonté personnelle, aucun contrat. Tant pis.

Appelez moi comme bon vous semble, Maître. Tant que je comprend clairement qu'il s'agit de moi, il n'y aura aucun problème.

L'Inéternel se mit en marche, sous le regard méfiant mais caché par un casque de Cecil.
_______________

Illera conduisit du mieux qu'il put Maître Renard à la route vers le château nain. Le chemin n'était pas truffé de piège mais simple dur à suivre, en partie à cause de la neige qui l'avait recouvert, mais surtout à cause du fait que le chemin était amplement plus vertical qu'horizontal. Mais il était facilement reconnaissable à cause des nombreuses tour détruites, vestiges des soixante années durant lesquelles les nains avaient été en guerre contre les elfes, dont quarante durant lesquelles Vinh'san avait combattu contre eux.
Cette pensée obsédait l'Inéternel. Vinh'san avait servit Ehryna durant quarante ans et s'était finalement retourné contre elle quand elle l'avait exilé. Aurait-il suivit la même voie si Ehryna l'avait gardé dans la citadelle?

Finalement, le château était en vue, quoiqu'encore assez loin. Normalement, il n'avait pas été endommagé durant la dernière guerre.

La forteresse en vue nous fûmes accueillis par des nains pas très agréables. Nous fûmes désarmés sans contester et nous fûmes conduits devant un juri qui était supposé juger si nous étions passif de la peine de mort ou si nous allions être relachés. On demanda de nous présenter à tour de rôle puis on ammena " l'inéternel" ailleurs. Il n'avait pas voulu dire ce qu'il ne m,avait pas dit. J'allais m'occuper de lui plus tard.

-Je suis Maître Renard, le maître de la confrérie du Renard. Nous oeuvrons dans le but de l'équilibre et c'est pourquoi nous demandons audience auprès du roi.
-Jugez-vous qu'il ne respecte pas l'équilibre? demanda le juge.
-En fait je veux lui donner l'occasion d'avoir de nouveaux et nombreux alliés.
-Selon mes informations, si ce que vous dites est vrais nous devrions vous relâcher, mais le temps de crise que nous vivons nous l'en empêche. Vous aurez à comparaître devant le roi pour qu'il juge lui-même de votre liberté...
-J'aimerais que mon "ami" l'inéternel soit présent.
-Quant à votre "ami", il sera jugé par la cours suprême des nains. Il omet de dire tous ce que nous voulons savoir. Après, si on le juge coupable de quoi que ce soit, il sera décapuchoné et pendu. D'ici là, étant donné VOTRE rang maître Renard, nous lui accorderons le respect de sa confidentialité.
-Je vous en remercie grandement.

Nous fûmes par la suite envoyés dans une prison assez confortable. J'avais remarqué que le juge me croyait, mais qu'il ne pouvait agir autrement étant donné les ordres qu'il avait reçu. Je me demandais toutefois de quel temps il parlait.

L'Inéternel était passé devant ce jury. Le principal problème, était que s'ils savaient pour qui il travaillait, il serait plutôt mal accueilli. Si on ne savait pas qui il était, cela frustrerais probablement le jury et pénaliserais Maître Renard. Il faudrait tenter de trouve un juste milieu.

Lorsque l'Inéternel fut présenté devant le jury, il s'inclina respectueusement. Il tentait de ne montrer que ce qu'il pouvait montrer à ce peuple : du respect. Des maîtres dans l'art du combat, des gens humbles, ... Même s'il ne vivait pas dans cette idée, il aimait cette façon d'être.

Qui êtes-vous?
On me nomme l'Inéternel. Je ne suis hélas pas habilité à vous en dire plus.

Cette simple réponse lui accorda la défaveur des nains.

Quelle est la raison de votre venue ici?
J'assiste de mon mieux ceux avec qui je suis arrivé, sur ordre de mon maître qui, hélas encore, ne désire pas être connu.
Ne désire pas ou ne voudrait pas?
Les deux, à vrai dire. Mais je pense que le fait de trahir mon maître m'est plus désagréable que d'attirer une hostilité envers moi, auquel cas j'aurais pu demander à être exilé.
Tout dépend pour qui vous travaillez.
Je pense que je peux vous dire qu'il s'agit d'une des nombreuses personnes qui ont combattu contre la traitresse à son sang, Ehryna.
Cette appellation est typiquement elfique.

L'Inéternel écarquilla les yeux, bien qu'encore ça ne se voyait pas. Encore une erreur à son actif.

