Un brin de savoir pour trois brins de folie

Cela faisait effectivement plusieurs jours que nous chevauchions, maintenant. L’endroit que nous avions traversés, en quittant Cozül, avait été étrange. Jamais sur mon continent, je n’avais vu pareil endroit. Je ne savais pas trop comment le décrire, ainsi, sans perdre de temps, je laissa simplement les images défiler dans ma tête alors qu’une certaine contrariété venait jouer sur mes traits, l’espace de quelques instant. Mikä avait apprit vite, et malgré que son arme soit très différente de la sienne, les difficultés que j’avais imaginé s’étaient avérées plus absent qu’embarrassantes.

Je n’avais pas été déçus depuis notre départ de Cozül, sauf peut être pour le fait que tout semblait plus lent. Et comme je n’aimais pas perdre de temps, et bien, on pouvait dire que je ne prenais rien à la légère, délaissant au fur et à mesure que nous avancions dans le paysage objets et carcasse qui ne faisaient que ralentir. Après tout, la nature s’en chargerait, je le savais bien. Surtout pour les carcasses en fait. Enfin, cela m’importait peu. Nous venions d’arriver au bas des pics tordus sans le savoir et, à mesure que nous continuions notre chemin, nous montions doucement sur les pics. Il fallait dire que l’endroit, loin d’être apique vers le bas, ne laissait pas deviner le fait d’être arriver à destination, sinon si on regardait vers le haut…

La journée de notre arriver, un vent frais venait lacérer notre peau avec franchise. Et malgré mes qualités de barbare, ce froid n’en laissait pas moins une trace qui se faisait sentir, petit à petit. Mikä ne devait pas avoir chaud non plus. Aussi, au courant de notre petit voyage, nous avions pris soins de fouiller un peu dans objets personnelles des gens que nous tuions, après tout, si il y avait quelque chose d’utile, ça n’aurait pas eut de sens que ça reste là-bas… comme disait mon maître d’arme, l’arme la plus puissante n’est rien si personne n’est là pour la manier…

Sur mon cheval, que j’avais appris à monter à peine depuis trois jours, je pris un petit sac qui pendait et en sortie un étouffe de tissue, je ne savais pas trop c’était quoi, mais en tout cas, la chaleur était agréable. Je la tendis à mes apprentis, le regard très clair que si il ne le mettait pas sur ses épaules, il en aurait de mes nouvelles. Pas question de faire les courageux et solide guerrier dans ses temps là. Ça n’était pas souhaitable…

Encore une fois, comme cette nuit à Cozül, je frissonna… mais cette fois j’avais de quoi me réchauffer…

« C’est bien des êtres mi homme mi cheval qui vivent sur ce territoire… »
D’après ce qu’avait dit Milä, on racontait qu’ils étaient extrêmement dangereux.

« N’y a-t-il pas autre chose? »

Mes yeux violets virent glisser un instant sur le peu que je voyais encore de ce territoire en question… la lourdeur rassurante de ma hache plus présente.

Le train ralentissait au fur et à mesure que nous montions cette montagnes. Je n'avais jamais vu un tel paysage. Je n'était jamais allé dans les montagnes. Les nains ne faisaient pas beaucooup de commerce avec les humains...

Je prit le bout de tissu qu'elle me tendait et quelques instant plus tard nous étions assis autour d'un feu. Le vent hurlait, le feu ressaillait, et il n'y avait que de petits arbuste grelotants comme plantes. Je restais calme pensif... Comme tout les jours. Mon menthor n'était pas la plus bavarde des femme et moi non plus je ne parlait pas souvent.

Un souffle de vent dans mes cheveux puis un court instant pour répondre : '' Il y a deux races qui vivent ici en cohabitation et en éternel lutte pour un pouce de territoire. Les centaures, fières créature, braves, mais tout le monde sait que ce sont des ivrognes. On peut attirer une centaine de ses bêtes avec un seul bidon de vin.

Les minautires quant à eux sont de vils créatures, barbares, traître et hipocrites. Il ne se déplacent pas aussi silencieusement que les centaures, mais ils peuvent fendre un arbre d'un seul coup de hache. Du moins, c'est ce qu'on raconte.

Les deux bêtes mesure au moins deux mètre et je me laisse même à penser qu'il mesurent généralement plus de trois mètre.''

Un souffle de vent puis je me tu. Puis un après un court silence, des bruits sourd vinrent troubler ce moment de paix. Des bruits de pas, qui s'approchaient. Je pouvais dire qu'ils n'étaient pas nombreux, malgré le fait que ce n'était pas moi le chasseur... Je prit mon sabre et me levai.

-Ils arrivent!!!