Joli tir. Lorsque vous êtes né, on n'a pas omis de vous donner un cerveau.
N'essayez pas de m'acheter avec vos compliments.
Je sais que l'on n'achète pas un nain. Vous pouvez vous vanter d'être membre d'un peuple bien moins corruptible que les humains.
Peu importe. Pourriez vous au moins nous dire de quelle race êtes-vous?
Demi-dieu, demi-humain, parait-il. Une moitié de valeur, une moitié répugnante, c'est une sorte d'équilibre...

Le jury regardèrent l'Inéternel sans franche amitié. Ils comprirent qu'il n'en tirerait rien de bien intéressant.

Le roi nous reçu enfin quelque temps plus tard. Je ne m'étais pas attendu à ce qu'il nous réponde si vite. Peut-être mon nom avait-il joué en notre faveur.

-Mon roi, je suis Maître Renard, Maître de la confrérie du Renard. Je suis ici en gage d'amitié et de paix. Je viens vous proposer une alliance qui défiera toutes les lois à ce jour. Une alliance entre les hommes, les nains et les elfes ainsi que les félions, race de chats-humains venu spécialement pour le traité d'alliance.
-Il y a longtemps que les nains vous ont vu en ces murs Maître Renard, soyez le bienvenu.

Je n'étais jamais venu. Peut-être un autre maître était-il venu auparavant? Quoi qu'il en soit on vint nous détacher moi et les frères Longsanglot.

-J'aimerais que vous libériez l'inéternel...C'est un de mes élèves. Je l'ai trouvé en m'en venant ici alors qu'il cherchait compagnie pour voyager. Sa face était complètement défigurée par un combat audacieux entre lui et un ours. Je ne tiens pas à ce qu'on dévoile son visage. Quant à ce qu'il pourra bien vous dire, n'en tenez pas compte. Il avait perdu beaucoup de sang lorsque je l'ai trouvé et la raison s'en est allé.
-Bien, je le ferai relâcher, mais que je n,entende pas parler de lui en mal par ici. Pour ce qui est de l'alliance j'aimerais que vous m'en disiez plus!

Je lui expliquai le contexte de l'alliance et après maints arguments, le roi des nains accepta à la condition que sa signature ne soit pas placé à côté de celle d'un elfe et que ses confrères nains signent en même temps que lui.

-Si vous n'y voyez pas d'inconvénient, j'inviterais Illera à vous parler des attaques nécromanciennes. Je dois aller retrouver l'inéternel pour m'entretenir avec lui... à moins que vous ne vouliez qu'il continue à insinuez être le fils d'un dieu?
-Bien bien, allez-y!

Tandis qu'Illera expliquait au roi des nains les petits problème qu'ils avaient rencontré en chemin, Maître Renard était allé s'entretenir avec l'Inéternel.

Une fois entré dans la cellule de ce dernier, qui se trouvait être suffisamment confortable, Maître Renard avait commencé par demander à l'Inéternel de faire profil bas sur ses origines divines, ou peut-être en plus houleux. Toujours est-il que l'intéressé n'était pas si intéressé que ça et n'écoutait que d'une oreille distraite, autre chose l'intéressait, en réalité. Lorsque Maître Renard s'en aperçut et allait lui en faire part, il fut couper par un geste de la main.

Peut-être verrais-je à ne pas trop en parler, pour la réussite de votre projet salvateur. Sinon, quand nous sortirons, nous marcherons vers le nord. Ça ne nous rallongera en ce qui s'agit du temps nécessaire à rentrer à la citadelle, du moins le chemin sera aussi long, mais il faut absolument que l'on y aille. Ne me demander pas pourquoi.

En ce moment, la seule inquiétude de l'Inéternel était de savoir si Maître Renard allait accepter. Il n'avait à première vu rien à y perdre, mais avec si peu d'indication... Enfin, lui même n'en savait pas plus.

Je réfléchis longuement et en silence avant de prendre une décision. J'avais été dur avec lui à la première rencontre, mais dès que je prenais la défense de quelqu'un j'avais la fâcheuse manie de le prendre sous mon aile comme s'il était un frère de la confrérie qu'il le soit ou non.

-Je vais vous suivre à une condition : Vous me dévoilez ce qui vous pousse à agir pour la confrérie et vous me répondez clairement. Je n'ai pas l'intention de vous laisser nous tuer dans notre sommeil si vous agissez pour quelqu'un qui veut du mal à la confrérie. Si vous refusez, vous pourrez vous dirigez seul où vous voulez, mais nos routes se sépareront. Je ne vous ferez pas de mal par la suite si vous ne vous attaquez pas à nous, mais je ne vous confierai pas de mission non plus pour la confrérie.