Minotaure ? Il me semblait bien que celui me disait quelque chose. Je ne s’aurais dire quoi. L’allusion à un coup de hache m’aurait presque fait sourire, si ça n’avait été pour démontrer leur puissance, alors que la mienne, bien installer derrière mon dos, semblait attendre de s’abreuve de sang à nouveau. Un peu d’exercice n’était pas à négliger, si on voulait rester en vie par ici… Mes réflexions s’arrêtèrent là, quand j’entends mon jeune élève s’exclamer :

- Ils arrivent!

Déjà? À une si basse altitude? Je ne me pausa pas plus de question et prit ma hache, gardant bien en main les reines de mon cheval, alors que celui-ci levait la tête… Peut être était-ce les centaures qui venaient à leur rencontre, pour une réaction si futile. N’empêche… Je n’avais jamais combattue à cheval, mais si l’ennemi était si haut perché, il me faudrait moi-même gagner quelques centimètres. Malgré que le manche de ma hache touche à terre, les lames de celle-ci arrivaient aisément à ma tête. Au son, j’estimais qu’il devait y en avoir d’eux…

Je n’eu pas besoin de dire à Mikä quoique ce soit, celui-ci aillant déjà sabre en main. N’aimant pas l’alcool et jugeant inutile le vin et autre boisson, je n’avais pas juger utile de prendre les bouteilles que j’avaient entre vus pendant que Mikä volait les passants… Dommage, si c’était des centaures, ont auraient put échanger l’alcool contre le calme, à croire que j’avais encore fort à apprendre sur ce nouveau monde… Soit, si je repassais ici, je ne mangerais pas d’amener une cave à vin… et même plus. Au pire, j’élèverais une taverne… ? Hum, non. Ça n’était pas mon destin.

Certes…

Je craqua mes doigts, m’étira le haut du corps, autant être bien prête à faire des mouvements brusques. D’après la description du gamin, ce genre d’être ne laissait pas de chance. Mes oreilles se soulevèrent à leurs maximum et, attentive, la hache éloigner du corps, j’attendis… où plutôt, nous attendions. Les deux créatures qui arrivèrent alors n’étaient même pas de la même trempe!!! Et celles-ci semblaient hostiles l’une à l’autre… Ce ne fut qu’en nous apercevant qu’ils cessèrent toute hostilité l’une envers l’autres pour, dans un accord silencieux, éliminer leurs ennemis communs… Ce qui voulait dire, Mikä et moi.

Mon cheval s’agita à l’approche du Minotaure qui me chargeait, d’un certain côté j’étais satisfaite… mais de l’autre en voyant sa carrure, son allure… sa hache et son expression, je me dis que ce combat là, il allait être quelque chose. Je n’avais pas l’habitude de faire de l’humour, mais pour un peu que je n’aille, c’était ça.

Je repris le contrôle de ma bête et chargea à mon tour, tenant ma hache à deux mains, sans crier… sans faire de son. Concentrer sur ma proie, qui me prenait pour la sienne…

Quant à Mikä, je ne savais pas comment ça se passait de son côté… Je n’y pensais pas, les haches s’entrechoquèrent.

J'apperçut enfin mon adversaire... C'était un majestueux centaure. Le poil brun, la queue noir... Une chose était certaine, il n'avait pas l'apparence d'un chef... Heureusement pour moi.

Je ne montai toutefois pas à cheval. Si j'était petit, J,allais en profitet. La lance de mon ennemi chargea, sans toutefois quitter sa main. J'esquivai sans trop de mal, pour riposter avec un coup d'estoc moi aussi... Bien trop bas.

Je passai sous lui, manquant de me faire tuer par ses sabot et je me retournai d'un bon vers son croupier. Je saurai sur son dos... Mauvaise idée. Il se cabra et je perdit mon sabre. Je voulut m'agripé à son cou, mais une grande eraflure saignante me fit sursauter... Et je tombai à bas de la bête.

Je récupérai mon arme avec agilité et me retournai vers le centaure. Il s'élança et je me projetai de côté à la dernière seconde. Son sang gigla sur mon visage car par la même occasion je lui transperçai joliment le ventre. De toute évidence il m'avait sous-estimé depuis le début du combat... Et maintenant il était en furie.

C'est à ce moment que je décidai de monter sur mon cheval... Qui était absent. Pobablement partit effrayé par le combat. Je vit Thör qui se batait royalement contre un minautor deux fois plus grand qu'elle puis je décidai de sauter sur son cheval... Elle ne fut pas déconcentré pour autant. J'était debout sur le croupier du cheval et j'attendais une seconde charge de mon adversaire... Qui ne venait pas. Il était partit, probablement avertir ses confrère ou enfuit, sachant que s'il me résistait, il serait sans doute tué par le minautore.