J'étais tanné d'ignorer qui il était et je pensais réelement ce que je venais de dire. Il n'avait qu'à parler ou à partir seul.

L'Inéternel réfléchissait. La voix de son maître hurlaient dans sa tête, mais il n'y prenait pas garde. Son maître était beaucoup trop désorienté pour faire quoi que ce soit de correct.

Je pense pouvoir trouver un arrangement. Savoir qui je suis ne vous avancerais pas, contentez de vous de savoir que je fais ce qui est le mieux pour mon maître. Mon maître est, comme je l'ai déjà dit, quelqu'un qui a contribuer au renversement d'Ehryna, et ces gens ne peuvent vouloir que du bien à votre confrérie. Honnêtement, je n'ai rien à faire de votre confrérie.
Si vous tenez tant à tout savoir, faite comme je viens de vous le demander, puis amenez moi au chef des letyistes. Je ne sais qui il est, mais il possède un diadème qui renferme une puissance, quoique ce n'est pas vraiment une puissance, dont j'ai besoin. À ce moment, je vous demanderais un service. Rendez le moi, et je serais par la suite un allié inébranlable à votre cause, et complètement dépendant de mon actuel maître.
Désormais c'est à vous de voir si vous êtes prêt à perdre un peu de temps, pour faire gagner à votre cause un allié dévoué.

Puis l'Inéternel se pencha vers Maître Renard et lui souffla quelques mots dans l'oreille.

Je suis amplement conscient d'être aussi divin que le caleçon d'un paysan, mais apprenez à mener la guerre psychologique, ça ne peut nuire qu'à votre réputation.

L'Inéternel s'éloigna de Maître Renard et trouva un endroit où s'assoir.

-Eh bien partons maintenant si nous devons aller au Nord. Vous avez beau dire, cela nous rallongera qu'on le veuille ou non.

Nous sortîmes de la celulle qui était ouverte pour nous deux. L'ordre de faire libérer l'inéternel n'avait pas tardé à arrivé. Nous rejoignîmes Illera et Cecil et sans explication je leur dis que nous allions aller un peu au nord avant de retourner à la citée elfique de l'île.

Dehors une tempêtes de neige se préparait. Je pus constater la validité de mes dires précédents lorsque nous empruntâmes un sentier recouvert d'une cinquantaine de centimètres de neige. Les sentiers avaient beau être entretenus, la neige ne cessait jamais de tomber par ici. L'inéternel conduisait la troupe et l'idée me vint que cela pouvait être un guet-apens pour renverser la confrérie une fois pour toute. C'est vrai, pourquoi cet homme ne voulait pas me révéler seulement à moi, son identité. Il n'avait rien à perdre et gagnait ma confiance par la même occasion. Je commençais à être troublé, presque angoissé par la confiance que je venais d'accorder à l'inéternel, fils d'un dieu? Pas vraiment. Une épée dans le dos et il en serait fini de lui... Je gardais le main sur mon épée et guettais les environs. Finalement Illera se rendit compte que quelque chose n,allait pas, mais je lui fit signe de se taire et de rester aux aguets.

L'Inéternel marchait en tête depuis un moment lorsque la voix de son maître l'avertit du manque de confiance de la part de Maître Renard. Et c'était normal. Mais peu importe ils étaient arrivés. Ils firent halte et bientôt un cercle de morts-vivants les entourèrent. Il ne bougeaient pas, ils attendaient. L'Inéternel restait silencieux malgré les regards assassins que lui lançait les yeux rouges du paladin déchu.
Cecil dégaina sa claymore et montra leur "guide" de la pointe.

Maître, je m'occupe de lui?
Cecil, attends un moment.

L'Inéternel s'était tourné vers les trois autres et leur dit :

Les actes de mon maître me paraissent aussi sombre qu'à vous. Voici une part de ses légions. Combattez, et vainquez. Utilisez moi comme bon vous semble durant se combat. Préservez moi en vie et prouvez votre valeur, et vous gagnerez un allié de plus.

L'Inéternel attrapa sa faux. La plupart des adversaires étaient des esprits, ce qui était bien peu gênant pour Illera et Cecil, dont l'arme était faite en argent. pendant que les deux Longsanglot combattront les esprits, l'Inéternel et Maître Renard pourront combattre contre les squelettes et les zombis émergeant du sol.

Quels sont les ordres?