Je me tournai vers le minautore. Sa face de taureau était emplis de cicatrice dont quelque une encore saignante. Quand thor chargea, je perdit l'équilibre et j'allai rouler par terre. Je me remit debout en un rien de temps et chanrgeai le minautore à mon tour. Deux coins d'attaques seraient bien difficile à bloquer. Surtout que les minautore se mouvoient avec lenteur...

La force de mon adversaire, au premier contact des haches, avait bien faillit me renverser. Heureusement que je m’y étais préparer, mais quand bien même, le choque qui s’était répercuté dans mes bras m’avaient un instant, saisie de toute part. Jamais je n’avais combattue créature si forte, même si, dans les arènes, parfois les organisateurs nous faisans combattre des bêtes, de grands fauves, des êtres étranges et j’en passe, à la force pour le moins considérable. J’avais bien l’impression que mon côté brut allait prendre le contrôle de ce combat ou du moins tenter le coup!

Encore heureusement que les capacités elfiques m’aidèrent. Je ne sentais même pas la présence de Mikä derrière moi, alors que je repoussais une autre attaque. Mon cheval, que je devenais une brave bête, n’en menait pas large non plus. Le minotaure, bien que grotesque, avait très bien compris que si il coupait les jambes ou tuait l’équidé, je n’allais pas être à mon avantage… Aussi profitais-je du fait de la lenteur du monstre pour me retirer vers la droite, contournant ainsi la masse de muscle qui me faisait lieux d’ennemi.

Je ne savais pas si Mikä s’en sortait, je ne pouvais pas regarder dans sa direction. Mais les bruits de combats qui me venaient m’encourageaient à croire qu’il vivait toujours. Certes, j’envoya ma hache dans le dos du Minotaure, ne me souciant pas de question d’honneur quelconque… Je le manquai de peu. Mais en ramenant ma hache à moi, je lui entailla les côtes, ce qui était une bonne chose en soit, mais cela eut le donc de l’enrager… Heureusement le terrain n’était pas trop accident!

[Il est pas géant... Mais ça fait durer les choses!]

Quand je vit le minautore se ruer enragé sur Thor je su que si je n'intervenait pas elle y restait. Je fonçai sur la bête gigantesque et donnai le plus fort cou d'épée que j'ai pu donné de ma vie sur sa jambe. L'homme-animal hurla de douleur. Je lui avait perforé une veine qui irriguait la majorité de son sang dans son pied. Dans peu de temps, il succomberait à cette blessur au bout de son sang.

Malgré cela il projeta sa hache dans ma direction, que j'évitait avec peine. Je n'avais pas encore de blessure et je ne comptai pas en avoir. Je fit un coup d'estoc vers sa poitrine et c'est à ce moment que j'inventai un nouveau coup. Lorsque qu'il vit qu'il était trop tard il voulut me tuer, mais je rammenai ma lame pour dévier son coup et Thor l'acheva en lui tranchant la tête. C'était magnifique!!!

Un tel combat méritait repos, mais d'autres bruits de pas se firent entendre. Nous avions attiré d'autres créatures. Bien que je ne les voyais pas, je savais qu'elles étaient aussi monstrueuse que celle que nous venions d'abbatre. Je regardai Thor, me demandant quoi faire...

Une chaleur s’était diffuser dans tout mon corps, aussi rapidement qu’une taverne prend feu, alors que le minotaure venait vers moi, bien décider à me faire manger la poussière pour l’égratignure que je lui avait faite… Mon cheval ressentie ma peur mais je tenais toujours un contrôle déroutant sur sa personne, contrairement à la situation actuel, qui m’échappait inévitablement. J’avais peut être une grande expérience des combats, mais il fallait croire que celui là, ce n’était pas dans mon potentiel immédiat. Et puis soudain, alors que, refusant tout de même de quitter l’air du combat et que je venais de me remettre en garde, prête à charger une dernière fois, je vis Mikä s’élancer sans trace d’hésitation sur le monstre. Je profita de la diversion ainsi créer pour me rapprocher soudainement et, oui, je coupa la tête à cette bête…

Pourtant je ne me sentais aucune fierté. Aucune joie particulière et alors que le bruit des nouveaux arrivants devenait plus intenses et que le regard de mon jeune acolyte était et de manière insistante, poser sur mon visage, je ne me pausa plus de question n’y ne planifia plus rien. Laissant mon instinct prendre le dessus comme j’aurais du faire il y avait de celui a beaucoup de temps, je lui fis signe de monter derrière ma monture et, tenant ma hache en retrait de nos corps respectif, comme pour faucher tout ce qui se dresserait sur notre route, je partie dans le sens contraire des sons de sabots qui arrivaient, mais toujours en nous enfonçant dans les pics tordus…

L’atmosphère glaciale ne me faisait plus rien… Et je sentais en moi, comme l’avait dit mon maître d’arme, que j’avais fini par tuer lors d’un entraînement, que la bête venait de se réveiller. Certes ce n’était qu’une image, mais il fallait dire que, par le passer, quand je sentais cette impression tout au creux de moi-même, il n’était pas rare que les adversaires plus forts qui étaient censé me battre sans difficulté se voyaient envoyer au tapis. D’une façon globale de résumer tout cela, je dirais que… j’étais pire que la maintenant tout de suite, alors que nous chevauchions pour échapper à un troupeau de l’une des deux races qui dominaient se territoire, la peur que j’avais ressentie plus tôt n’allait rien être face à ce qui allait se passer.

J’espérais bien que mon apprenti aussi, trouverait cette bête au fond de lui-même, et qu’il s’en servirait, mais pour l’heure, c’était le temps de fuir. Où elle n’en savait rien, mais quelque part… à moins qu’on ne les rattrape.

Elle n’avait rien dit à Mikä, mais elle était consciente qu’il lui avait sauvé la vie, en temps et lieux, si l’occasion se présentait… il aurait ce qu’il méritait.

J'embarquai vivement sur le cheval et Thör partit au grand galop. Il nous fallais battre en retraite... Mais glorieusement. Je dit à Thor qu'il fallait tourner dès que possible vers la droite. C'était stupide... Pour s'éloigner des poursuivants il fallait continuer tout droit, mais je lui redit une seconde fois avec plus d'insistance. Il fallait à tout prix tourner à droite. Puis soudaine un nouveau sentier apparut. Il tournait à droite. Thor s'enfonça dans une forêt d'épinde et un grand bruit de combat derrière nous venait de prouver qu'il fallait tourner à droite.

En effet, les deux clans s'était rencontré à mi-chemin et avaient commencé un carnage. Un peu plus loins, nous nous arretâmes à une fontaine. Le cheval devait prendre du repos et devait boire, et nous aussi étions fatigué. Je sauta à terre et m'abreuvai juste assez pour étancher ma soif, mais pas trop pour avoir une crampe si on devait se battre à nouveau.

Je regardai Thor dignement... L'âme d'un chef en pleine action. Je décidai aussi de me laver... Comme elle me l'avait appris. Ou plutôt réappris. J'enlevai toutes les crasse de mon corps, sans toutefois me déshabiller au complet. L'air était trop froid pour cela. Par contre je ne la sentait presque plus... Cette froideur intense qui dominait la montagne depuis notre arrivé..­.

Thör observait également Mikä l’espace du léger moment, repensant à la manière donc il lui avait sauvé la vie, et bien que cette idée ne la rendait pas particulièrement joyeuse, c’était la vérité. Elle avait pendant que celui-ci ce faisait une certaine toilette, prit le temps de décharger le cheval qui d’ailleurs, était lui aussi épuiser par tous ces évènements divers et varier.

Sa hache, qui avait encore le sang du Minotaure sur l’une de ses lames, ne passa pas à l’examen, cette fois ci et au lieux d’enlever le sang, elle l’examina. Le touchant du bout des doigts pour le goûter, avant de prendre un visage qui en disait long sur le goût que devait avoir la substance vermeille. C’était écoeurant.



Vraiment… quelle journée. À peine étais-je à cet endroit que je découvrais créature plus pire que ce que j’avais affrontée sur le continent que j’avais quitté, non pas sans une certaine dose de plaisir. Qu’importe. Mikä avait fait quelque chose et je lui étais redevable, ce qui n’améliorait en aucun cas mon humeur du moment, j’aurais du être fière, d’ailleurs je l’étais, mais ma propre fierté en prenait un coup et un peu de mauvaise fois, je pris le sabre du jeune garçon et l’amena avec moi, dans un coin où j’avais déposer ma hache. Ici il n’y avait pas d’herbe particulière, aussi nous retrouvions nous obliger de dormir sur de la pierre. C’était froid et inconfortable.

Le bruit du combat qui était venait à nos oreilles lors de notre chevauché ne prit pas de place dans ma tête. Et sans soucie, de prit une liberté absolue sur l’arme de mon compagnon de route. Je détacha l’une des cordes qui étaient accrocher à la poignée de ma propre arme et, par les trous que j’y avais fais, quelque soirée plus tôt, je la glissa dans les griffes que j’avais recueillit sur le loup qu’avait terrasser mon élève.

Le moment aurait du être particulier, aussi je me permis de prendre un certain sérieux, décidant de faire partir la légère rancœur que j’avais sur mes traits depuis le début de notre fuite…

Je revins vers lui, planta son sabre dans le sol et face à face, je dévorai son âme en plantant mes yeux dans les siens. Certes, dévorer son âme était une façon de parler. D’ailleurs je le forçai à me regarder, mes yeux violet généralement terne particulièrement brillant, en ce moment précis.