J'étais désespéré, ma tête tournait. J'avais bien le goût de laisser Cecil en finir avec lui, mais je doutais même qu'il sache ce qu'il venait de faire. Tout à coup ma vue revint à la normale, nous étions dans le sentier, aucun morts-vivants près de nous. Cecil et Illera gardaient l'inéternel bien en vue. C'était une vision! Le problème c'était que la clairière de ma vision était à une cinquantaine de mètre devant, là où nous devions être attaqué. J'ordonnai une halte et dis à mes trois compagnons :
-Si nous continuons d'avancer nous allons être attaqués par une multitude de Zombies. Ton maître peut bien dire ce qu'il veut faux-éternel, mais c'est de lui que cela viendra. Il se pourrait même qu'il contrôlait les nécromanciens qui nous ont attaqué plus tôt. S'il ne sait pas que je sais maintenant son plan alors préparons une attaques sinon nous retournons au plus vite à la forteresse naine. Je doute que des morts-vivants puissent nous suivre aisément. Cecil, tu vois la cliarière là-bas? C'est la que nous allons être attaqué, il y en aura une quinzaine. Somme-nous assez forts pour les vaincres?

L'Inéternel haussa un sourcil d'un air intrigué et les écarquilla dès qu'il entendit la voix de son maître. Cet acte lui fit mal. Il se plia en deux en se tenant le crâne au niveau des yeux, étouffant un cri de douleur avec brio et se releva. Puis il s'inclina de la part de son maître.

Vous avez toutes les félicitations de mon maître. Seulement, pour la énième fois, il est de votre côté. Peut-être que ses façon vous déplaisent, mais il est de votre côté. Et il est impressionné. Il affirme que vous devez valoir sans problème Maître Varsen.
Plus qu'une étape avant de savoir qui je suis et qui est mon maître, quelles sont ses motivations et tout autres question auxquels je peux vous répondre : m'amener au Voix de Lety.

L'Inéternel allait se retourner avec un air d'attendre que Maître Renard passe devant, lorsque Cecil l'attrapa par le col, repoussant le chaperon noir de sa prise. Alors que l'Inéternel allait lever le bras pour l'en empêcher, Cecil le lâcha et de son bras libre en attrapa un de sa prise et le tordit de sorte à l'empêcher de protéger son anonymat.
La chevelure bleuâtre de Jin se libéra enfin du chaperon. Deux pierres bleues fixées derrière son bandeau au niveau des yeux tombèrent et arrêtèrent de briller.

Foutus elfes noirs... Jamais on égalera l'état d'esprit que montrent les nains. Il reste cependant certaines information que je peux vous divulguer, toujours aux même conditions.
Penses-tu être en état de parler?!
Tant que ma mâchoire peut se déplacer et que j'ai encore une langue toujours plus perfide de jours en jours, je pense que oui.

Cecil allait lui fracasser la tête sur un arbre lorsqu'Illera lui rappela que cette décision devait venir de Maître Renard d'abord.

-NON, relâche le Cecil, c'est peut-être un imbécile fou, mais il était estimé par VInh'san et ce dernier était le compagnon d'Ikar le plus fidel et . Nous descendons à la vallée elfique honorer sa mort et je veux que Jin soit vivant pour nous accompagner.

C'était étonnant, avec sa voix qu'il avait changé. En plus j'ignorais comment il faisait pour se diriger avec sa cécité. Cet homme était peut-être un idiot mais il était étonnant.

-Écoute moi bien Jin, tu aurais pu être mon élève si tu n'avais pas été considéré comme celui de Vinh'san. Maintenant tu as un maître dont j'ignore le nom, mais qui sera considéré comme ennemi potentiel de la confrérie. J'ignore comment tu as pu connaître Maître Varsen ni même comment tu sait qu'il y a eut un maître Renard avant moi, mais sache que si tu ne gardes pas le secret, tu n'auras pas besoins de Cecil pour passer un sale quart d'heure. Cecil attache-le, nous partons à la citée elfique pour assister aux obsèques de Vinh'san ou lui en offrir s'il n'en a pas eu.

Cecil s'éxécuta et serra les liens un peu plus que nécessaire. Jin ne gémit pas, mais la corde lui lacérait les chairs. Nous nous mîmes finalement en route en sens inverse à celui où nous allions. Pas question d'avoir à combattre des morts-vivants aujourd'hui!

Jin était exaspéré de cette méfiance. Mais elle était logique.

Mon maître ne vous veut pas de mal je vous dis!
Et il n'y aura pas d'obsèques pour Vinh'san. À sa demande, son corps à été jeté comme une ordure dans le lac ouest, le plus proche de la forêt elfique. C'était son seul vœux avec le fait que vous possédiez son index droit.
Quant à être votre élève, ceci ne m'intéresse pas, sinon je vous l'aurais demandé. Je désirais être l'élève d'une personne proche de notre mère à tous et qui la respecte.
Quand à votre secret, s'il est divulgué, ça ne viendra pas de moi. Je sais sans problème que Vinh'san n'apprécierait pas que j'aille à l'encontre d'une telle requête.