Nul merci ne sortie de mes lèvres, en revanche, quand je lui pris une main pour la déposer sur le pommeau de son sabre et je recouvris moi-même son membre du mien, un peu de sang de mit à couler. Dans la paume de ma main, j’y avais mit une griffe.

Le marquant ainsi comme avait marquer mon maître, mais lui avec les serres de l’hommes mit oiseau que j’avais tuer, je resserra mon étreinte un certain temps, l’empêchant de me soustraire sa main à la douleur. Après quelque seconde, je me retirai.

La griffe s’était plantée assez profondément pour laisser une cicatrice et, tranquille lui retira d’un geste sec avant de me couper moi-même sur le dos de la main et de mélanger légèrement mon sang avec le sien…

« … Il te reste beaucoup de chose à apprendre, mais aujourd’hui tu as fait quelque chose de particulier, et pour ça. Tu hériteras de quelque chose de particulier. »

Je n’en dis pas plus… La griffe qui avait servit au processus, je la déposai dans sa paume. Sa jeune peau était fraîche et le sang qui en coulait semblait plus foncer du à sa pâleur. Il venait de ce faire transmettre la bête.

Je ne savais ce qu’en lu, elle donnerait… aussi pris-je le soin de me reculer doucement, laissant à Mikä le soin de penser à tout ceci…

L'acte de mon menthor était étrange. Je n'enlevai pas ma main, même si c'était douloureux. Et je ne me plaint pas non plus. Quand tout fut terminer, une étrange sensation m'envahit. J'avais le gout de vomir... Mais pourtant je me sentait léger.

J'arrêtai mon regard sur Thor et lui demandai ce que c'était. Sans plus... Quelques éclairs zébrèrent le ciel, comme pour ajouter du piment à la question. J'avais mal à la tête également, mais pas autant que la dernière fois. Cette fois j'était capable de penser clairement tout en regardant Thör Ragnarök avec insistance. Qu'avait-elle bien pu faire de particulier? Était-ce sa façon de me remercier? Si c'était le cas, elle avait d'étranges coutumes dans son pays. Devant son silence je m'installai par terre, voulant récupérer un peu de sommeil... Je ne savait pas si j'avais le droit, mais je ne prit pas la peine de le demander. Pas cette fois.

a ce moment je sortit de la grotte ou je m étais cacher. Le garçon se révailla en sursaut croyant de nouveau etre attaqué. Je levai ma main droite pour leur montrer que je ne leur vouliait pas de mal. l'elfe debout a coter de son apprentit me regardait suspicieusement l'air de penser que j'étais méchante. Je pris donc le bout de ma capuche et je lui montrit mes oreilles pointue pensant que cela la rassurerait.

Je rejoignait la fontaine pour m'abreuver inci que ma licorne quand j'apperçu le jeune garçon qui s'approchait de moi je lui demandai ce quil me voulait. il s'approcha encore et regarda avec émerveillement la licorne blanche qui m'acompagnait.

Le nouvel intru se révéla être une elfe... Accompagnée d'une légendaire licorne. Je m'approchai de la bête, émerveillé de sa splenduer. Car ceux qui pensent qu'une licorne est un simple cheval avec une corne sur le front, se trompent carrément. C'était une bête magnifique, d'un blanc pur et d'une grandeur étonnante.

J'était aspiré vers l'animal, complètement hypnotisé... Je n'entendit même pas la question de l'étrangère et je me rapprochais dangereusement de L,animal. Puis je revint à la réalité, me rappelant que seul les licornes entre elles s'aimaient ou aimaient leurs maître, mais répugnaient les autres. Seul les elfes étaient un peu accepté de ces bêtes lors d'une nouvelle rencontre. Je reculai donc tranquillement et empoignai mon arme fortement sans toutefois la dégainer.

Quand je vit le petit grcon séloigner l'épée a la main je lui dit que si il voulait saprocher de ma licorne il falait le me demander pour que par la suite jen parle avec Lenopée. voyant quil me répondait pas je demanda plutot a la dame qui l'accompagnait ou il se rendait et ce quil fesait dans ces lieux dangereux.

attendant sa réponse (mes pas sur quelle répondrait) je lui dit aussi que je venait a la fontaine pour laver mes armes. Ce que je fit sans tarder.

Je n’avais jamais vue ça. Peut être qu’ici les gens avaient un manquent particulier de savoir vivre, et malgré que j’étais une barbare elfe noir et que ma grande vie était centrer sur le meurtre, jamais je n’aurais apparut au milieu d’étranger en prétextant vouloir simplement laver mes armes. Et puis cette animal blanc avec une corne au milieu du front ne me disait rien, autant celle qui venait d’apparaître avait les oreilles aussi longues que les miennes autant ça m’importait peu. Je pouvais très bien tuer si le besoin s’en faisait sentir. Je n’avais pas été habituer au respect qu’une race se donnait être elle, d’autant plus que je n’avais pas l’impression que cette personne partirait une fois le lavage terminer. Et puis l’idée de souiller de l’eau pure pour si peau me révoltait particulièrement.

Je n’avais pas l’intention d’intervenir, mais j’avais une furieuse envie de partir. Le comportement de Mikä face au cheval à corne, m’envoya le seul message possible, cette bête avait quelque chose de spéciale. Quoi, j’en savais rien et je ne voulais pas le savoir. Ça m’intéressait très peu. En faite, rien ne m’intéressait. Je n’aimais pas la nouvelle venue et son compagnon, voilà.

Malgré que je vienne de disputer un combat particulier et que mon jeune apprenti en avait fait tout autant, j’avais encore une énergie qui me dévorait la circulation sanguine à grande allure. Ma main qui serrait le manche de mon arme était prête à réagir aux moindres gestes suspects de cette femme… elfe, cela m’importait peu.

Mes yeux brillaient toujours de leur violet particulier et ne laissait échapper aucun mouvement. Un instinct, peut être maternel, que je ne me connaissais pas m’apparut quand j’eux cette réflexion : Si elle touchait à un cheveux de Mikä, elle allait tâter de ma hache… et pas qu’un peu. J’avais encore le sang du Minotaure et son odeur devait peut être me monter encore un peu à la tête… Oui sans doute. Qu’importe, je suivais mes pensées sans me pauser de question, ça n’allait pas être aujourd’hui que ça changera.

…

Hm. Mes oreilles étaient redressées à leur maximum, signe de ma concentration. Je n’avais pas parlé depuis qu’elle était ici, je n’en voyais pas l’intérêt, d’autant que je ne voyais pas l’intérêt de déranger un campement pour laver ses armes. Il y avait sans doute bien d’autre endroit où l’eau s’écoulait, dans ses pics… Mon regard s’attarda sur Mikä, l’espace d’un instant. Cherchant à deviner un peu ce qu’il pouvait bien penser de tout ceci. Il devait être beaucoup plus détendu, peut être…

Thör avait l'air méfiante envers la nouvelle venue... Et moi, je n'avais pas encore desserré l'étreinte que j'avais sur la poignée de mon épée. Quoique je l'aurais sans doute fait si Thör n'avait pas eu l'air si méfiante. Je laissai jaillir un commentaire sans le vouloir : ''Cette eau n'est pas faite pour être souillée de sang''.

Et c'est à ce moment que je me posai la question : un elfe ferait-il un tel geste?? Et serait-il si loins de chez lui seul??

Elle n'était sans doute pas seule et bien que je n'en voyais pas d'autres, je savais qu'ils étaient tous extrèmement silencieux et qu'ils se camoufflaient très bien. Je me mit donc à rechercher d'autres créatures du genre du regard. Et je vit Thör dans toute sa splendeur. Quand je cherchais quelque chose, mon regard finissait toujours par aboutir sur elle. Magnifique créature de la nuit. être au dessu des autres. Tant de hargne dans pour un si bel être.

Je ne savais pas quoi penser. Et j'était bien plus mélangé que je ne le laissais paraître. Mon regard insistant sur Thör la ferait sans doute réagir... Ou serait-ce la Voyageuse qui réagirais la première?? Mais une chose était sur, cette dernière avait sans doute remarqué que ni moi ni Thör n'étions disposé à lui parlé, ne serait-ce que pour lui répondre .


(héhé)

le garcon me dit -cette eau n'est pas faite pour etre souillé de sang-. Je ne l'écouta pas et je continuai. Il avait pourtant raison et je le savais. Je parlais télépatiquement avec Lénopée de se que je devrait faire par la suite . Elle me répondit simplement la même chose que les 2 personnes. Bien que je reconnu mon erreur je ne voulait pas l'admettre. Ma licorne me dit quil ne falait pas jouer avec le feu alors je fini par leur dire au petit garcon surtout que je n'est pas réfléchis avant d'agir et que je m'escusait. Mes il n'avait pas l'air de m'entendre. Alors pour me détendre je fit du yoga. Mes a chaque fois que j'en fesait je montait dans les airs. Je sentait que la fille et le gars me regardait de travers mais cela me laissait indifférente.
je resta dons dans cette position pour un certain nombre de temps.