-Alors dans ce cas allons à Amrill, j'ai déjà envoyé quelqu'un chercher ces letyistes. Il seront sans doute à Amrill à l'heure qu'il est. Pour ce qui est d'être MON élève on ne choisit pas de l'être. JE chosis qui peut l'être et qui ne le sera jamais. Quelqu'un qui le demande se verra automatiquement refusé à moins d'avoir été choisis AVANT qu'il le demande. Maintenant en avant et que je ne vous entende plus parler sinon vous serez bailloné et je vous laisserai seul avec Cecil le temps de découvrir le terrain pour m'assurer qu'aucune de vos créatures ne nous attaquent.

Nous decsendîmes tout de même à la vallée des elfes, j'avais à récupérer des dossiers à la cabanes et de toute façon, notre beateau nous y attendais. J'avais bien envie de laisser Jin pourir dans la prison locale, mais je ne voulais pas me faire de réels ennemis des letyistes. Arrivé à la frontière de la vallée elfique, nous nous fîmes intercepter par une troupe d'elfes.

-Si vous n'avez pas le droit de passage je vous conseille de déguerpir qui que vous soyez.
-Qu'est-ce que cela veut dire? Je suis maître Renard, j'ai à faire en mon domaine.
-Partez, Ehryna ne tolère pas d'étrangers en ces terres.
-Ehryna est morte!
-C'Est votre dernier avertissement, partez ou nous utiliserons les armes.
-Cecil, Illera, nous partons.

Nous partîmes non loins. Il fallait intégrer le domaine et nous allions y aller.

-Nous attendrons la nuit pour passer. Nous irons récupérer des documents et prendre le large avec le bateau qui nous appartient.

Euh... Si je puis me permettre. Un paladin en armure lourde et un érudit ne sont pas fait pour le déplacement silencieux et discret. Quant à une personne portant une robe pour cacher son visage, au moindre coup de vent, ça s'entend. Ce que je veux dire, c'est que je peux tenter de m'infiltrer et de revenir avec vos documents.

Le regard noir de Cecil s'intensifia, tandis qu'Illera réfléchissait à un moyen de suivre les pas de Jin à l'aide d'un sort.

Je pense pouvoir convoquer un esprit qui le suivrait. S'il fait quoi que ce soit de suspect, il ne s'en sortira pas indemne. On peut aussi envoyer cet esprit en reconnaissance, mais ce serait dommage que les elfes le repèrent à cause de sa composition entièrement magique.

Après un moment de réflexion, il fut décider que Maître Renard irait, protégé par Jin sous la surveillance d'un esprit.

Lorsqu'ils arrivèrent au domaine, ils purent voir un tas de cendre, ainsi qu'un pieu sur lequel était empalé quelqu'un. Jin souffla un mot à Maître Renard.

J'ai bien peur que votre présence ne soit pas appréciée ici. La mienne ne doit pas l'être non plus désormais. Peut-être que quelqu'un a put s'échapper et vous attend au bateau et pourrait vous expliquer la raison de cet acte.
En attendant, j'espère qu'ils n'ont pas fouillé pour récupérer des documents avant de mettre le feu, ce serait dommage que vos adversaires possèdent des informations sur vous.

Après un court moment, les deux éclaireurs revinrent vers Cecil et Illera. Ils se dirigèrent vers le bateau où l'équipage les attendaient. Il leur expliqué qu'Ehryna était de retour, sous une forme horrible.

C'est à dire... plus horrible que d'habitude?
Sa simple présence est froide, sa peau est tirée et sèche, le mal émane d'elle!
Pas trop de changements, en somme.
Pourquoi est-elle de retour? Comment est-ce possible?
Son âme était enfermée dans un anneau que Vinh'san détenait. Je ne sais ce qu'il en a fait, mais il voulait la faire souffrir une dernière fois. Tout aussi sage qu'il a pu être, il a passé soixante ans de sa vie sous le joug d'Ehryna, il a commis des atrocités en son nom, il n'a pas pu contenir sa rage envers elle. Je pense que désormais, les letyistes peuvent être une bonne issue. Ils ont l'habitude de renverser les tyrans, parait-il.

Les restes de la Confrérie du Renard quittèrent donc pitoyablement l'Île Héxagonale, tandis que Jin sentait la fureur de son maître bouillonner dans son crâne. Ils allaient donc là où les letyistes devaient les attendre.