Le regard de Thor s'endurcissait au fur et à mesure que le temps passait. Si je ne voualit pas qu'elle essai de tuer l'elfe il fallait que j'intervienne. Pas que je m'oppose vraiment à sa mort, mais je ne voulais pas que sa licorne l'embroche pendant qu'elle coupait l'elfe en rondelles.

De plus j'avais sommeil et je n'avais pas la force pour un deuxième combat malgré l'entraînement intensif que m'avait imposé mon menthor. Je prit sonc les devant et dit haut et fort à l'adresse de l'elfe : Votre présence nous indispose. Si vous ne quittez pas ses lieux, nous allons remplir nos gourdes et partir. Et voilà que j'usais de diplomatie.

Puis j'observai Thör et me demandai ce qu'elle pouvait bien avoir derrière la tête. Et pour la première fois je lui adressai un regard dur qui voulait dire que nous devions partir sans la tuer. Ce qui fonctionna mais entraîna une rude réaction de la part de Thör. Je m'y attendais bien. Ce n'était pas moi qui décidais et même lorsque je ne faisais que donner mon opinion, elle s'emportait souvent contre moi.

Je m'abreuvai à nouveau et prit la bride du cheval. Nous allions marcher car si nous faisions autrement, nous allions soit attirer l'attention, soit mettre notre monture à mort. Et c'était bien la dernière chose dont nous avions besoins... Nos gourdes remplies, nous étions fin prêt à partir...

Je vis une elfe accompagnée d'une licorne entrer dans une grotte je m'en approcha tranquillement pour voir se qui se passait mais quand j'allais pour entrer deux autres personnes était sur le point dans sortir. Je tomba donc face à face avec eux.
Je n'eu le temps d'éviter la lame de l'une de ces personnes quand tout à coup un bruit de pas, non plutôt de sabot, semblait s'approcher j'évita un autre coup et m'éloigna assé pour être hors de porter quand je me retourna je vis deux minautaures ces dangereuses créatures était bien connu par ici. Je sortit mon arc, encocha une flèche et tira. la flèche atteigna la cible droit dans le coeur et le deuxième fonça dans notre direction. Voyant la jeune personne fonçant sur moi pour une troisième assault je fis un bon et en même temps tira une autre flèche mais cette fois-ci elle ricocha sur la hache du minautore. Les jeunes voyageuses virent le minautaure et couru vers la grotte et le minautaure était désormait trop près pour tiré une autre flèche, je sortit ma dague près à le combattre. Leur principal défaut était qu'il ne sont pas très vif d'esprit. j'évita son premier coup en fesant un bond par en arrière, évita un coup horizontale en me baissant de justesse et je profita de se moment pour lui trancher la gorge.
Le combat terminé je me retourna vers la grotte et je me présenta: Je suis Xaniaphor Galadonel et je suis un maître en art d'espionnage, ne vous inquièté pas je ne vous veux aucun mal. Mais vous qui êtes vous?

Les yeux du nouvel elfe étaient étranges. Je fonçai sur lui avec mal lame, qu'il évita de justesse la dernière fois. C'est à cet instant que je vit les deux minautores s'approcher. L'elfe était agile quoique un peu rouillé. Il pensait peut-être pouvoir tuer une telle b^te avec une seule flèeche?? Non, le minautore se relevais et lança une de ses deux hache dans la direction du nouveau juste après qu'il ai posé sa question.

Je ne réfléchit pas e me jetai sur lui, la hache alla se ficher dans le mur. Le minautore en colère retira la flèche de sa poitrine et chargea vers moi. Je fit un bond de côté et Ragnarök l'acheva en lui coupant le tête à l'aide de sa grosse arme. Le minautore K.O je prit la parole, quoique avec réticence : '' Je ne vous dirai pas mon nom, je n'ai jamais trouvé que ça changeait quelque chose de savoir un nom que lorsque qu'on devenait ami ou qu'on devait se parler régulièrement.''
Je parlais trop, il fallait en venir aux faits : '' Nous nous en allons moi et mon menthor. Vous pouvez tenir compagnie à la jeune dame qui est un peu plus loins à l'intérieur. Et pour un elfe, vous n'êtes pas très silencieux.''

J'empoignai la bride du cheval et m'en allai sortir suivit de Thör...

Mais yeux ne bougeaient même plus, malgré que mon corps fit tous les mouvements adéquats lors d’une scène de combat. Il me semblait avoir eut un arrêt dans mes pensées, ce qui signifiait généralement chez moi un agacement certains, signes d’une envie plus que visible de tuer. Mikä semblait être, en partie, le remède contre la folie meurtrière qui montait rapidement en moi, comme une tempête, alors que mes yeux brillaient sans faire d’histoire d’une lueur assassine. Cette elfe, je ne pouvais la sentir, encore moins celui qui venait d’arriver. Ma respiration était rendue invisible et ma poitrine ne s’élevait plus avec mon rythme cardiaque. Plus aucune question ne passaient et repassaient dans ma tête. Il y avait quelque chose dans ses pics tordus qui n’allaient pas avec le reste de la planète… ceux qui y allaient!!!

En deux temps trois mouvements, cet elfe semblait s’être sortie d’affaire alors que moi, une experte en combat et Mikâ avait bien faillit laisser la vie dans un combat contre un Minotaure et un Centaure. Non, vraiment. Quelque chose n’allait pas. Peut être l’air des hauteurs. Rêvais-je? Non, je reconnaissais la réalité, mais elle me semblait bien fantaisiste, du coup. Intérieurement Mikä m’était d’une aide que je n’aurais pas espéré jusqu’alors. Vivement qu’ils partent de là. Entre l’elfe qui faisait du Yoga et l’espion professionnel, il y avait de quoi douter de sa propre santé. Et moi et mon apprentis, de quoi avions nous l’airs? Je préfère ne pas le savoir. Ma hache avait encore du sang et celle-ci semblait prendre de plus en plus de travail depuis que j’avais débarquer sur se continent que je ne l’aurais douter.

Puisque mon élève semblait être décider à mener la danse des paroles, moi je gardais mon envie tortionnaire, espérant un moment d’échappatoire quelconque à la surcharge de haine qui venait faire trembler mes mains. Ma peau semblait avec multiplier ses reflets bleutés et je voyais bien la couleur que mes yeux projetaient à la vue de mes cils blancs. Je ne devais pas avoir l’air aimable, mais depuis ma tendre enfance ce simple fait n’avait aucune importance, sur le coup donc, un grand et long soupire passa par mon nez pour laisser le son charger de mécontentement vagabonder à sa guise d’une oreille à l’autre. Qu’est-ce donc que je foutoir honteux dans lequel nous étions tomber?

Je sentais l’argent du manche de ma hache sous la main et j’avais une folle envie de sentir une pression remonter de la lame à mes mains. Je sentais les muscles de mon visage aussi crispés que ceux de mes bras, de mes mains…

D’un léger coup du pied je pressai Mikä de quitter les lieux et moi donc par la même occasion, de toute manière, puisque deux Minotaures venaient de s’y faire massacrer, le lieu n’était plus sécuritaire, même si dans le fond je savais bien que c’était la compagnie de ses deux étranges personnages qui me faisaient réagir ainsi. Sans prendre le temps de voir si quelqu’un était à porter, je pris mon énorme hache et déposa le manche sur mon épaule, l’air satisfaite, les lames bien en évidence dans les yeux de tous, je n’accorda pas un regard de consternation de plus à ça et m’en alla avec Mikä… En tout cas, partie à marcher dans une direction opposer à toute forme de rencontre étrange et funèbre…

Hj : à savoir que mon personnage est Totalement Inhospitalier XD

J'en avais ras-le-bol de tous ces visiteurs là ou il ne devrait pas y en avoir. Moi et Thör, nous partîmes d'un vaint pas, car l'elfe dant je venais malheureusement de sauver la vie, m'interpella. Pourquoi fallait-il qu'il parle. La seule chose dont j'avais envie c'était de dormir et non de jacasser comme une pie.

Je me retournai, mais je ne répondit pas. Puis je repposai mon regard sur Thör, elle était la plus belle créature que j'avais vu de ma vie. Même l'autre elfe n'égalait pas Thör. Il m'arrivait souvent de l'observer d'un regard remplis d'admiration. Peut-être m'était-il plus facile de vivre ainsi, mais je ne devait pas trop m'attarder, elle n'aimerais certe pas cela.

Nous partîmes pour de bon, ignorant les paroles de l'elfe. Je pouvais presque dire que je m'en foutais royalement de ces balivernes d'elfe de pacotille. Après quelques heures de marche, nous nous arretâmes enfin pour le peu de nuit qu'il restait. Évidemment, nous redescendions de la montagnes. Il était hors de question de devenir le petit déjeuner d'une des ces bêtes...

Je salua les deux humanoĩdes et entra dans la grotte. Je demeura silencieux car je savais bien que les licornes pouvaient être très farouche et dangereuse donc je ne voulais pas lui faire trop peur en m'approchant. Mais à peine rendu a moitié chemin que l'elfe m'avait repéré. Elle me demanda de me dévoiler et de lui dire qu'est-ce que je voulais, ce que je fis imédiatement. Je lui dis: Je suis Xaniaphor Galadonel et je suis un maître en art d'espionnage. Je me cherche une quête ou encore un compagnon de route pouvant m'indiquer le chemin jusqu'à Shamar. Je la fixais et j'avais l'impression qu'elle ne m'avais pas écouter donc je me retourna pour partir.